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4,01

sur 238 notes
Sybille est une battante. Elle lutte pour s'exprimer, oui, mais elle lutte aussi contre la vie toute tracée de ses parents, contre l'adversité. Pour se façonner elle-même. C'est un personnage nuancé, auquel le lecteur s'attache rapidement et qu'on suit dans la quête de vérité. La sienne, tout comme celle que lui ont cachée ses parents. Dans son besoin de trouver son propre équilibre et de se faire confiance. C'est elle qui est tout le coeur du récit, mais son univers est aussi vraiment intéressant.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Un roman qui aborde plusieurs thèmes avec sensibilité et justesse: le handicap, les ravages que peut engendrer un secret de famille, les stéréotypes et le mal-être adolescent.
Sibylle bégaie, et ça lui pourrit la vie; ça l'empêche de se comporter comme la fille qu'elle est au fond d'elle-même. Par peur des moqueries, elle reste en retrait.
D'où vient ce problème? Que lui cachent ses parents, aussi aimants et attentionnés qu'ils soient?
Sibylle sent qu'elle doit dénouer les fils si elle veut échapper à la colère et à la violence qui bouillonnent en elle et qui finit par éclater au grand jour...
Mais inutile d'en écrire plus, cela nuirait à la richesse de ce roman accessible dès 14 ans, qui devrait plaire aux ados un peu sentimentaux.
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Parler comme tu respires et un récit sensible et au thème plutôt original.
On suit Sybille, une jeune fille devenue bègue soudainement quand elle avait 6 ans. Avec ses parents ils ont tout essayé mais le bégaiement reste même si moins prononcé, sauf en cas de forte émotion. Et justement c'est ce que va traverser Sybille, une période d'émotions fortes. Déjà quand elle va apprendre que ses parents lui ont caché que l'état mental de sa grand-mère se dégradait. Mais aussi quand elle se rend compte que la voie royale des études que ses parents s'attendent à ce qu'elle suive n'est pas la sienne. L'ambiance à la maison se tend alors, devient plus conflictuelle. Il faut dire que ses parents sont très aimants, ont tout fait pour elle et pour la rendre heureuse, ils sont aussi assez envahissants et très attente (surtout sa mère), ce qui lui pèse de plus en plus.
Ce bégaiement lui gâche la vie, elle a l'impression de décevoir ses parents et surtout cela l'a empêché de nouer des liens avec les autres, elle est très sauvage et n'a pas vraiment d'amis. Elle s'attendait à ce qu'il passe en grandissant mais ça n'est pas le cas et elle est horriblement déçue, tout comme ses parents. Et puis elle commence à découvrir ce qu'elle a vraiment envie de faire de sa vie, ce qu'elle ne s'était jamais autorisé à rêver, un métier plus artistique, tailleuse de pierre. Mais elle sent que ses parents lui cachent encore des choses…

C'est une jeune fille pas toujours aimable car elle s'est construit une sacrée carapace pour faire face aux moqueries et aux regards de pitié que provoquent son bégaiement. Elle est à la fois sensible et tourmentée, attentive au fait de ne pas décevoir ses parents mais aussi excédée par eux. L'adolescence est souvent un moment difficile, mais encore plus pour Sybille ainsi que les autres « pierreux » qu'elle rencontre dans son école et qui eux non plus ne sont pas là par hasard, mais parce qu'eux aussi portent quelque chose de lourd et doivent s'y confronter. Elle va tout doucement accepter de s'ouvrir un peu, avec des reculs parfois, et réussir à finalement trouver sa place, malgré son bégaiement qui la gêne et tout le reste qui l'empêche également.
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Une histoire comme celle-ci, il en faut plus. Des héroïnes humaines et définitivement attachantes, on en a besoin ! Je tiens à remercier les éditions Rageot et Netgalley pour cette lecture.

Sibylle a 15 ans. Elle est bègue. Un mal qui l'a ronge depuis toute petite et qui ne lui laisse aucun répit. Elle a même hérité d'un surnom à l'école: Sisi. Parce qu'elle n'a pas réussi à dire son prénom devant toute la classe lors de sa présentation. Outre les moqueries, il y a ce profond mal-être auquel Sybille doit faire face. Et pour couronner le tout, elle doit aussi faire face à cette sale période qu'est l'adolescence. Pas facile quand on a 15 ans. Il y a les quiproquos avec ses parents. Il y a cette fugue qui va être comme une sorte de nouveau souffle. Mais derrière ce mal-être grandissant, il y a toujours une explication.

« Nous, les pierreux, c'est ça qu'on a dans le ventre, un secret ou un chagrin, un mystère en tout cas, qui pèse lourd. C'est pour ça qu'on se coltine la pierre, parce que ça nous résiste… Et si on reste, c'est pour savoir. »

Et puis il y a ce souhait, ce rêve, si important que ça lui tord le ventre. Elle veut être tailleuse de pierre. Elle ne peut pas utiliser sa langue pour s'exprimer comme elle le souhaiterait, alors elle veut se servir de ses mains pour montrer qui elle est vraiment et ce qu'elle vaut également. Elle se met cette idée en tête. Elle voit Notre-Dame détruite. Elle observe ce qui l'entoure. Elle a le souffle coupé par cet art si minutieux. Et c'est alors qu'elle sait. Elle sait que c'est ce qu'elle veut absolument faire. Mais c'est encore une fois une autre étape pour elle. Convaincre ses parents. Passer des heures à se justifier. Une chose est sûre: l'adolescence n'est pas une période facile et Sybille doit y passer comme tout le monde.

