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sur 909 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le roman policier est un genre assez récent en littérature. Avec des prémisces au XIXè, il connait son premier âge d'or fin XIXème, début XXème, avec les grandes figures que furent Conan Doyle ou Agatha Christie. Pourtant, il reste classé dans les "mauvais genres", avec la SF, la fantasy, le thriller, déconsidéré par les critiques établies, ne pouvant décemment pas accéder au prestige des prix littéraires reconnus, tels le Goncourt ou le Nobel (attention, ironie inside, pour ceux qui ne pratiqueraient pas le second degré, j'anticipe les commentaires acides !). le roman historique, au contraire, a pignon sur rue. Il a charge de nous cultiver, ne fait évidemment pas appel à nos bas instincts à l'affut du sordide, mais bien à notre curiosité intellectuelle souveraine qui ne demande qu'à être assouvie... et du coup a peut-être aussi tendance à rebuter un lectorat plus jeune en recherche de sensations fortes.

Le duo était donc fait pour s'entendre, ayant chacun besoin des lecteurs de l'autre et pouvant puiser chez son voisin les avantages qui lui faisaient défaut. le roman policier historique est donc fun mais légitime, excitant mais enrichissant... (comme si ces adjectifs devaient être des contraires, non mais je vous jure, pour qui ils se prennent ces critiques amateurs de Babelio...)

Nicolas le Floch est devenu depuis 20 ans un représentant emblématique de ce genre, survivant même à son créateur Jean-François Parot en 2018, puisque Joffrin a repris le flambeau en 2021 (je ne sais pas quel est le sentiment des fans sur cette reprise, je ne suis qu'un petit novice dans la série !). La saga nous plonge dans la France du XVIIIème siècle, au coeur du règne de Louis XV, dans une période de l'histoire de France décisive pour la France moderne, puisqu'elle aboutira finalement à la Révolution Française, mère de notre démocratie (après quelques remous napoléoniens, j'en conviens, mais on ne va pas chipoter, on est là pour le fun je vous ai dit... Je vois bien que vous ne me lisez pas correctement, je le vois...)

Et on sent bien que Jean-François Parot était au courant de la fin de l'histoire quand il a construit son personnage principal. Enfant abandonné, protégé par un parrain noble mais ne pouvant avoir de trop grandes ambitions de par sa naissance obscure, Nicolas est un enfant de son siècle, enclin à remettre en cause certains privilèges, proche des "gens de peu" (domestiques, prostituées...), il est fabriqué sur mesure pour nous faire sentir les récriminations de ce peuple qui gronde. Ce n'est pas encore trop le cas dans cet opus, mais on sent bien que le décor est planté pour que ce soit possible par la suite. On a donc tous les bons ingrédients d'une saga historique, avec un personnage auquel on peut s'identifier facilement, doué mais un peu maladroit, en apprentissage du métier d'enquêteur... qui était d'ailleurs un peu dans ses balbutiements.

La police ne concevait pas encore qu'elle pouvait être scientifique, la médecine n'était que très peu légale, bref, on fait avec les moyens du bord. On parvient tout de même à cocher les cases du roman policier, des cadavres, des suspects tout trouvés trop évidents, des complicités à dévoiler, des indices mystérieux. Rien de trop alambiqué, le final à la Christie avec la confrontation des différents suspects n'aboutira pas à des révélations époustouflantes, on avait à peu près tous compris qui avait fait quoi, mais le côté attachant du personnage principal nous fait apprécier sa réussite au dénouement, l'enquête ne pouvait pas non plus être insoluble puisqu'elle devait être démêlée par un novice. La crédibilité est à peu près sauve.

