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3,69

sur 918 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu avec beaucoup de plaisir le lauréat du prix du quai 2023. Une écriture fluide et romanesque, avec un personnage très attachant que l'on aimerai retrouver dans des enquêtes futures ! Une réflexion sur les origines et la filiation, les non dits, les secrets de famille..... qui pourrait bien nous plonger dans des questionnements personnels profonds.
Un bon cru pour le PDQ donc, plus polar à la Simenon que thriller.
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Une enquête policière vue de l'intérieur, sans chichis, ni fioritures.
Du coup ça manquait peut-être un peu de rythme. Mais ça change et l'intrigue était originale.

J'aurais cependant aimé en apprendre plus les personnages, notamment sur l'histoire de Delestran.
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J'ai eu du mal à lire le début. Mais passé le troisième chapitre je me suis laissé entraîner par les personnages plus que par l'intrigue. Ce livre a le mérite de nous montrer que les policiers sont des êtres humains comme les autres avec leurs failles comme la colère contenue de Delestran et leurs personnalités complexes. On peut apercevoir une galerie de personnages avec une réelle profondeur. On suit les réflexions, les questionnement et les déductions de Delestran. L'auteur ancien policier nous décrit avec précision les procédures, les actes d'investigation ainsi que la réticence des policiers aux changements. L'arrivée de Claire Ribot la psychologue n'est pas bien perçu.
Bref il s'agit d'une immersion dans les coulisses d'une enquête. C'est très bien écrit et fluide. Je le recommande.
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J'ai lu ce roman parce qu'il me fallait lire un ouvrage ayant gagné le pris du quai des orfèvres pour mon challenge Multi-défis.
De plus je les trouvé dans une boite à livre… tout était fait pour que je le lise.

Je les trouvais agréable mais sans plus. On devine beaucoup de chose avant la fin, on n'est pas réellement surpris… l'enquête se déroule tranquillement sans réel action… c'est long… beaucoup de descriptions… un peu d'ennui… Heureusement, il se lit vite…

bonne lecture !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024
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« Qui suis-je ? Cette question, en apparence simple, cache en réalité une complexité profonde. Chacun d'entre nous aspire à comprendre sa propre essence, à découvrir sa véritable nature, et à trouver sa place dans le monde qui l'entoure » (1).
Alors qui suis-je si je ne connais pas mes racines ? Qui suis-je si je suis né sous X ? Un arbre sans racines (2) qui tient debout grâce à la conjugaison de plusieurs facteurs, mais son équilibre est précaire, il ne parvient pas à puiser dans le sol sa force de vivre et s'épanouir, il est voué à tomber un jour...
Je suis le fils ou la fille de personne.

En France en 2023, environ 700 enfants sont nés sous X.
L'accouchement sous le secret permet aux femmes d'accoucher anonymement et d'abandonner leur enfant qui sera confié à l'Ase. Sous certaines conditions, les enfants nés de cette façon peuvent accéder à leurs origines. Lorsqu'ils y parviennent, il leur faut encore retrouver la trace de ces parents, qui sont peut-être décédés, partis à l'étranger... J'imagine un parcours semé d'embûches pour lequel la patience est le maître mot de l'aboutissement de leur quête.

Ce sont ces thèmes qu'aborde Jean-François Pasques dans son roman, un polar plutôt douillet dont l'intrigue se déroule au rythme des deux enquêtes en charge du commandant de police Delestran. Outre son équipe, il a une adjointe sur laquelle il peut compter depuis deux ans pour le seconder, ainsi qu'une nouvelle recrue, une psychologue, qui vient bousculer les codes auxquels il est habitué, lui qui ne croit qu'aux bonnes vieilles méthodes. Celle-ci va mettre un peu de sel dans le récit des investigations. Les personnages sont plaisants à suivre, et pour une fois, nous n'avons pas affaire à une caricature de policiers présentant des troubles dus à leur métier. Rien que des gens normaux de ce côté de la barrière. Pour ce qui se trouve de l'autre côté de la barrière, c'est une autre chanson :) Mais rassurez-vous, rien de très sombre. Un polar douillet vous disais-je plus haut.

