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4,15

sur 733 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Guille, diminutif de Guillermo, est un petit garçon solitaire de 9 ans, très sensible. Il n'aime pas jouer au foot avec les autres garçons de l'école. Sa seule amie est sa voisine Nazia, petite fille pakistanaise. Après l'école, ils vont souvent chez lui, faire leurs devoirs ensemble. Un jour, la maîtresse, Mlle Sonia, demande à chacun des élèves de répondre à la question suivante : quand je serai grand, je veux être..., Guille affirme : "Moi, je voudrais être... Mary Poppins". Une fois les élèves sortis en récréation, l'institutrice le retient et discute un peu avec lui, tentant de savoir pourquoi un tel choix. Elle sent confusément que cet enfant a besoin d'aide et cache un secret. Elle sait qu'il vit seul avec son père, sa mère étant partie. Elle pense qu'une rencontre avec la psychologue scolaire pourrait lui être bénéfique, et après un entretien avec le père et son accord, l'institutrice et la psychologue Maria vont tenter de découvrir ce mystère que Guille, cet enfant fragile essaie de cacher sous une apparence tranquille et enjouée. Pourquoi Guille a-t-il tant besoin de ce pouvoir de Mary Poppins ?

Alejandro Palomas, auteur espagnol que je découvre m'a embarquée dans un roman original, plein de tendresse, de subtilités, de sensibilité. Impossible de ne pas s'attacher à ce jeune héros si fragile, si touchant, qui a su trouver sa force dans Mary Poppins, c'est à dire dans l'imaginaire. Quand tout va mal et qu'on a besoin d'aide, Mary Poppins n'a qu'un mot magique à dire pour tout changer, même si ce mot est très compliqué à dire : Supercalifragilisticexpialidocious ! Cette foi désarmante est vraiment bouleversante.

L'auteur donne à chaque chapitre le nom du personnage qui va prendre la parole. C'est ainsi que vont intervenir les pensées de Guille bien sûr, de Sonia l'institutrice et de Manuel Antùnes le père, mais surtout ensuite, en alternance celles de María la psychologue et de Guille. Chaque point de vue sur le quotidien du garçon et de son père permet de mieux saisir la difficulté qu'ils ont à vivre ensemble et comment l'un et l'autre vivent l'absence, pour l'un de sa mère et pour l'autre de sa femme.

Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins est un roman qui, une fois commencé, ne peut être reposé, tant on est happé par l'histoire de cet enfant intelligent, oh combien émouvant, tellement fragile, mais tellement fort, si naïf et en même temps si mature. le père Manuel, quant à lui, bougon, blessé et dépassé est lié à son fils par un amour unique. Par chance, Sonia et Maria, ces deux femmes magnifiques ont compris très vite que ce père et ce fils souffraient anormalement et cachaient la face immergée de l'iceberg.

