Lorsque
Topaze est monté, pour la première fois le 9 octobre 1928 au théâtre des variétés, avec André Lefaur dans le rôle titre,
Marcel Pagnol ne sait pas encore que sa pièce, qui n'est pas la première (avant, il y a eu
Les marchands de gloire et
Jazz), est une porte ouverte vers la gloire.
Lui qui, un an plus tôt, était encore prof d'anglais, découvre le succès: 800 représentations et, dès l'année suivante, en 1929, c'est l'enchaînement avec
Marius...
Topaze, c'est donc la pièce fétiche de
Pagnol, qu'il portera deux fois à l'écran avec l'inoubliable Fernandel pour interpréter - que dis-je : pour personnifier - ce personnage d'instituteur honnête, naïf que, j'imagine,
Pagnol avait tiré de lui-même.
Que dire d'un monument pareil ? le premier acte, très long (18 scènes, et plus du tiers de la pièce), qui se déroule dans une école primaire, est une succession de scènes d'anthologie dont certains passages sont quasiment passés dans le langage courant.
C'est drôle, incisif, et
Pagnol met ici au point ce qui sera sa marque de fabrique, cet humour à deux niveaux, gentil en surface, acide et un peu désespéré en dessous. Il y met également en scène des enfants, et dieu sait s'il savait mettre en scène les enfants !
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