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Peter Howells et le Monde d'Hadd... tome 1 sur 1
EAN : 9791026295983
327 pages
Librinova (16/11/2021)
4.42/5   74 notes
Résumé :
Lauréat de la journée internationale du manuscrit francophone 2022. Prix littéraire.

Peter Howells est un jeune garçon de onze ans qui grandit au sein d'une drôle de famille. Un jour, il reçoit la visite inattendue d’une surprenante créature. Celle-ci lui révèle alors qu’il possède des pouvoirs magiques, extraordinaires. Peter finit par se retrouver dans le monde d’Haddgard. Mais réussira-t-il à s’en sortir dans ce nouvel environnement peuplé d'êtres ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur le premier tome de la série Peter Howells et le monde d'Haddgard de Maria Patterson.
Peter Howells est un jeune garçon de onze ans qui grandit au sein d'une drôle de famille.
Un jour, il reçoit la visite inattendue d'une surprenante créature. Celle-ci lui révèle alors qu'il possède des pouvoirs magiques, extraordinaires. Peter finit par se retrouver dans le monde d'Haddgard.
Mais réussira-t-il à s'en sortir dans ce nouvel environnement peuplé d'êtres étranges et qui lui est totalement inconnu ?
Peter Howells et le monde d'Haddgard est un premier tome passionnant, qui m'a totalement charmée.
Peter, 11 ans, va découvrir qu'il possède des pouvoirs magiques. Il se retrouve dans le monde d'Haggard, un endroit remplit de créatures extraordinaires : lutins, gnomes, démons, fées, sorciers, fantômes.. qui fait rêver et frissonner aussi bien les jeunes que les plus âgés.
J'ai adoré me retrouver avec Peter dans ce monde.
L'autrice a beaucoup d'imagination même si le jeune Peter n'est pas sans rappeler un jeune sorcier nommé Harry :) Un joli hommage pour ce monde qui a charmé nombre d'entre nous.
Le monde d'Haggard n'est pas une copie, c'est différent et le gros atout ici, pour moi, est l'écriture. En effet, c'est fluide et joliment écrit.
Maria Patterson ne va pas dans la facilité, elle utilise de nombreux mots, des tournures qui mettent bien en avant notre jolie langue française.
Ce n'est pas parce que c'est un livre tout public qu'il doit être mal écrit et l'autrice l'a bien compris.
Cela ne demande pas un gros effort de lecture pour autant car l'histoire est tellement prenante que les pages se tournent toutes seules.
J'ai beaucoup aimé les personnages, à commencer donc par Peter. Il est très attachant et je serais ravie de découvrir la suite de ses aventures.
Il y a des références à d'autres oeuvres : Harry Potter, l'univers de Tolkein ou à la mythologie.
C'est très bien conçu, avec en plus un vocabulaire propre au monde d'Haddgard.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman que je conseille à tout public, il est excellent.
Ma note : un énorme cinq étoiles bien mérité :)
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Il y a quelques temps, Maria Patterson m'a contactée pour me proposer son roman "Peter Howells et le monde d'Haddgard", un roman fantastique (ou de fantasy qui n'est pas sans rappeler le merveilleux dans notre littérature mais que volontairement je qualifierai de fantastique pour que la majorité comprenne) qui a pour héros un jeune garçon de 11 ans "Peter" qui va vivre de nombreuses aventures et comme il s'agit d'un tome 1, il y aura forcément une suite.
J'avoue que le résumé m'a convaincue et après lecture de ce premier opus, je suis ravie d'avoir accepté tant il est bien écrit. de plus, il est original et laisse espérer de multiples possibilités de par l'univers et les personnages proposés. Enfin, les clins d'oeil divers au monde d'Harry Potter, du Seigneur des anneaux ou encore des légendes ou mythologies diverses et notamment nordiques (mais pas que) devraient plaire aussi bien aux petits qu'aux grands.
En effet, le fait que le personnage principal soit un jeune garçon permettra l'identification aux enfants de cet âge mais les nombreuses références et le style d'écriture convaincront aussi les parents ou un lectorat plus âgé.
Mon avis : Je vous l'ai dit, j'ai bien aimé cette histoire : outre le fait qu'elle est originale et propose un univers riche avec divers clins d'oeil à des univers connus, c'est la plume et l'invention des mots (pour caractériser ce monde d'Haddgard, j'y reviendrai à la fin) qui ont fini de me convaincre : j'avoue qu'elle a fait un excellent travail sur cet aspect-là et je me suis régalée. de plus, elle respecte la concordance des temps (il y a même des imparfaits du subjonctif! bon sang que ça fait du bien d'en lire), ce qui est tellement rare que cela mérite d'être souligné. Pourtant, le vocabulaire n'est pas si difficile que cela, la plume est fluide et les enfants ne devraient pas avoir de souci pour le lire (car je suis bien placée pour savoir que dès que c'est un peu difficile, beaucoup abandonnent) et s'immerger dans la vie mouvementée du jeune Peter.