Le dosage est vraiment réussi entre visites d'un Paris aux rues ayant parfois disparues de nos jours, recettes de cuisine d'époque et cours de mode sous Louis XV, scènes d'action pas du tout ridicules (vous me direz des nouvelles d'un affrontement à l'épée dans le noir). On ne s'ennuie pas, on bénéficie d'un bain historique dans une période que je ne connaissais que peu, l'école m'ayant appris plus de chose sur la saison 14 et la saison 16 des Louis et ayant passé sous silence pas mal d'épisodes de la saison 15. le mixage des genres est donc réussi et la saga mérite son succès, bien accompagné par l'adaptation en série télé qui lui aura amené des lecteurs. Je pense que je continuerais un peu à lire la version papier avant d'aller jeter un oeil à l'adaptation... ne serait-ce que parce que l'épisode un est l'adaptation du deuxième roman !
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Quelle lecture plaisante et rafraîchissante que ce premier tome des aventures de Nicolas le Floch, jeune Breton malin mais naïf, promu enquêteur dans la police parisienne de 1761 !

Pourtant, la ville et ses faubourgs ne sont pas vraiment ragoûtants, entre l'équarrissage, la boue, les odeurs, l'obscurité, les sangliers faisandés et autres délices à base de tripes... Sans parler des crapules qui entourent notre héros, assassins sans vergogne, femmes de toute petite vertu, âmes damnées ou simples excités du Carnaval... Et évidemment des intrigues, des secrets, des assassinats, des ombres menaçants et des combats à l'épée...

Au milieu de toute cette fange, Nicolas mène l'enquête avec sagacité (parfois), bonne volonté (toujours), appétit (souvent), et surtout avec l'aide de personnages plus pittoresques les uns que les autres : le 'tire-pot' qui gagne sa vie en permettant aux hommes de se soulager dans deux seaux cachés sous son manteau, le bourreau Sanson, génial médecin légiste avant l'heure, toute une ribambelle de 'mouches' qui jouent les informateurs, l'expérimenté et bonhomme Bourdeau qui compense les erreurs de jeunesse de son chef, la 'prave' et 'ponne' cuisinière Catherine, le vieux procureur et son affolant cabinet des curiosités, la ville elle-même dont on visite de nombreux endroits qui existent encore aujourd'hui...

Bref, c'est un joyeux voyage dans le temps et une enquête sympathique et pleine de rebondissements qui nous sont offerts. Que demander de plus ? La suite, peut-être...
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L'énigme des blancs manteaux est le premier tome des aventures de Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet.
Dans ce premier tome, qui plante un peu le décor de l'univers de ce héros récurrent de Jean-François Parot, nous allons vraiment assister aux débuts de la carrière de Nicolas le Floch. Jeune breton à l'ascendance inconnue (c'est un enfant abandonné), le Floch arrive à Paris en 1761 avec une lettre de recommandation l'introduisant chez monsieur de Sartine qui est à l'époque le lieutenant général de police. Ce dernier va lui permettre de faire ses débuts dans ce milieu. Et notre jeune breton va mettre toute sa bonne volonté pour progresser dans une police qui est encore loin de ressembler à ce qu'elle va devenir de nos jours. Il va aussi apprendre à évoluer dans un Paris grouillant de monde, un Paris hétéroclite ou il va devoir prendre sa place.
Jean-François Parot est un merveilleux raconteur d'histoire et ses descriptions de cette période sont tout simplement géniales. On entend, on voit, on hume (important l'odorat à cette période) grâce à ses talents de conteur. Et je ne parle même pas des pauses gastronomiques qu'il sait décrire à merveille. On sent aussi qu'il maitrise parfaitement le contexte historique et qu'il s'est fort bien documenté sur cette période.
C'est dans cet univers-là qu'il fait évoluer son héros. Nicolas va bientôt être chargé par Sartine d'enquêter sur la récente disparition de son supérieur, le commissaire Lardin. Son enquête va le mener bien plus loin qu'il ne l'imaginait avec des répercussions qui risquent d'être inquiétantes pour la bonne marche du royaume.
C'est aussi dans ce tome que l'on fait la connaissance d'une galerie de personnages tous plus intéressants et attachants que les autres. Certains vont d'ailleurs devenir des proches de le Floch et on aura plaisir à les retrouver tout au long de ses aventures dans les tomes suivants…

