Bannir la polygamie au Congo, combat de la députée maire Stella Mensah Sassou Nguesso, volume 2

Cependant, il est une autre catégorie des femmes qui
émergent avec l’ancrage du Congo à la démocratie et l’éveil
des consciences pour les actions de développement aux
bénéfices des populations locales. Des personnalités parfois
jeunes, figurant au registre de cette partie de la jeunesse
africaine fortement mondialisée. Une jeunesse qui réussit
des bénéfices tirés de son intégration au sein des sociétés
occidentales. Parce qu’élevée dans une discipline de
caserne, forgée à discerner le meilleur pour son avenir. Au
demeurant, une éducation digne des ordres. Une jeunesse
préoccupée par le succès, attentive aux soubresauts agitant
les pays du continent avec lesquels les liens de nationalité
ne s’amoindrissent jamais. Apparue aux années 2000, la
nouvelle catégorie d’actrices politiques, sociales,
économiques compte en son sein, des femmes pour la
plupart jeunes. Imprégnées des idées novatrices propices
au changement dans la manière de faire la politique. Ces
femmes suivent la boussole indiquant l’horizon de la
réussite. Pour elles-mêmes au premier chef. Elles
entendent ensuite partager leur succès personnel à
l’ensemble de la collectivité. Par leur engagement. Ou bien,
à travers un combat militant, associatif ; ou bien, une
entreprise assurant des missions d’intérêt général. À ce
répertoire surgit distinctement madame Stella Mensah
Sassou Nguesso, maire de la commune de Kintélé.

Bannir la polygamie au Congo-Brazzaville, une initiative semblable à l'ouverture d'une boîte de pandore. La démarche soulève plusieurs questions liées au maintien des coutumes et traditions ancestrales. En même tant qu'elle touche en quelque sorte à la question interdite.