Il est évident que le début (et le résumé) ne sont pas sans rappeler celui d' Harry Potter (comment ne pas voir non plus le clin d'oeil au nom : Peter/Potter ? ) puisque notre héros vit dans une famille sans magie : il a une soeur, Tracy, qui ne pense qu'à manger et qui à l'image de son père (comme les Dursley) tandis que la mère est différente et de petite taille. Dès le départ, l'on remarque que Peter est à part dans cette famille et que ses parents s'inquiètent pour lui. Vous rajoutez la disparition d'enfants dans le quartier et il n'en faut pas plus pour que tous soient sur le qui vive. Or, un soir, il va faire la connaissance d'une créature qui va lever le voile (au sens propre comme au figuré) sur un monde inconnu et à partir de là, les péripéties vont s'enchaîner jusqu'à ce qu'il soit emmené donc dans le monde d'Haddgard où il va découvrir un univers où le Bien combat le Mal... On a donc une histoire qui pourrait paraître assez simpliste ou classique dans sa construction mais qui ne l'est pas, de par son originalité.

Peter est un jeune garçon qui semble quelconque au départ, un peu solitaire, ayant des parents qui certes, l'aiment (et là, c'est différent des Dursley d'Harry Potter) mais qui sont eux aussi à part. Sa soeur souffre de troubles du comportement alimentaire mais comme elle est la prunelle des yeux de ses parents, ils ne la contrarient pas, ce qui en fait une enfant gâtée et qui n'a pas d'amie. Peter est, lui aussi, assez seul, il semble n'avoir qu'un seul ami et forcément, lorsque le nouvel univers s'ouvre à lui et qu'il rencontre des personnages qui se soucient de lui, il ne peut qu'apprécier. Pourtant, loin des siens, ceux-ci lui manquent...
Bien évidemment, il possède des capacités hors-normes qui vont attirer l'attention sur lui et l'on va le voir évoluer mais rien n'est gratuit : il devra étudier, s'entraîner et passer différentes épreuves (jolie morale ^^ ) . Fort heureusement, il sera épaulé par des "personnes" comme lui, les élus avec qui il fera équipe. Je vous les laisse découvrir mais j'ai bien apprécié Gabi, Colosse mais aussi Naïzmé et ses soeurs. Certains personnages nous laissent avec de nombreuses questions et semblent être entre bien et mal, même s'ils sont dans le camp du Bien -vous comprendrez en lisant...

Enfin, comment ne pas évoquer l'univers d'Hadggard qui mêle plusieurs univers bien connus des adeptes de la littérature fantastique anglo-saxonne (ou même de séries télés) : on y rencontre des fées, des elfes, des arbres qui parlent, des gobelins, des démons, des gnomes etc.. bref, vous le voyez différentes créatures très différentes les unes des autres et qui ont toutes un rôle plus ou moins important à jouer. de même, elle nous explique les origines de ce monde et invente ainsi un univers et une mythologie propres au service de l'intrigue.