Challenge Pyramide IV
Challenge Séries 2019
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L'énigme des blancs manteaux
Après avoir pris à contre-courant cette série en commençant par lire les ouvrages les plus récents écrits par Laurent Joffrin qui a repris le flambeau après la disparition de Jean-François Parot, j'ai donc décidé, en compagnie d'une amie, de découvrir tous les tomes de la saga dans l'ordre.

On y fait la connaissance d'un tout jeune Nicolas le Floch, un jeune Breton venu à la capitale apprendre le métier de policier sous la protection d'un lieutenant-général de la police de Louis XV. Alors que la première affaire qu'il se voit confier semble assez simple au premier abord, Nicolas va finalement être confronté à une enquête qui se révélera assez complexe et riche en rebondissements. Disparition, sang et secrets seront de la partie ! La rue des blancs-manteaux située dans le quartier de Marais, point de départ de l'enquête va-t-elle révéler tous ses mystères ?

Alors que j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire, en reprenant le texte à tête reposée, j'ai finalement passé un excellent moment de lecture. La plume de Jean-François Parot s'est révélée captivante et, j'ai aimé découvrir une époque que finalement je connais assez peu.

Ayant déjà lu d'autres livres de la série, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir comment se sont nouées les relations entre Nicolas et les personnages que j'ai eu l'occasion de croiser lors de mes lectures. Je pense en particulier à Aimé de Noblecourt, un ancien procureur qui s'est attaché à notre jeune Breton qui propose de vrais banquets à ses convives. Comme quoi la cuisine reste un fil conducteur que l'on retrouve dans tous les tomes ;-D

Pour une première enquête, j'ai trouvé que tous les ingrédients étaient réunis dans ce roman policier historique pour passer un bon moment de lecture, donc, j'espère continuer à me régaler avec les futures aventures de notre jeune Nicolas ;-D
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Premier policier historique en compagnie de Jean-François Parot : premier contact avec son "héros ": Nicolas le Floch.

Une immersion dans Paris et ses faubourgs au XVIII ième siècle : la boue, les odeurs, l'obscurité, l'équarrissage, les rats, les bestiaux faisandés et les crapules, les assassins sans vergogne, les tripots, les prostituées sur fond de Carnaval, avec des masques pour protéger l'incognito des agités et des ivrognes qui se glissent dans la nuit pour accomplir leurs forfaits !
Voila, comment Nicolas le Floch, orphelin breton recueilli et élevé par le chanoine qui lui a donné son patronyme, prend contact avec la ville ou il arrive avec une recommandation de son parrain : le marquis de Ranreuil et il se présente au lieutenant général de police : de Sartine ! Ce dernier le confie aussitôt au commissaire Lardin avec l'arrière pensée d'avoir l'oeil sur son subordonné. Nicolas va loger dans une soupente chez Lardin, sa seconde épouse Louise et, Marie ( la fille).
Mais, sur ces entre faits, Lardin devient introuvable ! de Sartine qui, en autres, a la marotte des perruques, va lui donner les pleins pouvoirs pour mener une enquête sur cette disparition, et Louise intrigante et volage en profite pour le chasser comme elle a chassé Catherine la dévouée cuisinière : il va trouver refuge chez l'ancien procureur Noblecourt et, aidé d'un inspecteur expérimenté : Bourdeau, par les mouches ( indics), et les policiers : il va découvrir les restes du corps d'un homme à Montfaucon, faire la connaissance du bourreau Sanson qui est féru d'anatomie pour identifier les morceaux du cadavre, mais, vont suivre la découverte les cadavres du docteur Descart ( cousin de Louise ), celui de Saint-Louis : le domestique du docteur Semacgus...mais ou est le commissaire Lardin ? ? ? de Sartine est très inquiet car il lui avait confié des documents secrets et importants pour le Roi Louis XV...Qu'à cela ne tienne : Nicolas qui, depuis des mois fréquente les malfrats, les intrigues, les combats à l'épée ou au pistolet, lui qui a été victime d'agressions personnelles va démêler cette énigme des Blancs-Manteaux avec perspicacité, avec bon sens et autorité !
Bref : Jean-François Parot nous plonge dans un vrai roman policier et, il ajoute avec habileté et érudition l'atmosphère de cette époque qu'il connait parfaitement !
L.C thématique polar de février 2022.
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Premier tome des aventures de Nicolas le Floch.
J'ai découvert le personnage il y a peu (pour une fois que je commence par le premier tome !) ainsi que la ville de Paris, telle qu'elle était en 1761.

