Scarlett, si possible

3 jeunes filles dans les années 68-72, provinciales, rêvent de « monter à Paris. Elles ont en commun la petite ville où elles ont vécu leur enfance, où tout le monde se connaît et s'épie pour alimenter les ragots, et la recherche de l'amour avec en plus la réussite sociale. Triste désillusion. Rêves brisés de libération féminine et d'égalité des sexes.

J'ai bien aimé ce roman, un peu sur le même ton que la trilogie des crocodiles, tortues et écureuils du même auteur, pour sa lucidité sur la condition féminine (il est vrai que c'est facile vingt années plus tard, car ce roman est paru en 1985). J'ai beaucoup aimé également les évocations de détails très « madeleinesques » : l'ami 6, la robe chasuble, Anne-Marie Peysson…qui ont fait partie de nos vies quotidiennes lorsqu'on a un peu plus de 40 ans, et que l'on se rappelle avec tendresse ou nostalgie. Les agissements d'un serial killer viennent pimenter le récit : le tout est donc bien vite lu, et avec plaisir

D'ordinaire j'aime bien les pavés. Avaler les pages d'une histoire sur plusieurs heures, voir deux trois jours. Y être avec les personnages longuement.
Là j'ai eu une impression de confusion, comme si chaque histoire étaient poreuse. Je m'y suis pas vraiment perdue mais carremment pas retrouvée.
ça mélange beaucoup de choses et le mélange des genres est une idée qui me plait bien sur la principe... Des histoires de vie et d'amitié, une assez prévisible de meurtres en série (pourquoi?), plusieurs de sexes plus ou moins crues avec une pointe de masochisme, les luttes féministes...
Le langage ne m'a pas choqué, le devenir adulte des personnages qui luttent m'a parfois touché mais globalement j'ai eu une impression de quelque chose d'assez brouillon et d'une certaine lourdeur.

Pas mal, sans plus. C'est bien écrit, il y a un petit style sympa, mais parfois elle en fait un peu trop. Je comprends pourquoi les premiers livres de Pancol n'ont pas eu le succès de le trilogie Joséphine, c'est nettement moins bien, quoique pas désagréable à lire.

Plusieurs jeunes filles en 68 reçues au baccalauréat, quittent leur petite ville de Pithiviers pour venir vivre à Paris. Paris, c'est la possibilité d'études mais aussi de liberté, loin des parents. L'une multiplie les aventures amoureuses, l'aitre rêve de New-York et la troisième ferait tout pour devenir journaliste. L'époque veut que la femme revendique le droit à une place dans la société, autre que mère au foyer. Pourtant, ce n'est toujours pas simple, on ne peut pas encore parler d'égalité des sexes et le droit de cuissage est courant. Même si l'amour sous toutes ses facettes est en premier plan, on aussi une idée de l'évolution des mentalités. pas de la grande littérature mais l'auteure sait nous tenir par les petites anecdotes annexes qui viennent se coller aux principaux personnages.

Les années 68. Histoires provinciales et parisiennes dans une société qui bouge. Les rêves d'une jeunesse issue de milieu populaire.
Découverte de la vie qui n'est pas un film où tout fini bien.
Et aujourd'hui?

Katherine Pancol donne vie à ses personnages : de jeunes provinciales qui découvrent la vie Parisienne et sont prêtes à tout pour réussir, à la fin des années soixante. Il y a des histoires d'amour, d'amitié, des meurtres, des rêves et des appétits, pas mal de sexe... Ce roman écrit en 1985 par Katherine Pancol, bien avant "Les Yeux jaunes des crocodiles (2006) se lit bien. Je n'ai pas accroché avec les personnages féminins. Quant aux hommes ils sont quasiment tous déplaisants. L'auteur ne doit pas les porter dans son coeur...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..

C'était mon premier Pancol. En fait, ces trois amies qui découvrent la vie et l'amour me semblent bien loin de l'époustouflante héroïne à laquelle elles font allusion. le style manque de finesse malgré quelques passages sympathiques, les personnages bien qu'attachants et écorchés manquent de grandeur et sont assez semblables dans le fond. Les passages hypersexuels sont crus, et n'apportent pas forcément du contenu au roman. Au final, ce livre me laisse le goût d'une saga simple, distrayante mais inaboutie. Pour la fraîcheur, on repassera, avec une teinte morose et une fin incertaine... Je n'ai sûrement pas connu Pancol avec le bon roman.

J'ai adoré le début que j'ai trouvé très réjouissant !
Ensuite j'ai eu l'impression que ça n'avançait pas assez vite, que ça tournait un peu en rond.
J'avoue que je n'ai alors pas eu l'envie et le courage de pousser plus loin... Peut-être à tort... même si je crois me souvenir que c'est quand même la deuxième fois que je "l'essaye"...

J'ai une histoire plutôt particulière avec les romans de Katherine Pancol. D'un côté, mis à part pour Et monter lentement dans un immense amour, ces lectures s'accompagnent souvent de déception… pour autant, à chaque fois que je tombe sur la quatrième de couverture d'un de ses livres, j'ai toujours très envie de me plonger dans l'intrigue. Scarlett, si possible ne fait donc pas exception à la règle. Il s'agit déjà de ma quatrième rencontre avec l'auteure ! Un roman d'apprentissage sympathique, on y suit les aventures de ces trois jeunes filles avec plaisir. Cependant, j'ai trouvé la fin décevante et pas du tout à la hauteur de mes attentes.

Parmi les personnages principaux, nous retrouvons Juliette (je crois que c'est celle avec qui j'aurais eu le plus d'affinités) qui est certainement la plus indépendante, mais aussi la plus rêveuse. Elle cherche le grand amour, pour autant ses choix sont plus que douteux… de son côté Bénédicte, malgré sa froideur apparente, semble être la plus sensible et la plus vulnérable. Martine, quant à elle, est plus fofolle et excentrique.

Il y a donc plusieurs points auxquels je n'ai pas adhéré dans ce récit. En premier lieu, l'auteure nous livre très brièvement une sombre histoire de tueur en série, qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Je n'ai pas compris son intérêt et le rapport direct avec l'intrigue. En refermant le livre, j'ai également ressenti que bien qu'ayant à peine une vingtaine d'années, l'avenir de ces jeunes filles semblait déjà tout tracé. le ton est plutôt pessimiste. Je n'ai pas non plus accroché au message de Katherine Pancol (malheureusement, ce n'est pas la première fois) qui semble dire qu'on ne peut réussir à la fois sa vie amoureuse, sa vie professionnelle et ses aspirations personnelles. En somme, il y aurait des choix, et donc des sacrifices à faire. Ce message ne m'a pas spécialement plu, je le trouve encore une fois relativement pessimiste.

Malgré tout, ce roman reste prenant et facile à lire. Si j'ai été déçue par la fin, j'ai trouvé intéressant le fait de restituer une image du passage de l'adolescence à l'âge adulte, à travers ces trois destins de femmes, et ce tout étant en plein dans les sixties.
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Ce roman, qui se passe au début des années 70, raconte l'histoire de trois jeunes provinciales qui décident d'aller à Paris pour, espèrent-elles, rencontrer plus d'opportunités que ce soit au niveau du travail que des rencontres amoureuses. Il aborde notamment le thème du féminisme.
Si vous êtes amateur de phrases poétiques et de réflexions philosophiques, passez votre chemin ; par contre, si vous avez envie d'un roman léger et facile à lire, ce livre est pour vous ;-)