Derrière ce titre particulièrement bien choisi, le lecteur attend une révélation extraordinaire à propos de Véra Candida, en réalité
Véronique OVALDE nous entraîne, dans un pays imaginaire quelque part en Amérique du Sud, elle nous raconte, sous la forme d'une fable, l'histoire d'une lignée de femmes, Rose la grand-mère, Violette, la mère, et Véra Candida, la petite-fille. Rose et Violette, subissent leurs destins comme une fatalité, et surtout n'attendent et n'obtiennent rien de positif de la part des hommes. Véra Candida rompt avec cette spirale de la prostitution, de l'asservissement, de la misère, elle quitte le village du malheur de sa mère et sa grand-mère, et avec force, dans une autre ville, se construit une vie laborieuse, qui la conduit enfin, vers le bonheur et l'amour en la personne, du seul " bel "homme de ce livre, Itxaga, le journaliste de l'indépendant, malheureusement, elle est rattrapée par la maladie. le côté fable de ce roman, réside à la fois dans le choix des personnages, leurs noms, leurs activités, leurs vies, les lieux, le pays, les habitations, et dans le style énergique et enchanteur de
Véronique OVALDE, riche de multiples métaphores. Bien que ce livre nous entraîne dans des parts sombres de la nature humaine, sa lecture est un vrai plaisir, et l'on en sort assuré que Véra Candida a montré l'exemple à sa fille Monica Rose et fera d'elle une femme libre.