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J'attaque avec Marius la célèbre trilogie marseillaise de Marcel Pagnol (''Marius'', ''Fanny'' et ''César''). Ces célèbres pièces de théâtre retracent la vie d'un gérant de bar marseillais, César, incarné à l'origine par le grand Raimu, et de ceux qui gravitent autour de lui. Marius est son fils, et bien qu'il ait le rôle titre, il m'a pourtant semblé en lisant cette pièce que c'est bien César qui est au centre de la pièce, et que c'est lui qui incarne le plus la ville De Marseille (du moins le Marseille d'il y a un peu moins d'un siècle). Après avoir découvert Pagnol il y environ deux ans et demi avec les deux premières parties de ses souvenirs d'enfance (''La gloire de mon père'' et ''Le château de ma mère''), c'est un nouveau grand régal que de lire cette fois ses trois pièces les plus connues. ''Marius'', comme les deux autres pièces, est une comédie, et bien que l'humour a fortement évolué depuis lors et que par conséquent les fous rires n'étaient pas vraiment au rendez-vous, j'ai quand même dévoré cette pièce avec le sourire au lèvres de bout en bout, ayant à l'esprit les ''figures'' ayant incarné les célèbres Panisse, Escartefigue, Marius, Fanny et bien sur César, pour ne citer qu'eux. Non pas que j'ai déjà vu les films, ce n'est pas le cas, mai je n'ai pu m'empêcher durant ma lecture de faire des pauses pour aller voir sur youtube les plus célèbres extraits du film adapté de la pièce. Ca se lit rapidement et il y a une vrai histoire, une vraie profondeur, ce n'est pas seulement un pièce à sketchs. Une très bonne lecture pour commencer l'année, d'autant que mon édition (éditions Pastorelly, reliée) contient une plutôt longue mais très intéressante introduction de Pagnol lui-même qui raconte comment s'est formée la pièce, avec un plus un beau portrait de la personalité de Raimu. Je fais une pause d'un livre et je lis ''Fanny''.
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Lu dans le cadre du challenge multi-défi 2019.
Me voilà bien partie pour dévorer la trilogie de Marcel Pagnol. Je partais à reculons mais avec le challenge j'ai dépoussiéré un classique de la littérature française.
Je l'avoue au début j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire de Marius. Je connaissais un peu vaguement le thème de la pièce de théâtre.
Après mon début de passage à vide, on rentre vite dans l'histoire. On s'imagine à Marseille, dans un bar avec un bon accent du Sud et les Cigales qui chantent. J'ai même pensé à ma partenaire de lecture…
Donc, je vais continuer sur ma lancée car j'adore le message véhiculé par Marcel Pagnol. Je veux savoir comment cette saga familiale va prendre fin. On sent les secrets de famille qui se profile….
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Je ne suis jamais déçue par la plume de Marcel Pagnol.

Après avoir lu ses récits d'enfance, je voulais découvrir ses pièces de théâtre. Je n'ai pas l'habitude de de pièces, alors mon avis est celui d'une novice.

J'ai adoré. Marius, tome 1 d'une trilogie est une pièce passionnante, touchante et pleine d'humour. Je suis passée du rire à une profonde tristesse en quelques pages.

La romance entre Marius et Fanny est compliquée, mais si belle. Quelle plus grande preuve d'amour que le sacrifice pour l'autre ?
Marius prêt à abandonner son rêve pour Fanny.
Fanny prête à le laisser partir alors qu'elle le veut à ses côtés. C'est vraiment magnifique.

La façon d'écrire de Pagnol, que ce soit une biographie ou une fiction est toujours remarquable !
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Après avoir lu L'eau des collines ainsi que Souvenirs d'enfance, il me tardait de retrouver la plume simple mais si belle de Pagnol. C'est maintenant chose faite avec Marius qui vient ouvrir le bal de la trilogie marseillaise. J'ai de nouveau adoré, tout comme j'ai apprécié renouer avec un genre que je ne connais que fort peu : le théâtre.

