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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une jeune femme a terriblement peur de l'amour et de tout ce que cela comporte, même si pourtant, elle ne demande que ça !

On comprend petit à petit qu'elle ressent ces émotions contradictoires (par moment) à cause de son enfance et de sa relation très fusionnelle (voire malsaine) avec son père...
Le récit est alterné par deux visions différentes : celle de l'enfance et celle de sa vie d'adulte. Au début, j'ai cru (un peu comme tout le monde je pense) qu'il s'agissait de deux personnages différents ou bien que le livre était en fait un recueil de nouvelles...Eh bien non, ce qui destabilise beaucoup le lecteur dès le départ. du coup, le début est un peu dur. Ce qui m'a permis de continuer la lecture, c'est la façon d'écrire de l'auteure : l'écriture est simple et accessible, mais en même temps, elle en dit long ! J'ai d'ailleurs retenu plusieurs citations qui m'ont rappelé par moments quelques passages personnels...
Pourtant un petit bémol à ceux qui connaissent Katherine Pancol par sa trilogie des animaux (les crocodiles, les tortues et les écureuils ... pour faire court ^^), ce livre est totalement différent, aussi bien par l'histoire que par le style.
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Cette auteur prolifique et débordante de vitalité nous plonge dans la vie d'une femme qui se perd dans des amours compliqués et dégradants, qui se fait violence en acceptant tout même de s'avilir, toujours en quête d'un amour toujours plus fort. Et puis, il y a cet amour qui dépasse tout : celui de son père mourant. Ce livre est une interrogation sur le sentiment amoureux, où faut-il aller en amour sans s'avilir ?
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En tant que grande admiratrice du travail de Katherine Pancol, et en attendant de lire son nouveau livre, « Trois baisers », j'ai décidé de me tourner vers ses premiers romans, et notamment « Les hommes cruels ne courent pas les rues », dont le titre m'a directement intriguée. Ce titre pourrait s'expliquer en une phrase, qui se trouve sur la quatrième de couverture du livre, et que je trouve particulièrement bien formulée : « Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? ».
Il s'agit donc d'un livre sur les relations entre les hommes et les femmes, sur ces femmes qui semblent avoir besoin de souffrir pour vivre pleinement une relation, et surtout sur l'influence d'un père sur la vie amoureuse de sa fille. Ce dernier aspect, je l'avoue, m'a un petit peu troublée. En effet, la confusion entre l'homme, le père, et l'homme, le petit ami, est à mon sens assez malsaine.
Pourtant, je me suis laissée prendre au jeu, et emporter dans les méandres des sombres pensées de cette femme, dont Katherine Pancol ne nous dévoile d'ailleurs pas l'identité, ce qui renforce l'attachement et l'identification au personnage. Car en effet, une fois de plus, cet auteur est parvenue à construire un personnage en chair et en os, qui prend vie au fil des pages, avec une réelle personnalité, des centres d'intérêts.
Malgré tout, certains passages m'ont mise mal à l'aise, toujours par rapport à la relation au père. J'ai donc achevé cette lecture mitigée : je ne pouvais pas dire que je n'avais pas aimé car j'avais dévoré cette histoire, mais je ne pouvais pas dire non plus que j'avais apprécié car certains points me dérangeaient. J'ai notamment été déçue par la fin : alors que je m'attendais à ce que l'héroïne parvienne à vaincre ses vieux démons, elle finit par épouser un homme très semblable à son père. En outre, ce dernier a eu envers elle une conduite exécrable, et d'un point de vue féministe, le comportement de cette jeune femme, qui se contente de prendre son mal en patience et de rester à disposition de cet homme tandis qu'il voit d'autres femmes, est à mon sens à abolir. Ainsi, la morale de l'histoire n'apparaît pas clairement et semble même tout-à-fait inversée.
Je suis donc restée avec cette drôle de fin en travers de la gorge, jusqu'à ce que je lise « le bonheur est dans le crime », de Jacqueline Harpman, qui nous livre un roman sur l'inceste absolument répugnant et que j'ai pourtant trouvé assez prenant. Cette histoire m'a amenée à me poser la question : Qu'est-ce qu'un bon livre ? Un livre agréable à lire ou un livre bien écrit ? J'ai alors repensé aux « Hommes cruels ne courent pas les rues » et en suit arrivée à la conclusion que puisque ce livre est bien écrit (dans un style oral certes déroutant mais traduisant à merveille le dialogue intérieure de l'héroïne), et puisque je l'ai lu en quelques jours à peine, alors il s'agit pour moi d'un bon livre. Quant aux aspects qui m'ont dérangée, à la réflexion, peut-être nous permettent-ils justement de nous pousser à nous poser certaines questions sur la nature humaine et ses aspects parfois contradictoires et destructeurs.... Et concernant cet apparent « happy end », je le trouve finalement très original. En effet, il faut avouer qu'un véritable happy end (la rencontre avec un homme gentil avec qui elle parviendrait à avoir des relations saines sans systématiquement penser à son père) serait assez peu crédible, voire un peu « tarte à la crème ».
En conclusion, je vous conseille la lecture de ce livre, car bien qu'il suscite en nous des sentiments controversés, il suscite la réflexion, ce qui est assez rare de nos jours. Effectivement, à l'heure actuelle, la plupart des livres présentent une histoire à lecture unique, très premier degré, et rares sont les romans qui provoquent de réels débats.
Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture et une héroïne de Katherine Pancol. Toujours la même, moderne et en quête d'amour, évoluant dans la partie aisée de la société. Dans une histoire qui se déroule sur quelques centaines de pages, très ramassée, par conséquent.

Cette fois-ci, le récit alterne entre le présent de l'héroïne et son histoire avec son père. Une histoire pleine de joies et de trahisons : il abandonne sa famille et sa fille qu'il gâte pourtant à chaque fois qu'il touche sa paye. Un père mort du cancer dans d'atroces souffrances que seule sa fille à accompagné. Un père, pourtant mort, qui ne la lâche pas. D'où sa difficultée à se laisser tomber amoureuse malgré quelques aventures assez "hot" lors de rencontres d'un soir.

J'ai aimé la déambulation de l'héroïne dans les rues de New-York dont j'ai goûté le parfum de nouveau.

J'ai aimé sa façon de voir les femmes de cette ville "Nikée" pour aller plus vite, gagner plus d'argent. Heureusement, la narratrice garde sa distance très française par rapport à ces femmes.

L'image que je retiendrai :

Celle de la serveuse de Boomi's, toujours la même, qui donne du "Honey" à toutes ses clientes d'un air détaché mais qui ne se souvient d'aucune.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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