AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253154242
284 pages
Le Livre de Poche (12/03/2003)
3.15/5   414 notes
Résumé :
La quête du grand amour. Le véritable, l'unique, le seul, celui qui surprend et qui attrape au moment où on ne l'attend pas. Angelina est subitement confrontée à cette apparition de l'amant magnifique.

Un jour, une porte, une main plaquée qui aide à l'ouvrir, un ascenseur, des yeux noirs perçants, un sourire chaleureux et la vie peut basculer, peut donner "envie de se jeter contre lui, mordre son corps, se perdre dans sa chaleur, le manger".
... >Voir plus
Que lire après Et monter lentement dans un immense amourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,15

sur 414 notes
Drôle de titre pour un coup de foudre ! Drôle de roman aussi, assez inégal sur le fond, mais pétillant sur la forme. Dans ce récit bohème datant de 2001, bien avant le succès des crocodiles, tortues et autres écureuils, Katherine Pancol se laisse aller à une verve qui m'a ravie.

Depuis leur rencontre fortuite dans l'ascenseur qui les mène chez le médecin, Mann et Angelina n'ont de cesse de se retrouver. de drames en coïncidences, de passion en crises de confiance, chacun devra s'affranchir des anges ou des démons de son passé pour monter lentement dans cet immense amour...

Il y a quelque chose de Solal dans l'impulsif et ténébreux Mann, prêt à tout pour enlever sa belle. L'ombre d'Ariane se dessine derrière la délicate Angelina, qui tergiverse sans fin. le style, avec de longs blocs de pensées, dialogues, monologues s'enchaînant sans coupure n'est pas sans rappeler celui de Cohen. Avec ici une grande musicalité, du rythme et même des rimes. Eh oui ! Dans la prose se cachent nombre d'alexandrins. Pour peu qu'on s'y attache, on en trouvera plein.

Certains passages, en revanche, comme l'histoire de monsieur Despax, le gardien de l'immeuble d'Angelina, confinent à la mièvrerie tant ils se veulent attachants. On quitte alors Cohen pour Gavalda, et l'intrigue cousue de fil blanc se poisse de bons sentiments.

Mais cela ne parvient pas à ternir la belle écriture et dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, captivant et léger, parfait pour une lecture d'été.
Commenter  J’apprécie          431
J'ai lu ce livre en 2002, j'ai beaucoup aimé à l'époque, je ne savais pas qu'il n'était pas dans ma liste de livres, donc je viens de l'ajouter et je vais le relire pour savoir si, 10 ans plus tard, je le trouve aussi beau car au moment où je l'ai lu, il m'a transportée.
J'ai d'autre part lu les autres critiques, je constate que peu de lecteurs l'ont apprécié.
Commenter  J’apprécie          243
J'avais adoré le premier tome de sa trilogie ainsi que son roman épistolaire « Un homme à distance ». Ce livre était disponible à ma médiathèque, et le titre m'a beaucoup attiré.

Angelina et Mann vont subir un coup de foudre dès les premières pages. Trop simple. Trop rapide. Nous n'avons pas le temps de nous attacher, pas le temps d'apprendre à connaitre les personnages. Leur histoire d'amour sera vu du point de vue de l'un et de l'autre, puis de la mère d'Angelina, d'un ami, du concierge, etc... Utile ? Non. Intéressant ? Non plus.

Il n'y a pas de suspens, pas de rebondissements et pas d'actions. C'est plat, trop lisse et je me suis beaucoup ennuyée.

De plus, étant donné que ce n'est pas un livre de Katherine Pancol récent, on remarque que son style n'est pas abouti, il y a pas mal de maladresses et c'est difficile de ne pas perdre le fil. La plupart des dialogues sont sans tirets ni guillemets, on s'embrouille facilement, on se demande qui dit quoi. Et je me suis dis : pourquoi ? Pourquoi écrire des dialogues dans des paragraphes sans ponctuation correcte ? Quand aux phrases d'une quinzaine de lignes, c'est absolument affreux, mon Dieu madame Pancol qu'avez-vous fait ?

En résumé, je dirais que c'est un livre assez niais, très gnangnan auquel je n'ai pas trouvé grand intérêt. Cela me rebute un peu pour lire d'autres livres de cette auteure, mais après tout, il faut des coups de coeur mais aussi des déceptions !
Commenter  J’apprécie          170
J'ai choisi de lire ce roman en période d'examens ; je pensais qu'il allait être léger, agréable à lire, relaxant, destressant. Malheureusement, j'ai à plusieurs reprises failli m'endormir sur le livre, et ait fini par l'abandonner au bout de 150 pages environ.