Direction le Vieux-Port de Marseille, dans les années 20. Nous suivons principalement Marius, un jeune homme qui travaille dans le café de son père (César). Il a le goût du large et de la mer, ce qui est une pure folie aux yeux de son entourage. Seule Fanny, la petite marchande de coquillages, semble le retenir à quai. Un amour partagé, même si notre héros rêve plus que tout d'embarquer afin de faire le tour du monde. Puis un beau jour, Fanny reçoit une demande en mariage inattendue, ce qui risque de faire du ramdam dans le coeur de nos deux amoureux.

Comme j'aime les écrits de Pagnol ! Il y a toujours ce côté chaleureux, humain et touchant qui me plaît tant. Nous découvrons ici l'amour de Fanny pour Marius, l'amour de Marius pour la mer, mais également la tendresse paternelle avec César qui aimerait tant garder son fils auprès de lui. Et puis il y a les autres (Panisse, Escartefigue ou encore Honorine) qui viennent boire des verres au Bar de la Marine, assistent aux colères de César, jouent aux cartes ou se lancent dans de fameuses joutes verbales. Cette pièce de théâtre sent bon le soleil, les apéros en terrasse ou encore l'accent chantonnant du Sud. C'est aussi l'occasion de voyager dans le temps, de retrouver les moeurs ainsi que le phrasé d'une époque désormais révolue.

Certaines scènes sont bien évidemment emblématiques, quand d'autres ne manquent pas d'humour. Je pense au fameux « quatre tiers » ou encore à la réplique « Tu me fends le coeur ». Cette lecture fut un voyage dépaysant entre tendresse, mélancolie et humour. Il me tarde bien évidemment de lire la suite (Fanny) afin de découvrir ce que deviennent tous nos personnages.
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Une pièce de théâtre vite lue dans un style agréable pour moi qui a toujours des difficultés à m'intéresser à ce genre littéraire (que ce soit au niveau de la lecture ou sur scène). J'attends désormais de pouvoir lire la suite... et ainsi poursuivre ma découverte des oeuvres de Pagnol.
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Il me semble que tout bon français bibliophile qui se respecte se doit de lire au moins une oeuvre de Marcel Pagnol. Personnellement, je ne connaissais de celles-ci que les adaptations cinématographiques, qui m'avaient beaucoup plu. C'est pour ces deux raisons que je me suis lancée dans la lecture de cette célèbre pièce de théâtre.

Est-ce vraiment nécessaire d'en rappeler l'histoire? Je crois que tout le monde a entendu parler du petit bar Marseillais, du bon vieux César, de l'ingénue Fanny, du séduisant Marius, du riche Panisse et de l'histoire qui les lie.

Une pièce très agréable à lire, pleine d'humour et de vérité, avec des personnages tous très attachants. le genre de textes qui nous collent un sourire attendri et nostalgique aux lèvres.
Ainsi, Marius marquera ma première rencontre avec le grand Monsieur Pagnol!
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Marius est le premier titre de la trilogie marseillaise de Pagnol. La pièce se déroule dans les années 1920 dans un bar situé sur le vieux-port de Marseille, le Bar de la Marine. César, le patron, vit avec son fils Marius. Ce dernier est partagé entre son amour pour Fanny, qu'il connaît depuis toujours, et son désir de prendre la mer et de voyager.

En lisant ces quelques pages, le lecteur qui connaît le film réalisé en 1931 par Alexander Korda ne peut s'empêcher d'entendre, avec bonheur, les voix de Raimu, Charpin, Orane Demazis et Pierre Fresnay.

Comme toujours avec Marcel Pagnol, on rit et on pleure. On se délecte des morceaux cultes comme la partie de carte, qui témoignent d'un sens absolu du dialogue. Les répliques sont connues et continuent d'amuser. César est un personnage extrêmement attachant. Son sens de la répartie, son humour, sa bonhomie, sa générosité en font un des personnages les plus forts de l'oeuvre de Pagnol. Quant à Marius et Fanny, ils sont touchants dans leur naïveté, dans leur découverte de la vie et de l'amour. Chacun est tiraillé par l'amour, la passion et le sens de l'honneur. Chacun est prêt aux plus grands sacrifices par amour.