C'est avant tout un roman sur l'amour, le manque, le vide, le rêve, la puissance de l'imaginaire mais où le thème de la différence est également abordé de façon très sensible avec Guille, cet enfant mystérieux, pas ordinaire, que les autres fuient et avec son amie Nazia, pakistanaise dont les conditions de vie sont décrites de manière très fine et très sensible.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Quelle histoire ! Quelle fin !
Alejandro Palomas, bien traduit par Vanessa Capieu, a réussi un roman magnifique sur l'enfance, le monde des adultes et les problèmes causés par la disparition d'un être cher.
Le récit est vif, bien rythmé et c'est un régal de lire ce Guille (Guillermo), garçon de 9 ans, passionné par l'histoire de Mary Poppins que sa mère lui racontait depuis tout petit. Ses formules, ses réflexions sont savoureuses et pleines d'une lucidité admirable.
Côté adultes, il y a son père, Manuel, Sonia, la maîtresse, et surtout María, la psychologue scolaire, présentée à l'enfant comme une conseillère d'orientation.
L'essentiel du livre se passe entre Guille et María et si j'ai été accroché à l'histoire dès les premières pages, j'ai été passionné par l'échange entre l'enfant et l'adulte qui tente de percer le mystère. María s'investit de plus en plus mais Guille n'est pas en reste jusqu'aux dernières pages se terminant sous un violent orage. Il y a aussi Nazia, la copine de Guille d'origine pakistanaise que son frère veut marier à un oncle âgé de trente-deux ans. Tous les deux, ils doivent jouer une scène de Mary Poppins à la fête de l'école mais Nazia n'arrive pas à dire la formule magique : Supercalifragilistricexpialidocious. Guille rêve aussi d'imiter Billy Elliot alors que son père veut l'inscrire au rugby pour l'endurcir… Impossible d'en dire plus…
Tout de même, je reproche une chose à la version française : le titre. Intituler le roman : le petit garçon qui voulait être Mary Poppins, induit en erreur. Personnellement, cela ne me donnait guère envie de lire ce roman alors que le sobre titre espagnol, Un hijo (un fils) est bien plus éloquent. Certes, Mary Poppins et sa légende ont une importance énorme pour Guille mais le drame que vivent un père et son fils, est bien plus profond qu'un titre paraissant léger.
La maturité dont fait preuve Guille, est impressionnante et permet à chacun de réfléchir à ce qu'il faut dire ou cacher aux enfants lorsque survient un drame.
La réponse est dans le livre. Lisez-le ! N'hésitez pas !
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"supercalifragilisticexpialidocious"
C'est la formule magique de Mary Poppins. Une vraie calamité, cette formule, mais si vous la récitez dix fois sans vous tromper, vous verrez Mary Poppins descendre des nuages, pendue à une main à son parapluie, avec son grand chapeau, son sourire étincelant, ses grosses chaussures, sa joie inébranlable ; tout de suite les choses vont s'arranger pour vous, et les catastrophes s'éloigner.
Prononcée à l'envers, la formule magique marche aussi. Mais il ne faut pas se tromper non plus.
"supercalifragilisticexpialidocious"
Parce que la vie n'est pas simple pour Guille, notre petit bout d'homme. Et il a bien besoin de cette formule magique pour retrouver sa maman qui a rejoint les sirènes ; sa maman qui lui manque tellement qu'il ressent comme un grand vide à la place du coeur ; pour chasser cette immense tristesse qui rend le visage de son papa tout gris ; pour aider sa copine Nazia qu'on veut marier au Pakistan avec un gros monsieur moustachu.
Quand tout va mal, et qu'on a besoin d'un peu d'aide, il n'y a que Mary Poppins
"supercalifragilisticexpialidocious"
Guille l'a vue pour de vrai à Londres, Mary Poppins. En le décoiffant, elle lui a dit qu'en cas de problèmes, il pouvait l'appeler. Alors !
Elle a mis du temps, la psychologue pour tout comprendre. Malgré tous les dessins de Guille qu'elle regardait toujours en fronçant les sourcils.
On a envie de le prendre par la main le petit Guille, puis de lui ébouriffer les cheveux, comme a fait Mary Poppins. Et la petite Nazia aussi, on a envie de la prendre par la main.
Un très beau livre, triste, touchant, tendre, drôle. À hauteur d'enfant. Les adultes ont beau essayer, ils ne le sont pas toujours, eux, à la hauteur.
Un livre qui fait « comme mal au ventre mais différent », si vous voyez ce que je veux dire…



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Lorsque Guillermo répond avec l'honnêteté de l'enfance à la question « quand je serai grand, je veux être… », un signal d'alerte s'allume dans l'esprit de l'institutrice. Se distinguant des destins de footballeurs, princesses ou tennismen, l'enfant veut être Mary Poppins. Parce qu'elle peut voler, et qu'elle existe puisque Guillermo l'a rencontrée à Londres, en vrai, dans un théâtre. Et qu'elle lui a confié un secret. Et surtout elle est la seule à pouvoir remédier avec sa magie aux problèmes de la vie. Et la suite du roman, démontrera qu'ils ne sont pas fictifs, ces problèmes. de bons gros problèmes d'adultes que les enfants subissent de plein fouet.

A travers le discours naïf de Guillermo, et les commentaires de la psychologie chargée de mettre en lumière la partie cachée de l'iceberg, les thèmes abordés sont multiples. le deuil, le mensonge bien intentionnée, les mariages forcés, le regard de l'autre, la souffrance de l'absence…


Lorsque Alejandro Palomas donne la parole à l'enfant, il le fait avec une grâce et une authenticité admirable. C'est pareil pour les autres personnages, ce qui rend le roman vivant et jamais mièvre ou ennuyeux. L'écriture est vraiment convaincante.

Et pour ce qui est de la fin, que je ne dévoilerai, pas, je préfère cependant suggérer de se munir de mouchoirs, et d'éviter de terminer le livre en public!


Très belle découverte d'un auteur tout en sensibilité, traitant de sujets graves avec beaucoup de style et d'empathie
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'avais besoin de magie, de légèreté. Je me devais de lire ce roman, un jour, peu importe quand, un jour... Et j'ai pris une claque.
J'aime le style narratif, une seule histoire racontée par plusieurs personnages avec des points de vue différents. Ce roman bienveillant m'a plongé dans une bulle de douceur, d'élégance. J'ai rapidement compris de quoi il en retournait, ce qui ne m'a pas empêché d'être ému, les personnages sont attachants, bien construits. Une vague d'émotions.

