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sur 906 notes
Nicolas le Floch, clerc de notaire à Rennes, est envoyé à Paris sur les recommandations de son parrain, le marquis Louis de Ranreuil pour faire l'apprentissage du métier de policier auprès de M. de Sartine, lieutenant-général de police. C'est dans ce contexte que le jeune homme de 22 ans découvrira la capitale avec ses quartiers malfamés et glauques, ses rues « peu ragoûtantes », mais aussi les repas champêtres et bien arrosés que l'on sert dans les meilleurs estaminets. A l'occasion de « ses premières armes », il fera des rencontres très importantes et déterminantes pour la suite de sa carrière. Pour cette première enquête qui durera un mois, entre janvier et février 1761, il sera chargé de résoudre une question criminelle liée à une affaire d'Etat…

Je débute la relecture de toute la série des Nicolas le Floch, écrite par le regretté Jean-François Parot, trop tôt disparu, un écrivain et un historien hors pair qui alliait talentueusement un très beau style littéraire à une connaissance historique indéniable du Paris du XVIIIème siècle. A la faveur d'une écriture fluide et d'un vocabulaire fidèle à celui en usage à cette époque, le romancier déroule une intrigue palpitante qui tient en haleine le lecteur jusqu'au dénouement.

Dans ce premier tome, l'auteur nous invite à faire la connaissance de Nicolas le Floch, son personnage « phare », qui deviendra au fil du temps la clé de voûte de tous les romans de cette série policière de premier ordre. Il fera évoluer son héros dans des enquêtes mystérieuses où la misère sordide côtoie la criminalité organisée dans un environnement souvent corrompu.

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Ceci est la première enquête de Nicolas le Floch, petit provincial breton, dont l'intuition ne fait pas défaut. C'est la raison pour laquelle il se voit confié une enquête de la plus haute importance.
Ce jeune homme, légèrement candide, ne recule cependant pas devant les difficultés et les horreurs auxquelles il se trouve confronté. Ses investigations le poussent à douter de certains de ces amis, ce qui le faire souffir mais ne l'empêche pas d'enquêter objectivement. Il doit se rendre à la "morgue" plusieurs fois; il le fait malgré la répugnance que cela lui inspire. Bref, il fait preuve de beaucoup d'abnégation et de volonté pour être digne de la charge qu'on lui a confié. Il faut dire qu'il souffre d'un complexe d'infériorité, lui le petit provincial, abandonné, enfant recueilli par un chanoine. On suit donc les aventures de ce jeune homme, et on va assister au fil des pages à son évolution en homme plus sûr de lui, qui accepte son passé et en fait même une force.
C'était un roman sympathique à lire, d'autant plus que l'auteur est avant tout historien et nous plonge donc parfaitement dans le Paris du XVIIIè siècle avec force détails. Une série dans laquelle on peut piocher de temps en temps un épisode pour retrouver le sympathique Nicolas le Floch.
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Pour moi, ce fut une véritable découverte et un plaisir que de lire cette histoire. Je connaissais la série télévisée pour laquelle je n'ai regardé qu'un seul épisode...
Nicolas LE FLOCH est un personnage attachant, vif d'esprit, sachant ménager certaines personnes ou bien encore, mener des interrogatoires plutôt difficiles.
Nicolas n'est pas du genre a tirer la couverture a lui, sa simplicité et la qualité de son travail le mèneront à rencontrer deux personnes illustres du royaume.
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Premier tome des enquêtes de Nicolas le Floch, dans le Paris de Louis XV. J'ai vraiment adoré ce roman : la langue de l'auteur est vraiment agréable, les descriptions du Paris de l'époque nous donnent l'impression d'y être et une enquête passionnante. Je le recommande vivement et débute de ce pas le tome 2...
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Une nuit d'hiver de l'an 1761, un chariot mené par deux hommes déverse son macabre chargement dans le charnier de la Villette. Au milieu des carcasses animales rongées par la vermine, qui songerait jamais à venir ici le trouver ?
A peu près au même moment, un cavalier solitaire galoipe sur la route de Guérande à Paris. Il est jeune encore, orphelin ou tout comme, il vient de perdre son tuteur et de se brouiller avec son parrain. Ce qu'il laisse derrière lui ne le concerne plus mais dans la capitale, son avenir lui tend les bras.
Depuis un an déjà, Nicolas le Floch travaille pour le lieutenant général de police du royaume, l'abrupt et tortueux Sartine. Depuis un an, Nicolas habite chez le commissaire Lardin, qu'il assiste en apprenant le métier et qu'il est plus ou moins, implicitement, chargé de surveiller. Or, voici qu'à son retour de Bretagne, Lardin a disparu. Sartine charge alors le jeune homme d'élucider le mystère - une bien ténébreuse affaire mêlant jalousies privées, chantage et corruption, dont il est loin, évidemment, de deviner tous les enjeux.

