Ce roman comporte différentes cartes de l'époque permettant aux lecteurs de visualiser le trajet du personnage principale. À la fin du livre, des photographies nous donnent un aperçu des différents bâtiments mentionnés. Vous trouverez également un avant-propos écrit par un historien, Alain Delissen. Cela aurait pu être intéressant en faisant des phrases courtes et sans digressions. Par moment, j'ai du relire quelques passages. Au final, je me suis contentée de lire le roman. Et j'ai bien fait.
Gubo, un jeune romancier qui n'est autre que l'avatar de Park Taewon, déambule dans le Séoul de 1934. Rappel historique : la Corée est colonisée par le Japon. On pourrait penser qu'on verrait des soldats dans la ville ou d'autres choses nous montrant l'approche de la seconde guerre mondiale. Il n'en est rien. On ouvre le roman écrit du point de vue de la mère de Gubo qui voit son fils sortir de la maison. Elle sait qu'il rentrera tard.
Effectivement, Gubo va passer toute la journée et une partie de la nuit dehors. Il va faire le tour de la ville à pied et en tramway. Il n'a ni femme ni enfant. On suit le fil de ses pensées et de ses rencontres avec ses amis ou ses observations. Au fil des pages, l'éditeur donne des précisions notamment sur les personnages qui sont, pour beaucoup, des auteurs.
En bref, ce roman se lit très bien et donne un aperçu de la Corée de l'époque en dehors de l'aspect historique. Petit plus : on apprend que Park Taewon est le grand-père de Bong Joon-Ho ( réalisateur de "Parasite")
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