Parler comme tu respires est un roman aussi profond qu'important. L'autrice y aborde des sujets tels que la confiance en soi, les secrets de famille, les liens, le traumatisme, la quête de soi et la recherche profonde de son futur. Isabelle Pandazopoulos nous livre là un roman à la fois humain et passionnant sur l'art dans tout ses états. L'art d'être soi. L'art d'être humain. Mais aussi l'art qu'on trouve partout et cette beauté unique qu'on a tous en nous. Parler comme tu respires est à la fois poétique et terriblement unique.
Lien : https://leslecturesdhatchi.w..
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*Prix Farniente 2023 - Sélection verte*

Un roman mixant beaucoup, beaucoup de thématiques ... et il me semble que c'est en sa défaveur.
Sybille, l'héroïne, est bègue, seule, assez têtue, naïve, hyper douée, ...
Il lui arrive beaucoup de choses "comme ça", elle a l'air d'être souvent spectatrice de ses aventures. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à la vivre pleinement, je dois bien avouer avoir lu rapidement pour me faire un avis mais rien dans cette histoire ne m'a vraiment transportée.

Ca aurait pu être chouette : rarement je n'ai lu de texte traitant de la problématique du bégaiement. Je n'avais non plus jamais été confrontée aux tailleurs de pierre. Malheureusement ces deux thématiques sont finalement très effleurées par l'auteur, qui rajoute des tonnes de détails un peu à côté de l'histoire... secrets de famille, conflits, histoire d'amour, personnages secondaires LGBT+,... ça fait finalement trop pour un seul livre.
Et la fin est extrêmement prévisible.

Je n'ai pas réussi à me mettre dans les yeux de l'ado pour cette lecture, je n'arrive pas trop à savoir si tous ces traits forcés seraient dérangeants ou pas. Etant donné qu'il s'agit d'un roman de la sélection Farniente (sélection faite entre autres par des ados) je suppose que ça leur plait ;)
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Lu dans le cadre du concours des Incorruptibles pour mes élèves.
Autant j'ai adoré "Demandez-leur la lune" du même auteur, autant je n'ai pas été enthousiasmée par cette lecture. Pourtant, le thème me parlait si j'ose... Les complexes d'une adolescente de troisième qui ne trouve que difficilement sa voie, qui perd en plus sa grand-mère bien-aimée et se trouve sur la piste d'un secret de famille. Tous les ingrédients étaient là pour emporter mon adhésion mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs...
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Dans ce livre, on découvre l'histoire d'une adolescente bègue depuis son enfance, elle arrive à se faire quelques amies mais ceux ci commencèrent à s'embrouiller à cause de son orientation vers la pierre.
J'ai bien apprécié ce livre, l'histoire est touchante et original car le personnage principal est différent des autres, le langage est riche et familier et l'histoire est resté captivante jusqu'au bout.

Clément.
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Sibylle bégaie depuis le CP. Alors qu'elle doit rentrer au lycée elle change d'orientation : elle veut sculpter la pierre.

Tout d'abord, ce livre nous traine plus qu'il ne nous entraine. Mais surtout, on éprouve une continuelle sensation de manque : un engrenage dont l'absence empêche le récit de bien s'écouler. Peut-être fallait-il "pimenter" un peu plus ce récit, rajouter des circonstances et des rencontres inattendues...?

Pourtant, les sujets sont intéressants et rarement abordés : bégaiement et taille de la pierre, mais mal traités, malheureusement.

L'année dernière, un autre livre d'Isabelle Pandazopoulos était sélectionné au Défi Babelio Ado + et il était tout aussi décevant : "Demandez leur la lune". Mais l'autrice est capable de faire de bons livres comme "3 filles en colère" que nous avons apprécié.

Pour conclure, ce livre aurait pu être bien mais il n'a pas été assez creusé et s'est révélé décevant et ennuyeux.

Magdalena & Faustine
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"Parler comme tu respires", il ne suffit que du titre et de la quatrième de couverture pour se rendre compte que le le livre qu'on va lire s'annonce triste.
Dès les premières pages pages, Sibyle ROSSIGNOL l'héroïne se trouve dans une situation d'échec face à son majeur problème, le bégaiement, qu'elle espère résoudre en fuguant pour trouver sa grand-mère habitant dans une autre ville qu'elle.
Selon elle c'est la personne la plus apte à l'aider. Elle n'en parle à personne, refusant l'aide de tout le monde.
Cette situation retranscrit une grande partie de l'histoire, axée sur l'héroïne qui restera dans sa bulle jusqu'au révélations de fin de livre. Amis optimistes ce livre vous est déconseillé !
Au fil des pages on en apprend plus sur le caractère et sur le passé de Sibyle. Ce caractère dit "sauvage" par l'écrivaine ne m'a pas du tout touché. L'héroïne garde tous ses sentiments pour elle, exprimés en italique dans le livre.
Il s'agit des choses qu'elle ne peut pas dire. C'est dans ce cadre que l'héroïne apprend des secrets sur son passé qu'elle conserve pendant longtemps. Elle s'en rappelle quand le lecteur a oublié de quoi il s'agissait ce qui donne lieu à des retours en arrière par lequel l'écrivaine exprime les cours de son ancien métier : elle était enseignante de français (d'ailleurs il s'agit du cours de 4ème) . Ce genre de situation se retrouve à d'autres moments du livre.
En conclusion je vous déconseille ce livre que j'ai eu du mal à terminer dû au fait de tout ce que je vous ai raconté plus haut.
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C'est la 1ère fois que je lis un livre avec un héros qui bégaie je crois ! Bon, ce n'est pas non plus le seul thème du livre, c'est bien plus riche que cela, et j'ai beaucoup aimé le rapport entre Sibylle et sa grand-mère (mais bon, J'AIME les livres avec des grand-parents), et la passion de Sibylle pour l'art. C'est très parlant, très imagé. (J'aurais aimé voir les oeuvres dans le livre : en encart, ça aurait beaucoup ajouté !).
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