J'étais depuis longtemps curieuse de découvrir les romans de J.F. Parot - et ce premier tome des aventures de Nicolas le Floch, sans particulièrement m'enthousiasmer, fut une lecture agréable et intéressante. L'énigme est peut-être un peu tortueuse à mon goût, je l'ai suivie avec curiosité mais l'ambiance, l'époque, la mise en place des personnages m'ont d'avantage intéressée. La manière de vivre en ce temps-là est rendue de manière assez vivante et naturelle, on y apprend pas mal de petites choses au passage sans avoir l'impression de subir une leçon d'histoire maladroite et le personnage principal est assez attachant pour donner envie de le suivre dans la suite de ses aventures. J'y reviendrai certainement.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Excellent!
Pour moi le meilleur !
Personnages attachants dès la première aventure, intrigue implacable, vieux français employé à bon escient et par touches discrètes.
Très belle écriture, léchée,qui donne envie de s'exprimer de même.
Et un autre point non négligeable dont j'ai eu l'occasion de discuter avec l'auteur lors d'un salon du livre en Normandie il y a quelques années : la gastronomie de l'époque !!
En lisant JE Parot j 'ai toujours eu l'eau à la bouche.
J'ai même reproduit certains plats à travers les bribes de recettes dont est émaillé le livre, celui ci comme les suivants.
Faites en autant, c'est aussi délicieux que la prose de Monsieur Parot.
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Ma première rencontre avec Nicolas le Floch s'est faite grâce à l'adaptation des romans de Jean-François Parot à la télévision.
J'ai donc lu avec gourmandise cette première enquête qui dans un premier temps parait bien absconse. Nicolas le Floch, jeune breton, orphelin, débarque à Paris et est introduit auprès du lieutenant général de police grâce à son parrain le marquis de Ranreuil.
M. de Sartine l'investit d'une quête aux ramifications très politico-diplomatiques. Flanqué de l'inspecteur Bourdeau aux auxiliaires plutôt plébéiens, Nicolas s'enfonce dans les bas-fonds de la capitale poursuivant meurtriers, femmes de mauvaise vie et cadavres. Ce jouvenceau perd en quelques mois sa naïveté et découvre la perversité, la cruauté et la corruption. D'autres personnages gravitent autour de le Floch tels que le bourreau - médecin légiste, un chirurgien de marine du nom de Semacgus et Antoinette ancienne femme de chambre, surnommé "la satin" depuis qu'elle travaille pour la Paulet, maquerelle au Dauphin Couronné.
La description de Paris des années 1760 est brossée avec justesse et les anecdotes décrivant les agapes sont drolatiques.
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Et après avoir vu quelques épisodes adaptés de la série fétiche de l'auteur, hop, j'ai décidé de m'y atteler.