Le style d'écriture de Katherine Pancol dans cet ouvrage est bien éloigné de celui qu'elle utilise dans sa première trilogie (Les yeux jaunes des crocodiles, La valse des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi). Dans Et monter lentement dans un immense amour, la plume est lourde, avec des pages entières écrites sans point final, des dialogues aux contours flous, sans délimitation de la parole de l'autre. de plus, l'histoire n'est jamais au style direct, mais est toujours racontée de manière indirecte, par le biais des personnages, qui racontent, chacun leur tour, leur vie, les événements qu'ils ont vécus, etc.

Ce livre parle d'amour, certes. Tantôt avec un langage enfantin, tantôt grâce à des pans entiers de poésie. Certains passages sont émouvants. L'auteure essaie avec finesse de décrire le sentiment amoureux. Un travail ardu, presque impossible. A travers les différents personnages que Katherine Pancol met en scène, elle raconte les déboires amoureux de certains, comme par exemple la femme du concierge monsieur Despax qui est partie avec tout ce qu'il avait, le laissant seul, se noyant dans l'alcool pour oublier. Elle matérialise aussi le coup de foudre, avec, dès l'incipit du roman, la rencontre presque surnaturelle, de la protagoniste et de Mann, qui vont s'aimer d'un regard.

Mais l'histoire est trop mièvre, trop longue, trop ennuyeuse. Il ne se passe quasiment rien. Les personnages ne sont pas attachants, ils sont quelconque, pas assez personnalisés. Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pu empêcher le livre de me tomber des mains. Katherine Pancol avait déjà essayée de traiter de ce thème des sentiments dans un autre de ses romans, J'étais là avant, à travers les pages duquel je m'étais aussi terriblement ennuyée. Heureusement que ses livres les plus récents rattrapent ces montagnes d'ennui.

Je ne vous le recommande pas. Pour ma part, trop ennuyée par ma lecture, je ne voulais pas gâcher plus mon temps, et l'aies littéralement abandonné.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          151
Pas mécontente d'en être enfin venue à bout car je ne suis pas montée lentement dans un immense ennui...

