Petit livre sobre, fascinant, étonnant, exigeant aussi.
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Le retour vers soi-même emprunte plusieurs sentiers, souvent pris dans les ronces, difficiles d’accès et dont les cartes parlent peu. Ils tracent une géographie imprécise et amoureuse. Chemin faisant, on y rencontre quelques fuyards dont on dessinera les portraits impressionnistes, davantage attentif aux jeux de lumière qu’à la précision des contours.
Les personnages présentés dans ces lignes font peut-être résonner en chacun de nous les désirs d’absolu, et en creux ils pourraient mettre au jour quelques-uns de nos coincements, de nos grincements, de nos gonds rouillés à force d’immobilisme. Les fuyards n’ont pas vocation d’exemple. Ils montrent l’opacité des murs, la droiture des règles et des chemins auxquels il est bon d’échapper, le temps d’un souffle, d’un vagabondage ou d’une vie.
Conférence de Thierry Pardo: Qui a peur de la liberté éducative?