C'est toujours un plaisir de retrouver la plume chantante de Marcel Pagnol, qui loin de se cantonner à l'image d'auteur régionaliste, fait partie des plus grands écrivains français, capable de cacher sous des lignes pleines d'humour et de réparties brillantes, la plus grande poésie et la plus grande émotion.

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Ce premier volet de la trilogie marseillaise est une fabuleuse histoire d'amour. L'amour de deux jeunes gens, mais aussi celui d'un père pour son fils, d'une mère pour sa fille ou encore celui qui lie des amis de toujours. Un langage bien de chez nous, des beaux sentiments mais aussi des sacrifices, mais toujours faits par amour.

Marcel Pagnol a écrit cette pièce de théâtre dans les années 1920, quelle audace d'avoir mis en avant l'histoire d'une femme qui tombe enceinte hors mariage mais qui reste digne. Jamais il ne diabolise Fanny, l'amoureuse qui a oser se donner à Marius. Une vision moderne étant donné qu'à l'époque une femme qui avait ce genre de comportement était vouée à porter une pancarte « femme perdue » à vie, métaphoriquement parlant. Alors bien sur Fanny n'élève pas seule son enfant. Elle doit cacher son « crime » en épousant quelqu'un au plus vite. Mais nous, lecteur, connaissons le fond des choses et jamais nous ne lui en voulons. Bien au contraire, son sacrifice, avoir laisser partir Marius, et surement la plus belle preuve de son amour pour ce dernier et c'est ce qui fait qu'on s'attache à ce personnage féminin.

Mais il n'y a pas qu'elle. Ce roman fait aussi la part belle à César ( à jamais Raimu dans ma tête), un père veuf un peu bourru mais tellement attachant. Resterons dans les mémoires de nombreuses répliques : Je t'aime bien / Tu me fends le coeur / Les quatre tiers etc…

En conclusion « Marius » sent bon la Provence, l'amour et l'amitié. Une véritable régal à lire et à relire.
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Marius aime Fanny et Fanny aime Marius. Cela aurait pu être simple, et pourtant c'est compliqué. Cela aurait pu être une mignonne mais banale histoire d'amour, mais il n'en est rien. M. Pagnol en a décidé autrement. Ainsi, c'est même tragique, car il en faut bien du courage pour laisser partir l'être aimé, pour son bonheur ; pour ne pas le retenir, contre son malheur.

Marius, fils de César, travaille au bar avec son père. Mais au port de Marseille, il en voit naviguer des bateaux, et des marins qui s'en vont et qui reviennent, au gré des marées, au gré de voyages extraordinaires, à la découverte de contrées lointaines et exotiques. Lui vient alors l'envie d'ailleurs, ce goût de l'aventure. Ce besoin grandissant et obsédant d'émancipation, loin d'un père aimant, mais un brin tyrannique. Et Fanny, la belle et douce Fanny, qui aime, qui tente de comprendre cette folie et qui ne souhaite ni devenir un lot de consolation, ni un choix par dépit…

Un récit touchant, émouvant. Un classique !

Je me souviens lorsque j'en regardais l'adaptation cinématographique sur Gulli, lorsqu'elle était diffusée, il y a de cela quinze ans…

Cette pièce de théâtre sent bon Marseille, son soleil, ses écumes, ses apéros et son accent chantonnant, si caractéristique. Nous sommes dans les années 20 et c'est toute une époque que l'on revisite. Ses moeurs, ses modes de pensées qui nous semblent, à nous, bien obsolètes désormais !

Un voyage dépaysant et agréable, entre tendresse, humour et mélancolie !

