Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Je suis bien contente de ne pas avoir terminé ce roman dans le tram, je n'aurais pas été à l'aise de pleurer comme un enfant devant tant de personnes. "le petit garçon qui voulait être Mary Poppins" est un condensé d'émotions qui a su me toucher au plus profond de moi. Ce roman est magique, il vous emporte loin de votre quotidien comme Mary Poppins. Pas besoin de chanter supercalifragilisticexpialidocious, il suffit de suivre Guille et on est transporté dans son monde. La magie de ce livre côtoie la poésie à chaque page et il est impossible de faire la connaissance de ce petit Guille sans ressentir un profond attachement, une envie irrésistible de le serrer fort dans ses bras est présente tout au long du livre. Je sens que je vais offrir ce roman à de multiples reprises, ce petit Guille va en faire fondre plus d'un. Muchas gracias Alejandro Palomas por esta hermosa y conmovedora novela.

Guille, garçonnet de 9 ans, se prend pour Mary Poppins comme son titre l'indique. Donc, repousse les jeux de garçons ce qui inquiète l'institutrice qui provoque des séances de psy. Mais pourquoi est-il à ce point dans l'imaginaire ? Est-ce parce que sa mère, hôtesse de l'air, est absente pour très longtemps ? Pourquoi son père pleure chaque nuit devant son écran d'ordinateur ? On le saura au fil des différents narrateurs qui ont leurs chapitres. Lecture agréable et distrayante malgré que je ne sois pas si emballée que mes amis de Babelio. Est-ce à cause de l'écriture ou des critiques élogieuses qui l'a fait porter haut avant de le lire ? Plus pour ados, je pense.

Guillermo, surommé Guille, est un petit garçon de 9 ans qui vit en Espagne. Depuis quelques mois, il vit seul avec son père, au chômage. Sa mère, hôtesse de l'air, est partie travailler dans une compagnie à Dubaï. Petit garçon très sensible et rêveur, vif et intelligent, Guille n'a pas beaucoup d'amis et voue une adoration sans limite à Mary Poppins. D'ailleurs, quand sa maîtresse lui demande ce qu'il veut faire plus tard, il répond : « Je veux être Mary Poppins ». Ce qui laisse sa maîtresse pour le moins perplexe devant ce garçon si particulier qu'elle a du mal à comprendre. Elle entrevoit justement derrière le sourire heureux de Guille une autre réalité. Mais laquelle ? Elle décide alors de l'envoyer consulter la « conseillère d'orientation » de l'école, Maria.

« Le petit garçon qui voulait être Mary poppins » est un pur concentré de tendresse et de douceur. Dans ce récit de l'enfance, de l'importance des rêves et de l'imaginaire, Guille est un enfant envers qui le lecteur ressent immédiatement une profonde tendresse. Son monde, peuplé de magie et de fées, est celui que sa mère lui a construit à travers les histoires qu'elle lui racontait. Son père Manuel, quant à lui, a du mal à cerner ce fils qu'il considère comme trop efféminé. Mais est-ce bien là le problème ? Comme le dit justement la maîtresse Sonia, le sourire de Guille ne laisse émerger que le haut de l'iceberg. Et derrière ses dessins d'enfant se cache une réalité que le petit Guille a d'ores et déjà bien comprise.
Ce roman choral où le lecteur peut suivre le cheminement des adultes - notamment celui de Maria, la conseillère d'orientation - et de Guille propose une intrigue où l'enfance et la relation père-fils sont mises en avant. le personnage de la petite Nazia, amie de Guille, ajoute à cette thématique où les enfants sont parfois trop vite arrachés à leurs rêves pour entrer dans le monde des adultes. On pourrait parfois craindre de tomber dans une certaine mièvrerie. Alejandro Palomas évite cet écueil : son récit simple et subtil est porté par des personnages extrêmement touchants, dont chaque geste et expression sont décrits avec une extrême justesse.

Joli cadeau de Babelio que je remercie pour cet instant de douceur et de sensibilité.

Très grand coup de coeur pour ce roman ! Mon attachement immédiat pour le petit Guille n'a fait que s'accroître au fil des pages jusqu'à me faire pleurer avant de le quitter. Bien que l'histoire soit différente , ce roman m'a rappelé " En attendant Bojangle" d'O. Bourdeaut parce qu'ils parlent tous les deux d'amour fou. Cet amour qui emporte tellement loin qu'il est parfois impossible de revenir. C'est aussi ce cocon particulier, un univers à lui seul que constitue ,dans les deux roman le trio mère, père et enfant. Ce qui se passe pour Guille avec ses parents est d'une charge émotive magnifique et il est certain que sans Mary Poppins rien n'aurait été possible ! En dire plus sur l'histoire serait saccager le plaisir des futurs lecteurs....