Katherine Pancol débite des flots de pensées de façon plutôt décousue en privilégiant d'interminables énumérations et en faisant fi de la ponctuation. Ce style, certainement destiné à transcrire au mieux le tourbillon dans lequel sont emportés les deux personnages principaux du roman, Mann et Angélina, lorsqu'au premier regard qu'ils échangent dans un ascenseur, ils tombent fous amoureux l'un de l'autre, s'avère pour moi totalement indigeste. Il en résulte une intrigue confuse où les rebondissements, noyés dans le fatras général de l'histoire, perdent de leur force.
Dommage car la romancière, avec un titre quelque peu déconcertant car en contradiction avec l'idée qu'on se fait généralement d'un coup de foudre et deux amants devant s'attacher à panser les blessures de leurs jeunes années pour être en mesure de vivre pleinement un amour véritable, avait assurément matière à nous prendre dans ses filets !
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais que jamais, tu entends, jamais tu ne perdes confiance en moi. Même si les éléments les plus terribles, les plus noirs me confondent, m'habillent de traîtrise, de tromperie, te prouvent que je t'ai abandonnée, meurtrie, que jamais tu ne les croies, que toujours tu espères... Promets-moi.
Je te le promets.
Que jamais tu n'écouteras les autres ni celle qui est en toi et qui doute toujours.
Je te le promets.
Que jamais tu ne me travestiras de lâcheté, de duplicité, de cynisme.
Jamais.
Que toujours tu auras foi en moi envers et contre tout, envers et contre tous.
Toujours.
Alors je peux marcher la tête haute et le coeur léger, armé comme un guerrier qui rit devant l'épée. Alors je peux conquérir le monde, détourner les océans, les rivières, irriguer les déserts, te guérir des plus fortes fièvres, te parer des plus belles fleurs. Alors, si tu me donnes ta confiance, je peux tout, mon amour.
Commenter  J’apprécie          460
Dieu que c'est long ! il suffit d'être patiente, oh je sais, tu détestes ce mot et pourtant il est beau, tu entends comme il glisse sur la glace, comme il s'élance, il fait des vrilles, il parle de givre blanc, de valses lentes, de patineurs qui s'aiment, de vent froid sur mes joues, de ma main dans ta main, tu embrasses mon cou, tu me portes, je te porte, on trébuche sur la glace, on est tout mouillés, on rit, on se relève, patiiiience, patiiience, je bondis, tu me suis, et nous montons lentement dans un immense amour, mon amour, mon amour...
Commenter  J’apprécie          230
Écoute, il dit, écoute, je vais te raconter le chemin de mon amour. Je ne sais rien de mon embrasement pour toi, je ne sais rien, je n'ai que des questions mais je connais le chemin, je connais chaque pierre de la route, je l'ai senti monter en moi bien avant que tu ne m'apparaisses, tu es venue te poser dans mon coeur sans que je le sache, avec l'agilité d'un enfant farceur.
Tu crois que mon amour a fondu sur toi comme un éclat de feu, qu'il aurait pu brûler un coeur autre que le tien, tu te trompes, il te cherchait, il te guettait, il t'avait dessinée à grands traits, il retenait sa flamme, il piaffait, protestait, il ne te trouvait pas, il s'énervait alors, il me chauffait le sang, il me brûlait les yeux, il me jetait bouillant contre la porte en bois d'un docteur savant qui avait rendez-vous avec toi. D'où vient cet amour fou qui fond soudain sur nous?
Commenter  J’apprécie          90
L'amour commence par un regard, le regard s'arrête sur l'autre, le regard choisit l'autre, le reconnaît puis les regards s'unissent, se caressent, on aime avec les yeux, l'amour est contemplation, extase, on n'a pas besoin de se parler on se regarde, on se touche des yeux, on se caresse, on se lèche, on gémit des yeux, on pleure, on s'unit, on crie avec les yeux. On peut aimer derrière des barreaux, rien qu'avec les yeux
Commenter  J’apprécie          182
Elle déplie sa dernière lettre qu'elle porte toujours sur elle, relit les mots de Mann, "que puis-je savoir de l'amour que tu ne sais déjà, mon amour, les femmes sont tellement plus averties que nous, vous êtes amour, vous êtes désir, vous êtes séduction, vous savez tout de l'amour, nous ne sommes que des enfants, quand nous rêvons l'amour, vous le pratiquez avec entêtement, connaissez mille recettes, vous avez de l'imagination quand nous avons des idées reçues, vous êtes libres et folles, quand nous nous appliquons à recopier de belles images, mon amour, mon amour, tu as tout à m'apprendre de l'amour...".
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Katherine Pancol (78) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Katherine Pancol
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • le Géant empêtré de Anne de Tinguy aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/le-geant-empetre.html • L'Histoire du monde se fait en Asie : Une autre vision du XXe siècle de Pierre Grosser aux éditions Odile Jacob https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-du-monde-se-fait-en-asie-ne-u-ne-autre-vision-du-xxe-siecle.html • Sambre : Radioscopie d'un fait divers de Alice Géraud aux éditions JC Lattès https://www.lagriffenoire.com/sambre-radioscopie-d-un-fait-divers.html • Last exit to Marseille de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen https://www.lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html • L'invitée de Emma Cline et Jean Esch aux éditions de la Table Ronde https://www.lagriffenoire.com/l-invitee-1.html • Un été à l'Islette de Geraldine Jeffroy et Catherine Guillebaud aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-l-islette-2.html • On était des loups de Sandrine Collette aux éditions Audiolib • Entre fauves de Colin Niel, Thierry Blanc aux éditions Audiolib • La mariée portait des bottes jaunes de Katherine Pancol, Caroline Victoria aux éditions Audiolib • le Magicien de Colm Tóibín aux éditions Grasset • Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html • Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html • le Carnet des rancunes de Jacques Expert aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/le-carnet-des-rancunes-1.html • Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado et Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/reine-rouge-1.html • Les Brisants de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/les-brisants-1.html • Alto braco de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/alto-braco-1.html • le Parfum des poires anciennes de Ewald Arenz et Dominique Autrand a
+ Lire la suite
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (1917) Voir plus



Quiz Voir plus

Katherine Pancol

Où est née Katherine Pancol ?

France
Belgique
Maroc
Liban

10 questions
197 lecteurs ont répondu
Thème : Katherine PancolCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..