Guillermo, « Guille », un garçon de neuf ans vit seul avec son papa. Sonia la maîtresse d'école demande à la classe ce qu'ils aimeraient faire quand ils seront plus grands, Guille veut être Mary Poppins. Au fil du temps, Sonia décèle des blessures enfouies, cet enfant va trop bien et l'oriente vers Maria la psychologue de l'établissement scolaire, « c'est seulement les meilleurs qui viennent ici ».
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Guille , jeune garçon, fréquente une nouvelle école depuis peu. Les autres le jugent particulier et le mettent à l'écart. Plus tard, il voudrait être Mary Poppins.
Sa maîtresse, Sonia est intriguée par ce rêve et elle l'envoie s'entretenir avec Maria, la psychologue de l'école.
Elles sont toutes deux désireuses de découvrir le mystère de Guille qui semble joyeux pourtant.
Le papa Manuel vit seul, Guille perçoit une grande tristesse chez lui. La maman, Amanda est hôtesse de l'air. Elle a dû partir à Dubaï pour exercer son métier et faire rentrer de l'argent dans la famille. Elle envoie de longues lettres à Guille
Amanda aime les contes et les transmet à son petit garçon. La dernière fois qu'il l'a vue avant son départ pour Dubaï, ils sont allés voir un spectacle avec Mary Poppins avec qui il s'est entretenu dans sa loge. C'est difficile pour un enfant de faire la différence entre le rêve et la réalité.
Dans le cas de Guille, le rêve semble l'aider beaucoup dans sa vie de tous les jours.
Dans le roman, la parole est donnée à Guille, Sonia l'institutrice, Maria la psychologue, Manuel le père qui se partagent les chapitres.
Ils sont tous criants de vérité. le style d'expression de Guille est craquant : on a l'impression qu'un enfant parle avec énormément de profondeur et en même temps, une grande naïveté.
J'ai mis beaucoup de temps à me procurer le livre que j'admirais pour sa couverture en plus.
Il me semblait trop fantaisiste, trop rêveur.
Et bien non, ma lecture m'a enchantée au point de ne rater aucun mot et de m'immerger totalement dans le monde de ce petit bonhomme.
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Supercalifragilistic…etc
Quel souvenir d'enfance ! Mary Poppins et le rangement des armoires qui se fait tout seul, Mary Poppins et les excursions dans un parc, sur les toits, à partir de dessins sur le trottoir…
Ah ! Que j'aimais cette magie !

Le petit Guille l'aime aussi énormément, au point qu'il voudrait ETRE Mary Poppins, et non être COMME Mary Poppins. Son institutrice trouve cela très bizarre, et suggère que la psychologue de l'école s'en occupe un peu, histoire de voir si Guille ne cache pas un iceberg derrière son sourire toujours épanoui.
C'est vrai, il vit seul avec son père depuis que sa maman a été embauchée comme hôtesse de l'air à Dubaï pour six mois. Elle lui manque, sa maman, terriblement. Et son papa est malade de l'absence de sa femme.

Et nous voilà en train de suivre les séances avec María, la psychologue humaine et attentive. La narration plurielle est extrêmement intéressante, car elle superpose le point de vue adulte au point de vue enfantin.

Le drame couve, la tension va crescendo. L'écriture de Alejandro Palomas est enchanteresse, simple et allant au fond des choses. J'ai adoré lire ce roman frais, triste et profond sous des airs de ne pas y toucher.
Il n'y a pas à dire : cet auteur a le don de raconter ce qui fait mal, mais d'un ton naturel et comme « allant de soi ».

Alors, prêts à suivre Mary Poppins ? Faites comme Guille, vous ne le regretterez pas !
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Quand on n'a que l'Amour
Pour tracer un chemin 🎵
Et forcer un destin
À chaque carrefour 🎶

Quand on n'a que neuf ans et seulement son Amour à opposer au chagrin qui jette ses filets noirs, quand on n'a que neuf ans...et aucune autre arme qu'une formule magique pour apprivoiser la perte et l'angoisse du pire...

Quand on tient seul, sur ses épaules d'enfant, l'équilibre de ceux que l'on aime. Petit Atlas au coeur d'or, si frêle et si robuste à la fois...

Un roman très tendre sur la résilience, le poids du secret, la perte.