Le rythme du roman est tranquille puis s'accélère à mi-parcours lorsque le puzzle de l'enquête offre une vision plus nette de l'ensemble en fonction des éléments qui commencent à s'emboîter et de la direction que prennent les enquêtes. C'est le moment que j'ai préféré, avec un peu d'action pour me tenir en haleine. Pas de quoi m'essouffler non plus, mais de quoi maintenir mon intérêt jusqu'au bout.

J'ai beaucoup aimé les références littéraires disséminées tout au long du roman, j'ai moins aimé l'aspect procédural fouillé car j'ai trouvé que cela appesantissait la lecture. Je me suis un peu ennuyée par moments. Mais il faut reconnaître à l'auteur sa connaissance du milieu policier étant lui-même capitaine de police, et sa capacité à transmettre. J'ai presque eu l'impression de pénétrer dans le service de ce commandant Lenestran en qualité de stagiaire, j'ai vécu ces enquêtes aux côtés de son équipe tout en bénéficiant d'explications sur les modes opératoires terrain et procédures. L'auteur ferait sans doute un bon tuteur de stage dans sa vie de policier, voire même un bon formateur.

Un dernier mot pour préciser qu'il a dédié son livre à la mémoire du Brigadier-Chef Wilfried Faron, mort en service à Nantes le 31/12/2021. Une fin d'année funeste pour ce policier âgé de 39 ans, victime d'un malaise cardiaque au retour d'une intervention motorisée la veille, une course poursuite.

Mais à présent, qui suis-je ?
Je suis la fille qui vous recommande ce Prix du Quai des Orfèvres si vous souhaitez faire une pause agréable avec un roman policier à l'écriture fluide et presque douce, comme la voix d'une personne bienveillante qui vous raconte l'une de ses enquêtes. Et pour aller découvrir toutes ces références littéraires glissées habilement dans cette histoire !

(1) Extrait d'un article glané sur le net traitant de la quête de soi et de l'identité.
(2) Selon Marcus Garvey, « un peuple qui ne connaît pas ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines ».
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Voilà un polar qui fait bien le job !
Des personnages attachants et agréablement décrits : une équipe composée du charismatique commandant Delestran gentiment ronchon, de la jeune capitaine Beaumont bien ancrée dans son métier et d'une toute nouvelle psy, Claire Ribot, récemment embauchée pour aider la brigade auprès des victimes. Un nouveau métier au sein de l'équipe qui va la dérouter avant d'en comprendre l'intérêt. Des petits jeux de scène cocasses où les egos de chacun vont s'affronter.

Pour le décor : Paris. Paris et ses sinistres meurtres et enlèvements. Des enquêtes multiples. D'abord la disparition de trois femmes pour lesquelles l'équipe du commandant n'a pas le début d'un commencement d'un indice. Difficile à accepter par l'équipe, par la hiérarchie et les familles privées d'un de leur composant. Ensuite le corps d'un clochard, ancien légionnaire, retrouvé dans le bassin du jardin des tuileries. Une possibilité d'accident qui est vite remplacée par une forte présomption de meurtre.
Deux enquêtes pour lesquelles le lecteur va être invité à y regarder de plus près. Deux enquêtes finement détaillées, au rythme lent mais prenant. Deux enquêtes d'une grande crédibilité qui font découvrir au lecteur la CNAOP, l'organisme permettant aux enfants nés sous X de retrouver leurs parents biologiques, parce que oui finalement les deux enquêtes vont se rejoindre.