Enfin, la littéraire que je suis ne peux qu'apprécier le style, les allusions aux romans (on appelle cela l'intertextualité, pas la peine de crier au scandale et au plagiat : ça existe depuis toujours dans notre littérature ^^) et les néologismes créés pour ce roman : les elfes jouent un rôle important pour la bonne marche de ce monde ; ainsi, vous découvrirez le chef "elfetoilé" à la cuisine, le créateur "elfartiste" ou le professeur "elfinstruit" etc... Comment ne pas évoquer aussi Morda la terre des Djokans (les méchants) qui n'est pas sans rappeler "Mordor" ou encore la prison qui n'est pas sans rappeler Azkaban etc etc. Ce ne sont que quelques exemples. Bref, je ne vous cache pas que si j'avais le temps, je le relirai rien que pour repérer encore plus ces petits clins d'oeil ^^

Il s'agit d'un premier tome : l'auteure pose donc les bases de sa série et l'intrigue. Il reste donc de nombreuses questions sans réponses et des situations en attente. On ne peut donc qu'attendre la suite et voir comment le héros va évoluer et s'il retrouvera ses nouveaux amis. Je ne peux donc que vous inviter à le lire pour son histoire mais aussi pour la qualité de son écriture. Espérons qu'une maison d'édition en littérature de jeunesse le repère car il a un gros potentiel et mériterait davantage d'être connu.

Mon seul bémol sera pour la couverture qui est à mon sens un peu trop énigmatique voire trop sombre : certes, une fois qu'on a lu le livre, on peut comprendre un peu mieux ce choix mais pas sûre qu'elle soit adaptée au public visé ni très représentative de l'univers d'Haddgard. Espérons que les lecteurs dépassent ce "voile".


Lien : https://solysbooks.blogspot...
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Premier tome captivant d'une série de romans fantasy jeunesse à découvrir pour Halloween !
Un livre lauréat de la journée internationale du manuscrit francophone 2022.
Si vous aimez la série Harry Potter, vous allez l'adorer !

Peter Howells est un jeune garçon solitaire de onze ans qui grandit au sein d'une drôle de famille grotesque de "moldus" dépourvue de pouvoirs magiques.

Un jour, il reçoit la visite inattendue d'une surprenante créature, un elfe appelé Gaby. Celle-ci lui révèle alors qu'il possède des pouvoirs magiques, extraordinaires. Peter finit par se retrouver dans le monde d'Haddgard. Mais réussira-t-il à s'en sortir dans ce nouvel environnement peuplé d'êtres étranges et un monde qui lui est totalement inconnu ?

Ce tome 1 vous emmènera visiter les Comptoirs des trois chaudrons où tous les produits sont faits maison, faire la fête pour y déguster des mets des plus improbables dans la Grande salle du Château, rencontrer des créatures en tout genre (fantômes, lutins, gnomes, démons, fées, sorciers, …), pénétrer dans la forêt magique de GrimBook à l'apparence tranquille, frissonner à la prison maudite, etc… Boutiques magiques, enquêtes, pouvoirs, portails et incantations seront également au rendez-vous. Laissez vous emporter par ce monde merveilleux !

Je remercie @leseditionsdunet et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet autrice talentueuse que je ne connaissais pas.

J'ai aimé cette histoire originale qui propose un univers riche avec des clins d'oeil à Harry Potter, au Seigneur des Anneaux ou aux mythes et légendes nordiques. La plume addictive, le style fluide et les néologismes qui caractérisent le monde d'Haddgard sont vraiment très réussis.

Dans ce premier tome, l'autrice pose les bases de sa série et de l'intrigue. de nombreuses questions sont sans réponse et des situations restent en attente. A la fin de cet opus, le lecteur attend la suite avec impatience pour découvrir comment le héros, Peter, va évoluer et s'il retrouvera ses nouveaux amis.