Même si le lecteur comprend vite ce qui se joue dans ce roman, le traitement très sensible et le personnage extrêmement attachant de Guille sont les grands atouts de cet ouvrage. Superbe hommage également à tous ceux et celles qui travaillent à la réparation et à l'accompagnement, notamment auprès d'enfants.
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Cela faisait un moment que je voulais lire cet ouvrage : rien que le mot Mary Poppins m'a intrigué d'entrée et en tant que fan de l'adaptation cinématographique des studios Disney avec la superbe Julie Andrews, je ne pouvais pas ne pas le lire. Deux mots pour qualifier ce dernier : superbe mais surtout Supercalifragilisticexpialidocious (célèbre chanson que j'avais apprise en cours de musique en 6ème et dont j'arrive encore à me souvenir et à prononcer le mot "magique"). Oui, ce mot est magique pour notre petit garçon de neuf ans, Guillermo, plus souvent appelé Guille qui est lui aussi, tout comme sa mère, trop souvent absente ici mais dont la présence se fait sentir à chaque page. Sur les conseils de sa maîtresse, le père de Guille, Manuel Antunez, se voit contraint d'emmener voir Guille voir la psychologue remplaçante de l'établissement, Madame Maria. En effet, Guille est comment dire un peu fantasque et différent des autres enfants de son âge mais ce qui ne veut pas forcément dire pas normal, au contraire, il est même extrêmement intelligent mais vit dans un monde à part. Pourquoi ? Que veut-il cacher ou que veut-il se cacher, pas seulement à lui-même (malgré ce qu'il ne dit pas, lui a très vite compris ce qui se passait derrière la "disparition" de sa mère, hôtesse de l'air de profession) mais à son père ?

Ce que lui confie comme "devoirs" Madame Maria, est simplement de dessiner ce qu'il ressent -les mots viendront plus tard, ou du moins sont-ils suggérés dans ces dessins et ce sera le travail de la psy d'arriver à lire entre les lignes ou du moins à discerner ce qui se passe derrières ses représentations. Y parviendra-t-elle et surtout arrivera-t-elle à délivrer cet enfant en souffrance du terrible secret qui le ronge. Une des amies de notre protagoniste, Nazia, quant à elle, a des soucis tout aussi importants à gérer : elle qui devait accompagner Guille lors du spectacle de fin d'année pour leur spectacle de fin d'année sur Mary Poppins se verra contrainte d'annuler ce dernier en raison de son frère qui lui a déjà arrangé un mariage "forcé" avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle mais tel est ce qui est soit-disant dit dans leur religion. Comment Guille gérera-t-il pour interpréter à la fois le personnage de Bert et celui que devait interpréter Nazia, à savoir la seule et l'unique Mary Poppins ? Il faut dire que si lui, connaît le mot magique par coeur (ce qui déplaît fort à son père lorsqu'il le voit se déguiser en femme pour interpréter cette dernière), Nazia, elle, a beaucoup de mal ! Cependant, si le mot magique n'est pas dit, Guille pressent que rien ne rentrera jamais dans l'ordre et que non seulement Nazia devra partir mais qu'en plus, sa mère ne rentrera jamais.

Un roman où plusieurs voix s'entremêlent (celle de Guille de Maria notamment) et qui est à la fois non seulement très bien écrit mais surtout extrêmement percutant et touchant. Quel terribles secrets le lecteur va-t-il découvrir ? Une lecture dans laquelle on se rend compte que parfois, les enfants sont plus adultes eux-mêmes que les adultes et que je vous recommande fortement !
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J'ai découvert ce roman à la bibliothèque par hasard, sa couverture m'a tout de suite attirée (je la trouve poétique) et le titre m'a fait sourire. Je n'ai pas regretté ce choix, ce beau roman m'a bouleversée.

Guille semble au départ un petit garçon ordinaire. Alors, certes, il est un peu rêveur, préfère Mary Poppins au foot, passe ses récrés avec sa voisine de table, petite pakistanaise perdue derrière son voile. Et on ne voit pas au départ pourquoi l'institutrice s'inquiète parce que, au jeu de « Quand je serai grand je veux être… », Guille a répondu « Je veux être… Mary Poppins ». Et quand elle contacte une psychologue scolaire, on se dit qu'elle exagère. Mais devant Maria –la psychologue- Guille se dévoile par dessins et post-it interposés révélant peu à peu une immense absence, une immense douleur. J'ai deviné rapidement ce que cachait l'absence de la maman mais je n'avais pas compris que le plus malheureux n'était pas forcément Guille. La dernière scène montrant Guille et son père m'ont fait pleurer, c'est rare que je sois saisie par l'émotion mais là j'ai fermé ce livre la gorge serrée.
Ce roman aborde un thème tragique, celui du deuil, avec beaucoup de délicatesse, beaucoup de pudeur. On devrait sans doute le conseiller à nos députés…

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