Diantre, c'est bien décrit, il ne manquait que les odeurs nauséabondes pour parfaire les descriptions !

Nicolas à quitté sa province, sa Bretagne, pour monter à Paris, avec une lettre de recommandation de son parrain, le marquis de Ranreuil, pour se mettre au service ce monsieur Sastine, chef des affaires secrètes de Louis XV.

Hé, il commence fort, le p'tit !

Dans le livre, nous ferons un peu plus connaissance avec Nicolas (qui porte le même prénom qu'un autre mais qui m'est infiniment plus sympathique), le suivant dans son apprentissage et dans la découverte de Paris, qui n'a rien à voir avec le Paris que nous connaissons.

Nicolas, c'est un orphelin qui fut trouvé dans un cimetière, par le chanoine le Floch et élevé par lui, comme s'il était son fils.

J'ai bien aimé le début de l'histoire qui m'a titillé ma curiosité : il y a deux drôles qui ont une activité louche du côté de Monfaucon, où l'on pratique équarrissage. Mystère déjà et pas très ragoûtant, les gens qui récupèrent les morceaux de viandes pourries sur les cadavres.

Voilà aussi le petit plus du livre : nous plongeons dans le quotidien des pauvres gens de l'époque, sans oublier les riches, par la même occasion.

Joli travail d'Histoire et cela ne gêne pas la lecture, hormis pour les allergiques à mort de l'Histoire ou de tout fait Historique.

Le début de livre est assez lent, donc, passez votre chemin si vous aimez que ça pulse directement.

Bizarrement, cela ne m'a pas endormi, j'ai apprécié le fait que cela aille au pas des chevaux, mettant tout en place. Vitesse et précipitation n'auraient pas bien été dans ce roman.

Personnages agréables, surtout le "compagnon" de Nicolas, le policier Bourdeau, très perspicace, une sorte de Watson qui pense à tout ! Un sacré allié pour Nicolas.

L'avantage, c'est que Nicolas ne commencera pas par être le meilleur des meilleurs, non, il apprendra le métier, celui rentre doucement mais sûrement, il fait des fautes, en tire parti et fait en sorte de s'améliorer au fil de l'enquête.

Leur enquête est double, complexe, sans être tordue, mais j'ai bien aimé la manière dont Nicolas l'a mené, avec son policier expérimenté.

Petite surprise à la fin !