Après avoir vu passer ce livre à de multiples reprises sur Babélio et avoir lu plusieurs critiques élogieuses, j'ai enfin réussi à mettre la main dessus à la médiathèque et n'ai pas été déçue de ma lecture.
Guille est un drôle de petit garçon : fan de Mary Poppins et de comédies musicales, il vit maintenant seul avec son père, sa mère hôtesse de l'air ayant dû quitter l'Espagne pour aller travailler à Dubaï. Mais quand son institutrice est alertée par quelques réflexions étranges et qu'une psychologue scolaire essaie de l'aider, le lecteur découvrira avec elles les lourds secrets que cache Guille.
Moi qui craignais que ce livre soit un peu trop feel-good et guimauve pour moi, j'ai finalement été comme les précédents lecteurs happée par l'histoire de Guille. L'auteur a trouvé le ton juste pour se mettre à hauteur d'enfant et nous faire partager la vision du monde d'un petit garçon entre vrais et faux secrets, jeux enfantins et réalités plus dures de la vie des adultes. La forme du roman, écrit de manière chorale en donnant la parole successivement à Guille, à son institutrice, à la psychologue qui sent que quelque chose cloche et essaie de le découvrir sans le brusquer et enfin à son père, permet de faire coexister la parole des petits et des grands. le lecteur s'identifie à la psychologue et souhaite qu'elle réussisse à résoudre à temps l'énigme de la vie de Guille, avant le fatal spectacle de fin d'année auquel il accorde tant d'importance.
C'est un livre très agréable à lire et qui se lit vite, difficile de le poser avant la fin tant on a envie de connaître le dénouement. Tout sonne juste et l'auteur excelle à transmettre les émotions sans aucune mièvrerie alors que le sujet n'était pas facile. Une belle lecture, rafraichissante et originale !

Alejandro Palomas m'avait fait rire dans son premier roman intitulé « Une mère » ; là, il m'a émue profondément...
L'absence est de nouveau la problématique centrale du récit. Ici c'est la maman de Guille qui manque à l'appel : elle a accepté le travail d'hôtesse de l'air pour une ligne d'aviation basée à Dubaï. le petit garçon de neuf ans et son papa sont donc obligés de s'adapter à une vie à deux, pas forcément évidente dans une société aux moeurs latines, dans laquelle les hommes doivent être forts et virils. Alors quand le petit garçon demande à faire de la danse plutôt que du rugby, et que, surtout, il s'entiche du personnage de Mary Poppins, tout le monde s'inquiète.

Le récit est polyphonique, le narrateur étant tour à tour le petit Guille, Manuel, son papa, et Maria, la conseillère d'orientation de l'école qui va s'intéresser à ce petit garçon qui tient absolument à jouer le rôle de Mary Poppins dans le spectacle de fin d'année de l'école, avec son unique amie Nazia, une petite Pakistanaise tout juste arrivée dans le quartier.

On ne peut qu'être touché par les mots puérils de Guille, l'innocence de son regard de petit garçon sur le monde compliqué des adultes. Vient le moment où la malle aux secrets va s'ouvrir pour que tout le monde puisse démêler le vrai du faux : « Quand on cherche la vérité depuis longtemps, c'est le jour où on la découvre enfin qu'arrive le plus difficile : savoir quoi en faire. »

Et la dernière page s'est tournée, déjà, le coeur gros, mais sûre que ce petit bonhomme restera dans ma mémoire de lectrice un moment…

Guille, garçon de neuf ans, intègre une nouvelle école. Sa nouvelle institutrice Sonia s'inquiète de le voir si souriant. Elle pressent que ce sourire, cette bonne humeur est la partie visible de l'iceberg. Elle rencontre le papa et l'informe qu'elle aimerait que Guille rencontre Maria, la conseillère d'orientation (psychologue). Bien que réfractaire à cette idée, le père accepte.
On découvre la partie immergée de l'iceberg au fur et à mesure des rencontres entre Maria et Guille.
J'ai dévoré ce livre et comme on dit au Canada, suis tombée en amour de cette histoire. Ce petit garçon, passionné par Mary Poppins, contrairement à ce qu'on pourrait croire, a bien les deux pieds sur Terre même si son monde imaginaire prend une place Importante dans sa vie.
J'aime aussi la construction de ce livre qui nous éclaire progressivement mais juste pas assez pour que nous ayons envie de tourner la page suivante et zut, flûte... cette magnifique histoire est déjà terminée. Je l'aurais volontiers prolongée car en immersion dans cet univers, je m'y sentais tellement bien.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré la rencontre avec ce petit garçon et ne peut que vous conseiller cette lecture. Vous vous souvenez du goût de votre bonbon préféré ? Et bien, ce livre a eu le même effet sur moi ;-)

Guillermo a surpris son institutrice en lui avouant que, plus tard, il voulait être Mary Poppins. Que cache ce désir ? María, la psychologue va essayer de comprendre.
Roman chorale, Guille, Sonia, María ou Manuel nous donnent leur point de vue pour une même situation. le titre peut sembler étonnant mais il prend tout son sens à la fin du roman.
Un conte des temps modernes, avec des bonnes fées, l'institutrice et la psychologue, un dénouement heureux. Un roman plein d'amour, de tendresse, de rêve, d'imaginaire, de différence, d'acceptation, de manque.
Si ce n'est déjà fait, lisez ce livre. On en ressort heureux et soulagé.

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Énorme coup de coeur pour ce roman qui m'a séduite par la couverture et le titre. Je n'ai même pas lu le résumé et je crois que c'est le mieux. Cela permet de se laisser emporter par l'histoire et de découvrir au fur et à mesure la vie du petit Guillermo. J'ai beaucoup aimé le rythme du roman entre les différents narrateurs. Mon coeur a vibré et tremblé pour ce petit garçon. Incroyable que ce petit roman soit aussi fort en émotion. Je nai rien d'autre à dire que: "Dépêchez vous de le lire".

C'est l'histoire de Guille, 9 ans, et de son père qui a du mal à le comprendre.
C'est un conte raconté à plusieurs voix avec une petite intrigue que nous devinons rapidement mais cela n'est pas le plus important.
C'est très simple à lire mais nous sommes un peu ensorcelés par l'intimité et la tendresse qui se dégagent du récit.
La scène de fin est formidable.
On referme à regret ce petit bijou de délicatesse.