Bref, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Et pour l'anecdote, sachez que ce roman a reçu le Prix du Quai des orfèvres 2023, et que l'auteur, capitaine de police, a travaillé une quinzaine d'années au sein de la section criminelle de la 1ere DPJ de Paris.
Je vous l'ai dit, une histoire très crédible, et qui sent le vécu peut-être.
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Ayant découvert l'an dernier le prix du quai des Orfèvres avec la Muse rouge, je me suis laissée tentée par ce nouveau millésime avec Fils de personne.
J'ai été rapidement happée par ce polar très bien ficelé.
Fils de personne nous plonge dans les accouchements "sous X" qui peuvent briser la vie de ceux qui ont été abandonnés, ce qui est le cas du coupable : Valentin Mathias.
Jean-François Pasques maîtrise pleinement l'intrigue policière tout en nous donnant à voir la vie d'un policier très humain incarné par le commandant Delestran.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce polar qui est très pertinent sur différents aspects, un aspect sociologique qui retient l'attention et fait réfléchir.
Permettre à un homme ou une femme de découvrir ses origines,en cas d'accouchement "sous "X".
Savoir d'où l'on vient, avoir une identité même douloureuse est certainement déterminant dans la construction et l'avenir d'un homme.
" _ Vous savez, quand on est né comme moi, " sous X", on fantasme beaucoup sur ses origines, pour ne plus être un colis abandonné. Mais finalement, ça ne sert à rien, bien au contraire, on ne peut avoir confiance en la vie.Il manque un sens"

Un bon polar que je vous recommande !
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📖 Alors que l'équipe du commandant Julien Delestran piétine sur une affaire d'enlèvements de trois femmes, elle se retrouve face à une seconde enquête suite à la découverte du corps d'un marginal dans la fontaine d'un parc parisien...

💬 Ce polar est très original par son approche. Il n'y a pas couse poursuite, de rebondissement de folie ou de moyens techniques improbables.

Le sujet est maîtrisé, l'auteur donne beaucoup de détails sur les rouages et les coulisses de la mise en place des recherches et procédures. En fait, l'enquête démarre très tard, lentement, et le fond du roman ressemble plus à la chronique de la vie d'un flic qu'à un polar. Et si ce point a alimenté certaines critiques négatives, j'ai plutôt adhéré à ce concept et ce parti pris de l'auteur.

Une très bonne lecture pour commencer cette nouvelle année !
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Trois femmes disparaissent coup sur coup et un vagabond git sans vie dans un bassin du jardin des tuileries. Deux enquêtes compliquées pour le commandant Delestran et son équipe. C'est peut-être parce que je venais de lire quelques Simenon que je me suis demandée si Jean-François Pasques n'avait pas voulu recréer une version très modernisée du personnage (ou tout au moins du caractère) de Maigret incarné ici par Delestran. Cette impression, renforcée par la lenteur et l'ambiance calme et intimiste de ce polar, s'est confirmée par un clin d'oeil de l'auteur : le héros possède justement une collection choisie des romans de Simenon. J'ai beaucoup aimé ce polar original qui se veut proche des réalités du terrain vécues par les policiers, avec une bonne poussée d'adrénaline vers la fin pour terminer en beauté ce récit poignant.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Paris, printemps 2005. le commandant Delestran enquête avec son équipe sur la disparition de 3 femmes dont le seul point commun est de vivre dans les beaux quartiers de Paris. Un matin, il est appelé pour la découverte d'un corps dans l'un des bassins des Tuileries. Sur place, il se rend compte que la victime est un marginal d'une soixantaine d'années, dont seuls quelques objets et documents vont pouvoir l'aider à comprendre qui il est et qui a pu faire une chose pareille...

J'ai beaucoup aimé ce polar et je découvre ainsi la plume de Jean François Pasques, que j'ai eu la chance de rencontrer au salon du livre de Vannes. Mieux qu'une enquête relatée par un écrivain, c'est une enquête inventée par un auteur qui est aussi capitaine de police, et tout sonne plus juste, plus vrai, de fait (avec des notes de bas de page assez instructives). Si les chapitres sont parfois un peu longs, j'ai aimé m'embarquer aux côtés de Julien Delestran, qui s'intéresse à ceux qui n'intéressent personne, qui leur rend leur respect et leur dignité. Les échanges entre le capitaine et Nicole la prostituée font partie des moments marquants de cette lecture. C'est donc une enquête profondément humaine, avec plusieurs ramifications, et bien sûr la quête identitaire comme le suggère le titre, mais aussi le rapport à la religion ou à la littérature.
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