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3,92

sur 302 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Plutôt bien ficelé dans l'ensemble, le Masque de l'Araignée"est un thriller "classique", racontant une histoire de kidnapping, chose assez habituelle. Bien entendu, le kidnappeur est quelqu'un d'habile et de doué, mais de là à dire que c'est un maître chanteur d'exception, n'exagérons rien non plus. On ne peut pas dire qu'il est foncièrement mauvais, ni même qu'il est original, même si certaines scènes sont assez bien recherchées (je pense notamment au moment où Cross doit remettre l'argent au tueur).

C'est donc un bon thriller mais qui m'a pas vraiment emballée, et beaucoup moins sombre que « Tombent les filles ». le livre possède un bon scénario, mais l'intrigue est assez légère manquant de surprise et de dynamisme, seule la fin reste intéressante avec un bon dénouement qui sauve le livre de son ennui. D'un côté la qualité réside surtout dans la psychologie des personnages, ainsi on connait l'identité du kidnappeur dès le début mais l'intrigue va reposer sur ses motivations réelles.

Au final, je reste mitigée sur ce roman souffrant de défauts mais qui reste un bon thriller tout de même !
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A Washington D.C., deux élèves d'une école privée sont kidnappés, tandis que dans les quartiers pauvres des familles noires sont massacrées.
Alex Cross, détective noir, originaire et habitant de ces quartiers pauvres de Washington D.C., se retrouve chargé dans un premier temps des meurtres, puis dans un deuxième du double enlèvement, contre son avis.
Mais voilà, les enfants kidnappés sont loin d'être des inconnus : Michael Golberg, fils du ministre des Finances, Maggie-Rose Dunne, fille d'une star et d'un financier célèbre.
Le personnage d'Alex Cross sort de l'ordinaire. Il est titulaire d'un doctorat en psychologie et sa femme a été assassinée.
Il se positionne comme un défenseur des opprimés et ne veut pas trop entendre parler de politique et encore moins de personnes influentes.
Sauf que là, il va se trouver confronter à un psychopathe plus que retors : Gary Soneji/Murphy.

Des rebondissements, ce livre n'en manque assurément pas, car Gary est un psychpathe redoutable : "Gary avait toujours son maître plan." et "Le plan allait marcher, naturellement.".
A chaque fois que l'on croit que s'est fini, il se passe un retournement de situation et l'intrigue repart de plus belle, avec un tueur/kidnappeur dans la nature alors que la "chasse à l'homme" aurait pu être achevée à mi-roman : "Gary était libre. Comme il l'avait toujours prévu depuis le début … Gary Soneji/Murphy était de nouveau dans la nature.".
Toutefois, si je reconnais des qualités sur le suspens et les rebondissements à ce livre, je n'y ai pas totalement adhéré.
Gary Soneji/Murphy n'a ni le charisme ni la subtilité d'un Hannibal Lecter, c'est le méchant et aucune forme d'attachement n'est possible, l'auteur n'en laissant pas la possibilité.
Alex Cross est un inspecteur qui manque lui aussi de charisme et en privilégiant une narration à la première personne du singulier de son point de vue, James Patterson a donné à son histoire trop de réactions affectives et personnelles qui nuisent à l'intrigue.
Le ressenti intervient trop et les tentatives d'humour d'Alex Cross tombent quelque peu à l'eau.
Il est périlleux de développer à la fois une intrigue à multi-rebondissements et des relations personnelles entre les protagonistes, même si cela, au final, joue un rôle dans l'intrigue.
Dans le cas présent, le mélange ne prend pas toujours et l'un l'emporte souvent sur l'autre, déséquilibrant l'histoire globale.

Avec "Le masque de l'araignée", James Patterson a écrit un roman psychologique moins puissant et fort que Thomas Harris a pu le faire, la comparaison ne m'ayant jamais quitté au fil de ma lecture.
Malgré beaucoup de rebondissements et un psychopathe retors, ce livre se perd un peu trop dans une narration personnelle et émotive qui m'a quelque peu toujours maintenue à distance.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La carrière de Patterson débute en 1977. Ce roman date de 1993, c'est le premier opus de la série consacrée à Alex Cross, policier noir officiant à Washington D.C. avec son copain Sampson. Tous les deux sont des "armoires à glace", plein d'humour façon "Starsky et Hutch", et taillés pour le job. Patterson n'est donc pas un perdreau de l'année. Il sait y faire.

On a donc un thriller nerveux avec une écriture souple et nerveuse egalement. Cela se lit sans peine. Tout est fluide, logique. Ce n'est pas spécialement pour cela que c'est bon. Patterson nous livre un thiller que je classe dans la catégorie des "T'as tout mis". C'est-à-dire qu'on empile les ingrédients habituels des thrillers, encore et encore, puis on pousse pour tout faire rentrer, comme quand vous commandez 400 grammes de haché à votre boucher... et qu'il vous dit en regardant la balance indiquer "560", "il y a un peu plus, je vous le mets quand même?"...

Les chapitres sont courts, façon page turner. En fait c'est inutile, vu que l'écriture suffit largement à faire progresser le lecteur. Ces chapitres courts sont (pour moi) contre productifs, ils hachent le rythme en changeant de sujet et en faisant perdre le fil, la tension (faible mais quand même) qui se crée. J'ai fini par me dire que casser le rythme et changer constamment d'optique, c'est peut-être recherché par Patterson pour mieux mystifier le lecteur. Car il joue sur les faux-semblants, il induit le lecteur en erreur en ne lui révélant pas tout. C'est facile dans un livre de rédiger un chapitre en laissant croire que l'on suit un personnage précis alors qu'il s'agit d'actions perpétrées par un autre personnage. Et vas-y que j'tembrouille...

