Je ne sais pas quoi penser de positif de cette lecture.
Déjà la mise en page est horrible à mes yeux. ZERO dialogue comme on l'entends avec des tirets, des retours à la ligne... tout s'enchaine.
Ensuite... l'histoire... Elle ne m'a pas transpercée, ni même émue. J'ai soupiré un bon nombre de fois, faisant des pauses pendant que Monsieur conduisait en me disant : c'est pas possible, je vais réussir à finir ça ?
Et fort heureusement, c'était en "Lire en grand", car en poche je ne suis même pas certaines que j'aurais tenue bon.
Le fait de répéter sans cesse le nom et le prénom du personnage, le fait que le texte forme cette grosse masse compact qui ne nous permet pas de souffler, ne m'a pas du tout plus.
Alors, ça a dû forcément plaire, pour raflé trois prix littéraire...
Comment ? bah alors là ne me posait pas la question, je ne saurais pas l'expliquer.
Je suppose qu'il faut le lire au moins une fois pour se faire une "idée"... quoi qu'à ce stade je ne sais même pas quoi en penser réellement, hormis me dire : je l'ai lu, et j'y ai perdu 4h de temps... le temps d'un trajet Paris-Allier.
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Un roman. Difficile de dire pourquoi un roman plaît. Un style très original, pas de dialogue, des virgules avec des majuscules après. Des personnages superbes, de femmes, on veut rester avec elles. Des expressions qui font mouche, qui touchent. Très, très bien.
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j'ai traversé le destin de ses trois femmes sans beaucoup de passion, par curiosité je l'ai lu jusqu'à la fin, mais l'émotion n'était pas au rendez-vous.
lu en 2010.
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Rose Bustamente vit sur une île d ‘Amérique du sud, dans sa cabane au bord de l'eau. Elle pêche les poissons volants après avoir gagné sa vie en vendant les charmes de son corps. Un nouveau riche s'installe alors en haut de la colline. Il y fait ériger une somptueuse villa aux 132 marches et décide que la bicoque de Rose lui gâche la vue. Rose va lutter, à la fois contre cet homme riche et impitoyable, et pour élever sa fille Violette, attardée. Celle-ci, à son tour met au monde une fille, Vera Candida, dont elle est incapable de s'occuper. Elevée par sa grand-mère, Vera Candida décide de quitter l'île et sa fatalité quand elle découvre qu'elle est enceinte. Sa fuite mettra-t-elle un terme à cette vie de lutte de ces mères célibataires ? Des pères, il n'en est pas fait mention, ils sont à peine suggérés dans ce roman qui s'attache à ces trois figures féminines. du jour ou Vera débarque dans un foyer pour jeunes mères célibataires, sa vie va changer. Elle prend son destin à bras le corps malgré les difficultés et s'emploie à élever sa fille Monica. Elle va rencontrer Itxaga, l'homme qui va la réconcilier avec la vie et qui saura, petit à petit, l'apprivoiser. le chemin sera long pour Vera, la gamine meurtrie et violée, pour trouver le bonheur et rompre enfin avec la fatalité des femmes mères malmenées par les hommes. Loin de l'île native, la dernière fille, Monica, pourra se construire un destin différent de ses aïeules. Mais qu'en est-il de Vera lorsqu'elle découvre qu'elle est gravement malade ?
Ecrit dans une langue poétique et magnifique, ce roman retrace la vie de trois femmes aux destins si semblables, marqués par une fatalité cruelle et injuste. Ces vies, qui se déroulent dans une île imaginée par l'auteur, sont dominées par une villa obscène et mystérieuse et son propriétaire qui sera le géniteur de Violette et le symbole de l'homme machiste et bourreau.
Dès que Vera quitte l'île et ses histoires, le récit devient plus réaliste, le rythme plus haletant, comme si le contact avec la grande ville affranchissait Vera Candida de son passé.
Derrière la plume émouvante et légère de la romancière, derrière ce conte empli de couleurs et de senteurs exotiques, se profile en filigrane le destin tragique de ces trois femmes qui subissent la loi de l'homme et des traditions. Grâce à Vera Candida, jeune femme obstinée qui veut changer le destin de sa fille et des femmes exploitées, un souffle d'espoir traverse le roman. La description de la condition des femmes en Amérique Latine, qui subissent toutes, et souvent très jeunes, la violence de l'homme, est parfois très dure. Mais Vera Candida est là qui apporte, avec son désir obstiné d'une autre vie, un espoir pour les femmes. Sa rencontre avec Itxaga démontre que la violence masculine n'est pas inéluctable.
Mais, dans ce récit, ce qui emporte, voir envoûte le lecteur, c'est ce style inimitable où alternent poésie onirique et réalisme où les dialogues se mêlent étroitement à la narration., Cette écriture d'une richesse intense, dont la luxuriance nous étonne et nous ravit, contribue au plaisir de la lecture
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Un livre écrit avec le style coloré des sud américains pour raconter une histoire de femmes assez difficile qui pour autant passe bie avec la plume de l'auteur
J'ai adoré
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