Petit bémol pour la couverture trop sombre qui n'est pas très accrocheuse et pas tellement adaptée à un public jeunesse car elle ne représente pas vraiment l'univers magique du monde d'Haddgard.
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Avis d'un SP reçu de Maria Patterson pour son Roman Fantasy « Peter Howells et le Monde d'Haddgard »

Résumé :

Peter Howells est un jeune garçon de onze ans qui grandit au sein d'une drôle de famille. Un jour, il reçoit la visite inattendue d'une surprenante créature. Celle-ci lui révèle alors qu'il possède des pouvoirs magiques, extraordinaires. Peter finit par se retrouver dans le monde d'Haddgard. Mais réussira-t-il à s'en sortir dans ce nouvel environnement peuplé d'êtres étranges et qui lui est totalement inconnu ?
Cet ouvrage vous emmènera visiter les Comptoirs des trois chaudrons où tous les produits sont faits maison, faire la fête pour y déguster des mets des plus improbables dans la Grande salle du Château, rencontrer des créatures en tout genre (fantômes, lutins, gnomes, démons, fées, sorciers, …), pénétrer dans la forêt magique de GrimBook à l'apparence tranquille …

En lisant le résumé de ce livre classé dans les ouvrages de « Fantasy dystopique », j'ai eu un peu peur, je l'avoue, d'avoir entre les mains une pâle copie du premier JK Rowlins, Haddgard et Poudlard ayant des consonances voisines.

Mais le parallèle s'arrête heureusement là ! Maria Patterson a peut-être été « influencée » par J.K R, mais l'histoire qu'elle campe est totalement originale et surtout terriblement addictive dès les premières pages du roman qu'elle propose au lecteur(lectrice)

Peter est un petit garçon banal, qui, au début de l'histoire, ne se doute pas de sa « différence ». Sa famille ressemble à une infinité d'autres et les travers ridicules de ses parents et de sa soeur nous renvoient d'ailleurs parfois furtivement l'image de personnes de notre entourage, même si nous ne nous l'avouons pas consciemment.

Il va d'abord croiser la route de Gabi, un elfe blessé qui lui révélera sa faculté de voir cet autre monde qui reste invisible à ses proches et à la plupart des membres de sa communauté. Peu de temps après il va être, à son corps défendant, enlevé par Dama, un démon « supérieur » et transféré à Haddgard, un monde parallèle au sien qui est menacé de destruction par des « Djokans » sans pitié, ni foi, ni loi. Dama lui révèle alors qu'il est l'Enfant du Destin, le seul enfant médium dirait-on aujourd'hui, capable de sauver cet univers et tous ses habitants d'une destruction définitive.

Ses rencontres avec des elfes, sorcières, ogres et autres esprits composant ce que les Anciens appelaient dans les légendes d'autrefois « le Petit Peuple » de l'univers d'Haddgard ne manquent parfois pas de piquant.

Mais la bataille ultime se profile beaucoup plus vite que Dama ne l'avait prévu et Peter n'aura finalement que très peu de temps pour découvrir ses facultés spirituelles, s'éveiller à celles-ci, les développer et
surtout s'en servir intelligemment, pour le bien de tous(toutes) sans jamais en abuser.

Les + que j'ai aimé

La jolie couverture, très originale, qui donne tout de suite envie de découvrir le roman.

Les personnages, les différents lieux de vie et l'atmosphère très « prenante » sont également facilement imaginables et très bien campés dès le départ du roman. Ecrire une dystopie n'est pas du tout facile (même pour des auteurs confirmés) et Maria Patterson a réussi l'exercice avec brio.

L'écriture, fluide et légère quand il le faut, sait aussi faire passer l'émotion ou le drame de certaines scènes. La rencontre-confrontation entre « Dama » et « La Mort » au tout début du 7ème chapitre est tout simplement génial à cet égard … pour moi du jamais vu, dans aucun autre roman de ce genre …. Et j'en ai lu quelques-uns, appréciant particulièrement ce genre littéraire.

