Clément Oubrerie signe la bande dessinée "
Voltaire amoureux, tome 1", première partie de la biographie passionnante du fougueux
Voltaire qui apparaît en amoureux des femmes (elles comptent beaucoup dans sa vie) mais aussi des mots.
Au tout début du 18ème siècle, alors qu'il se morfond dans la prison de la Bastille, François Arouet décide de changer son nom qu'il trouve péjoratif d'autant plus qu'il est celui de son père avec lequel il ne s'est jamais entendu. Il trouve que
Voltaire lui convient bien et moi aussi puisqu'il souhaite voler de ses propres ailes pour faire du théâtre et de la poésie.
Sa tragédie va prendre fin quand le régent consent à le libérer malgré l'insolence qui va faire sa réputation.
C'est au théâtre avec "Oedipe" qu'il connaît le succès mais la suite sera plus difficile, on apprend qu'à l'époque il n'est pas simple de publier une oeuvre : on doit obtenir le privilège royal sans lequel un ouvrage est voué à la clandestinité aux risques et périls de l'auteur. Les frais d'impression étant à la charge de ce dernier il est courant de lancer des souscriptions pour les financer.
Alors ce coeur d'artichaut va pouvoir compter sur les femmes qui seront ses alliées comme la duchesse de Villard et surtout Madame de
Bernières avec qui le jeune
Voltaire passera ses nuits.
Si son tempérament impétueux est plutôt bien rendu ainsi que son humour, il est souvent présenté comme un égocentrique (comme tout génie qui se respecte) entouré de femmes, de ses amis fidèles, Thieriot et Génonville, et de son ennemi l'officier de police Beauregard. J'ai préféré les idées
De Voltaire, ses convictions anticléricales et surtout les références à la philosophie des lumières.
La suite au prochain épisode...
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