Bref, un chouette roman policier historique qui me donne envie de lire la suite.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Un commissaire singulier sous Louis XV
Premier volet d'une série qui explore le Paris du 18 ème siècle a travers des énigmes policières extraordinaires menées tambour battant par un Nicholas le Floch qui se situe entre le commissaire Maigret et Arsene Lupin...
L'occasion nous ait également donnée de plonger au coeur d'une société où le chant du cygne se profile a l'horizon avec précision, clarté et efficacité...
Enfin notons que le héros de ces livres laisse une large place aux personnages secondaires; le tout finement agencé...
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Je découvre Parot et Nicholas le Floch et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce premier épisode, j'aime l'histoire et les romans historiques ainsi que les enquêtes policières, les ingrédients étaient réunis pour une bonne lecture.
Le contexte proposé, soit 30 ans avant la révolution m'a permis de combler des lacunes, étant plus attiré par le premier empire ou le moyen-âge.
J'ai aimé l'emploi d'expressions de l'époque à dose homéopathique, ni trop ni pas assez et le plus souvent faciles à transposer, le style est agréable et les nombreuses descriptions s'intègrent bien dans le récit, le rythme est bon, il permet de s'installer dans l'histoire en s'imprégnant bien du contexte culturel et social de la période dans laquelle évolue notre jeune enquêteur.
Le plus à mon sens est que Nicholas le Floch est un personnage qui a beaucoup d'épaisseur, son histoire et ses états d'âmes font que l'on s'attache à lui sans difficultés, son apprentissage à la capitale est compliqué mais intéressant, en fait le tout est crédible et sans outrance, les us et coutumes de l'époque permettent au récit d'être assez aéré, moins centré sur l'enquête.
Ajoutons que le soin apporté aux personnages secondaires n'est pas négligé et alors nous avons tous les ingrédients pour qui aime les "romans policiers historiques", et ça tombe bien, c'est mon cas :)
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Nos petits frenchy se révèlent de plus en plus en matière de polar. Et non seulement M. Parot est doué, mais il sait raconter des histoires policières au sein de la Grande Histoire.

On se retrouve immergés dans le Paris du 18e siècle, aussi bien à la cour du Roi que dans les rues grouillant de crapules de la Capitale.

Le jeune le Floch se trouve placé sous la houlette de l'excellent Sartine afin d'apprendre le métier d'enquêteur, et cela tombe bien, car ce jeune homme est doué. Un Sherlock Holmes à la française, à une époque où, lentement mais sûrement, la royauté tend à décliner et la France à sombrer dans les conflits aussi bien internationaux que nationaux.

L'auteur est un féru d'histoire. Les détails sont prolifiques sans être assommants. En bref, on ne s'en lasse pas.

Du reste, M. Parot possède une écriture fluide, dynamique, un brin archaïque pour les besoins du récit, un vocabulaire riche et agréable.

En conclusion, je conseille vivement ce livre pour les amateurs de polars historiques. Ils devraient y trouver leur compte. Les enquêtes sont bien ficelées et l'histoire y est respectée. le personnage principal est bien construit, et les personnages secondaires, notamment Sartine, font la part belle. A lire donc, sans parcimonie. La suite des aventures de Nicolas le Floch sont d'un même niveau d'excellence. Je vous les conseille également. A consommer sans modération.
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D'emblée je dois dire que je ne connais rien à l'histoire de la France et que je n'ai non plus visité Paris; il m'a donc sans doute manqué de références pour pleinement apprécier ce premier tome des aventures de Nicolas le Floch. Malgré cela j'ai pris grand plaisir a cette lecture qui m'a convaincu de mettre cette série dans ma pile à lire. D'abord parce que l'enquête est complexe, pleine de fausses pistes et d'itérations captivantes, avec un dénouement digne des meilleurs Agatha Christie. Ensuite le personnage de le Floch, aussi humble qu'intelligent, m'est apparu hyper sympathique. Il apprend vite de ses erreurs, met en valeur ses collaborateurs, se remet en question sans tomber dans un tourment stérile, fait preuve de droiture et de loyauté, bref un héros comme je les aime. Il y a aussi l'atmosphère de cette époque qui m'a séduit avec ses différences de classes, son langage soigné, la saleté des villes, les fiacres qui filent dans la foule etc. Et que dire de l'écriture dont la vocabulaire malmène même le dictionnaire intégré à ma liseuse. Bref je suis tombé sous le charme et cette lecture m'a ouvert une porte sur les romans policiers historiques bien concoctés.
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