Challenge Multi-Défis 2023
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On oublie souvent qu'avant d'être un film inoubliable « Marius » a été une pièce de théâtre, créée en 1929 par les mêmes interprètes. La distribution de départ devait être différente : Raimu était bien pressenti, mais pour le rôle de Panisse. Les rôles de Marius et Fanny auraient dû être joués par Victor Francen et Gaby Morlay, mais ils n'auraient pas tenu « l'assent » tout le long de la pièce. Pierre Blanchar, sollicité, n'étant pas libre, Pagnol prit le risque de faire appel à Pierre Fresnay, immense acteur, mais plutôt éloigné du type marseillais de Marius. Mais à force de travail, Fresnay fit un Marius inoubliable. Quant à Orane Demazis, compagne de l'auteur à l'époque, elle trouva naturellement sa place. Charpin accepta d'être engagé, mais à la seule condition d'avoir le rôle de Panisse. Pagnol accepta et se gratta la tête en se demandant comment Raimu allait le prendre. Mais celui-ci prit les devants et dit que finalement il se verrait mieux en en César qu'en Panisse.
L'histoire est connue de tout le monde, et dans tout le monde : le Bar de la Marine, tenu par César et son fils Marius, a ses clients privilégiés : Panisse, Escartefigue, Monsieur Brun et Innocent Mangiapan le chauffeur du ferriboite. Non loin de là, Honorine et sa fille Fanny vendent les coquillages. Marius aime Fanny, Fanny aime Marius, mais Marius a, chevillée au corps, l'envie de partir en mer. Au petit matin, le bateau « la Malaisie » a un marin de plus, et le Bar de la marine, un garçon de moins. Fanny reste seule. le patron du Bar, César, le père de Marius, et ses amis Panisse, qui a demandé la main de Fanny, Escartefigue, Monsieur Brun et le chauffeur, ainsi qu'Honorine, vont devoir faire face à la situation.
Pagnol a ceci de particulier c'est que chez lui, la forme et le fond, tout en étant complémentaires, sont toujours en équilibre instable : il n'en faudrait pas beaucoup pour tomber soit dans la plus truculente des galéjades, soit dans la plus noire des tragédies. Il faut un talent fou à l'auteur pour maintenir cet équilibre entre un texte coloré, sensuel, charnel, un langage non seulement parlé mais vécu, et une situation qui peut à tout moment basculer dans le mélodrame et peut-être même le drame passionnel. Car les esprits s'échauffent vite, et il y a de la violence latente chez ces personnages dont la sensibilité est à fleur de peau. Il faut également un talent fou aux acteurs pour suivre l'auteur sur ce terrain : chacun des personnages a une personnalité propre, extravertie ou intravertie, capable de s'épanouir dans la bonne humeur, comme de sombrer dans la tristesse ou d'éclater dans la colère. Chez Pagnol, il faut une sensibilité extrêmement affinée pour saisir la vérité de ces personnages, et surtout « jouer juste », sans faire d'excès ni dans un sens ni dans l'autre, au risque d'enlever tout le sel de la pièce, ou même de la dénaturer. Voilà pourquoi, « Marius » est un chef-d'oeuvre : c'est la rencontre entre un auteur, son oeuvre, ses acteurs et son public.
Et puis « Marius » c'est la création d'un mythe : la Provence de Pagnol. Moins intemporelle que celle de Daudet, plus souriante que celle de Giono, cette Provence-là est plus moderne, c'est la Provence de la ville, et profondément humaine (on comprend tout ce que le merveilleux réalisateur Robert Guédiguian doit à Pagnol). Les personnages appellent l'empathie, parce qu'ils nous ressemblent et parce qu'ils brassent des sentiments que nous connaissons, des situations que nous avons vécues ou que nous pourrions vivre, et la générosité, l'humanité dans lesquelles baigne la pièce, portent en elles une puissance d'émotion considérable. Certains ont reproché à l'auteur d'avoir insisté sur le côté folklorique, le côté carte postale, pour donner à la pièce une couleur locale à nulle autre pareille. de ce côté-là, on peut dire que c'est réussi, mais je doute que ce soit dans ce but que la pièce a été écrite. N'est-ce pas plutôt pour Pagnol un hommage appuyé à son pays natal, et de plus à ses comédiens qui le représentent si bien ?
Té, on va se le revisionner le Marius, en sirotant un pastis, peuchère ! Oh, monsieur Brun, gardez-nous quelques olives, on arrive !
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