L'immense travail de recherche fait en amont pour pouvoir construire et faire se côtoyer intelligemment les deux univers, sans jamais faire d'erreurs susceptibles de compromettre la valeur de l'histoire ni susciter l'ennui chez le lecteur(la lectrice)

L'originalité du chapitre additionnel à la fin de roman, où l'auteur imagine un rencontre flash entre le lecteur(la lectrice) et tous les principaux personnages du roman qui adresse alors à celui(ou à celle)-ci une seule phrase-conseil susceptible de les guider à leur tour et à les faire grandir humainement et spirituellement, en guise d'au-revoir. Certaines résonnent dans la mémoire et le coeur du lecteur(lectrice) longtemps après avoir refermé le livre. Il fallait vraiment y penser … Maria Patterson l'a fait.

Le – (qui m'est totalement personnel)

Totalement fan de beaucoup de mythologies spirituelles liées aux « familles » de personnages fantastiques, je trouve un peu dommage d'avoir fait se côtoyer certains qui sont, de prime abord, incompatibles au sein d'une même « fratrie ». Un seul petit exemple pour faire comprendre mon propos : la catégorie des « elfes » ne peut vivre en harmonie avec des « ogres » ou des personnages qualifiés de « démons » car ceux-ci représentent souvent le côté « ténébreux » de l'âme humaine dans les contes et légendes initiatiques. du moins si on en croit les spécialistes du genre. Mais le propre des auteurs n'est-il pas de faire sauter les « codes » habituels du genre depuis trop longtemps établis ?

Ce livre, Lauréat de la Journée Internationale du Manuscrit 2022, est mon coup de coeur de ce début d'été et le tome 1 d'une saga prometteuse. Si le Tome 2(en préparation) est aussi « addictif », j'ai hâte de m'y plonger à nouveau.
Lien : http://souslaplumedegarance...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Ce n’était un secret pour personne que monsieur et madame Howells habitaient là, au 165 Erlanger Art dans une belle maison parisienne, et que, dès qu’ils le pouvaient, ils affirmaient avec insistance que tous les enfants auraient aimé avoir des parents comme eux. De quoi mettre les autres, pères et mères, mal à l’aise…

Monsieur Howells possédait la Brands, la plus grande entreprise de cigares de la ville. Il en avait hérité de sa mère, décédée deux ans plus tôt. C’était un homme sévère d’une quarantaine d’années qui avait de gros yeux, ce qui lui était très utile pour lire son journal préféré. De grande stature, il était maigre et portait une barbe courte. Il se déplaçait souvent avec une canne en bois. Aussi incroyable que cela pût paraître, il adorait se vêtir d’habits de deux fois sa taille. En plus de trouver ça beau, il jugeait cela utile car il était persuadé qu’il grandissait encore. "
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Lorsque les Howells s’éveillèrent, ce samedi matin-là, il faisait beau, le soleil brillait de toutes ses forces, et chaque oiseau chantait son gai refrain. Un vent très doux agitait les arbres et les rosiers bien taillés de Erlanger Art. Les vacances d’été avaient déjà commencé. On était en juillet, et rien dans le ciel bleu ne laissait soupçonner un seul instant que des choses étranges allaient encore se produire. Oui, on pouvait dire « encore », car de surprenants événements avaient déjà eu lieu récemment, et ce, à travers tout le pays.
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Et s'ils allaient les voir pour faire cesser ces commérages . se dirent-ils un jour. Car, après tout, n'étaient-ils pas selon eux les meilleurs parents au monde, ceux qui donnaient la meilleure éducation à leur progéniture ? Malheureusement, ils ne pouvaient pas agir ainsi car tous deux savaient qu'il y avait une part de vérité dans ce que les voisins disaient, mais ils s'efforçaient de faire comme si de rien n'était.
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Ce n'était un secret pour personne que monsieur et madame Howells habitaient là, au 165 Erlanger Art dans une belle maison parisienne, et que, dès qu'ils le pouvaient, ils affirmaient avec insistance que tous les enfants auraient aimé avoir des parents comme eux. De quoi mettre les autres, pères et mères, mal à l'aise...
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