Ce tome est le tout premier de la série, on y fait donc connaissance avec notre sympayhique héros, Nicolas le Floch, enfant trouvé élevé par le chanoine le Floch, dont il a pris le nom, et filleul du marquis de Ranreuil qui a prus en charge son éducation. Et voilà donc Nicolas, à peine adulte, parti étudier le droit à Paris, qui se retrouve en peu de temps, grâce à l'intervention du providentiel parrain auprès de M. de Sartine, Lieutenant général de Police à Paris, promu comme assistant du commissaire Lardin, avec le but de devenir policier à son tour. Mais Nicolas est plutôt malin et comprends vite que le commissaire est louche, et, sous couvert d'apprendre les ficelles du métier, on attend plutôt qu'il espionne discrètement son chef pour le compte de Sartine.
Aussi, lorsque le commissaire disparait, c'est tout naturellement Nicolas qui sera, toujours discrètement, chargé de l'enquête, qui va mener de l'équarrissage de Montfaucon aux bordels, en passant par les quartiers louches du Paris de 1760, les salons bourgeois, les geôles de Châtelet et la cour.
L'enquête policières est plutôt intéressante, mais comme souvent dans les policiers 10/18, c'est la reconstitutions des lieux et de l'époque qui fait le sel du roman, entre personnages fictifs, et figures historiques réelles ( le roi, Monsieur de Sartine, le bourreau Sanson). A propos, j'ai de la chance d'avoir une assez mauvaise imagination visuelle, pour tout ce qui concerne le supplice de l'écartèlement. c'est vraiment barbare, même si l'auteur se base sur des comptes rendus d'époque qui ont bien du broder sur le sensationnel. Disons que dans ma tête, ça devient Monsieur Fantastique, l'homme élastique de chez Marvel. Si si, croyez moi, c'est bien mieux de l'imaginer comme ça.
C'est rare, vraiment rare que je me prenne d'affection pour le héros d'un roman, en général ma préférence va aux personnages secondaires. Mais force est de constater que Nicolas est fort sympathique. L'adaptation TV n'est pas mauvaise, l'acteur principal cadre assez bien avec ce que le roman nous dis de son protagoniste. Mais j'avoue que le roman va au delà, avec une dimension humoristique que n'avait pas la série, qui gommait un peu certains traits de caractère de Nicolas, qui bien que malin sur certain points, a une propension à la naïveté et à la distraction assez réjouissantes ( et à s'arrêter parfois en plein milieu de son enquête parce que le temps est beau, qu'il a envie de rêvasser devant le paysage, de prendre l'air frais... ou de regarder son plafond! Quand à l'histoire du parrain et la raison de la fâcherie avec la fille de celui-ci, le lecteur comprend très très vite ce qu'il en est... et ricane de la naïveté de Nicolas.. ) Mais les personnages secondaires sont intéressants aussi,,j'aime beaucoup l'inspecteur Bourdeau, c'est donc dit, à l'occasion je continuerai la série. Je suis tombée par hasard l'autre jour sur une interviewe l'auteur qui avoue avoir rendu hommage aux 3 mousquetaires, via son personnage principal parti comme D Artagnan à la capitale.
Non seulement il l'avoue, mais il le revendique comme influence directe.. si tu me prends par les sentiments, Jean-François, Alexandre Dumas est quand même un de mes auteurs préférés, et Les trois mousquetaires m'ont valu quelques nuits d'insomnie.. allez, encore une page, encore une page, non, encore un chapitre.

Je mentionnerai encore la cuisine, l'ami Jean-François ne manque jamais une occasion de parsemer son texte de recettes de cuisine, qui ne sont pas forcément à mon goût, mais la place importante de la bonne chère - comme chez Dumas, d'ailleurs - dans l'histoire est une autre raison pour que cette série me convainque entièrement.

Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Après un début plutôt long à démarrer, Jean-François Parot nous plonge dans une enquête parisienne du 18e siècle pleine d'énigmes. Pour autant, ce livre ne m'a pas entièrement convaincu, malgré une écriture douce et limpide.

Commençons par les aspects négatifs. Les premiers chapitres placent le décor et m'ont paru un peu lourds. Pour autant, une fois passés, le récit passe tout seul.
Ensuite, le personnage. Mr le Floch ne m'a pas totalement conquise de par sa facilité à tomber sur des indices ou des intuitions primordiales pour l'enquête. Je veux bien croire que le hasard et la chance fassent bien les choses mais il faut tout de même être raisonnable et ne pas être tenté par des actions qui s'enchaînent un peu trop aisément....
Enfin, le dénouement n'est pas surprenant.

Malgré cela, ce livre est plutôt bon. L'enquête connaît de nombreux rebondissements et les énigmes sont plutôt agréables à démêler. Les personnages sont variés, l'histoire personnelle de Nicolas le Floch est intéressante. Par ailleurs, ce qui m'a vraiment plu dans ce premier roman de la série de Jean-François Parot c'est le décor qu'il nous offre. Il raconte brillamment le Paris du 18e siècle, abordant des thèmes riches et variés tels que les convenances, les préjugés entre classes sociales, la justice, la médecine, la prostitution... Pertinent.

C'est donc un bon livre mais qui manque un peu de piquant.
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L'énigme des Blancs Manteaux ouvre la série d'enquêtes de Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet (Paris), sous les règnes de Louis XV et Louis XVI.
Ce premier tome permet de planter le décors de cette série pleine d'érudition, de finesse et de gourmandises culinaires.
Nous suivons donc l'arrivée de Nicolas le Floch, Le Breton, à Paris et son apprentissage de la vie parisienne, de ses splendeurs et de ses chausses-trappes.
L'enquête est de facture classique mais ce livre est intéressant pour ses personnages hauts en couleur et ce Paris du XVIIIème siècle , acteur à part entière de l'histoire.
L'admiration de l'auteur pour le système aristocratique / monarchique est déjà présente et se développera dans les tomes suivants.
Un plaisir gourmand de lecture, à l'image de ses plats oubliés ou mésestimés si bien décrits par Jean-François Parot.
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