L'intrigue est volontairement, sciemment, rendue complexe, donc. Elle est alors minutieusement, patiemment, répétée, rappelée, décryptée. On démarre avec un kidnapping qui tourne mal, un des deux enfants meurt, le second n'est pas retrouvé. le kidnappeur présumé finit par se faire serrer ensuite lors d'une prise d'otages dans un fast food. Fin de la première partie. le lecteur est perturbé, il y a des incohérences... Evidemment, vu que Patterson mystifie le lecteur et lui fait prendre des vessies pour des lanternes... et alors ? Il se brûle comme diraient Pierre Dac et Francis Blanche.

Mais franchement, c'est facile de leurrer le lecteur quand on ne lui présente pas l'ensemble des éléments.

La seconde moitié du roman montre Alex Cross dans une love story avec une super agente du FBI, et occupé à résoudre le kidnapping en s'entretenant avec le grand méchant. Tout le monde semble avoir conçu que la seconde gamine kidnappée était morte aussi et on a plus ou moins laissé tomber les recherches.

Peu à peu, les incohérences et les manques du récit se résolvent. Patterson abat ses cartes petit à petit, montrant au lecteur à quel point il a bien ficelé son intrigue. Sur le principe du "T'as tout mis", on a des flics ripous, des meurtres atroces assez bien décrits, un tueur très très méchant sur l'air du "mais pourquoi est-il si méchant"... à quoi la foule en transe répond "parce queuuuuuuhhh". On a aussi des sévices et une enfance malheureuse, une femme décédée, des psys, le duo de flics de choc sympas et blacks, le final téléguidé qu'on voit venir de loin avec ses gros sabots façon "un de nous deux est de trop dans cette ville, coyote bill", etc. On navigue entre le Silence des agneaux et Peur primale, pour les troubles de la personnalité qui constituent un des gros ressorts du livre. le tueur en série semblant posséder au moins deux personnalités qui se trouvent en conflit. le duo de flics est aussi un classique du genre. Pour l'anecdote, Peur primale est paru en 1993, comme ce roman.

Faille supplémentaire: la traduction. Opinion personnelle, mais je n'ai pas trouvé le niveau de langage fort élevé. Quelques notes de bas de page expliquent certaines spécificités américaines, mais plusieurs éléments et concepts sont laissés dans le flou alors qu'ils nécessiteraient des explications.

Un des seuls éléments positifs pour ce genre de roman: Patterson laisse planer l'idée que tout est possible, que n'importe qui peut mourir dans d'atroces souffrances, sauf Alex Cross évidemment.

Lecture de plage tout à fait correcte. Mais ce n'est pas la perle de l'année.
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Bon roman au rythme rapide. Les scènes défilent rapidement. Mais surtout Patterson ne nous prends pas pour des cons... et ces personnages n'ont plus. Enquêteur brillant, méchant brillant. Ça donne juste du bon.
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C'est par quelques note de Gershwin jouées sur le piano qu'Alex Cross commence sa journée.
Ce docteur en psychologie, mélomane à ses temps perdus est détective le reste du temps au FBI.
Il est veuf, depuis que sa femme fut assassinée quelques années auparavant.
Il vit avec ses 2 enfants et sa vielle grand-mère.
Il a grandi dans le ghetto noir de Washington DC avec son pote Sampson, et y sont restés tous les deux. Sampson est aussi flic, et aussi noir que Cross, et aussi grand.

Des meurtres en série dans la communauté noire ont lieu, et Cross et Sampson sont envoyé sur un site où deux femmes noires et un enfant (une d'un certain âge, une jeune et un bébé de quelques mois) sont massacrés...
Cross éprouve un malaise en voyant le bébé mutilé.... Quel mal a t-il fait ? Quelle somme d'argent devait-il à un dealer ? Qui a-t-il trahit ?.....
Ils enquêtent mais très vite, ils reçoivent l'appel du Chef pour qu'ils se rendent dans une école privée, fréquentée par la haute bourgeoise et aristocratie de Washington DC.

2 enfants blancs ont été enlevés, une fille d'une actrice célèbre et le fils d'un financier très haut placé.
Cela devient donc la priorité de Cross et Sampson dorénavant....
Cross remue dans les brancards, mais il n'a pas vraiment le choix

Cross est crucifié sur les injustices raciales et politiques.

L'enlèvement est le fruit d'un professeur de l'établissement un certain Murphy qui n'est autre de Gary Soneji.... un barjot de première qui se prend pour le kidnappeur de l'enfant des Lindbergh perpétré en 1932... Barjot avec un grand B.
Mais un dingue en liberté.

Et puis arriva Jezzie Flanagan, jolie blonde trentenaire, responsable du Service Sécurité en charge de protection.... Et là l'enquête prend une autre tournure.... La chute de reins de Flanagan fait tourner la tête à Cross, qui y perdra son latin.....

C'est un bon thriller mais il mais manque de saveur. Soneji n'a pas de charisme au sens littéraire du terme.... C'est un barje mais il n'a pas d'épaisseur....

Soneji n'est pas le Collectionneur ou le Casanova de "Tombent les filles"...

La lecture de "Le masque de l'araignée" peut se relever parfois être un chemin de croix.....

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