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EAN : 9782752905079
329 pages
Phébus (09/08/2010)
3.1/5   5 notes
Résumé :
Les Derniers rois mages (Gallimard, 1968; Phébus, 1978) se veulent la fidèle peinture de l'antique civilisation du Rwanda. Ce Royaume, situé au centre de l'Afrique à près de 2000 mètres d'altitude, devait à la douceur de son climat et aux formidables chaînes de montagne qui l'exhaussent au-dessus de l'Équateur d'avoir conservé en plein XXe siècle une culture miraculeusement préservée de toute atteinte extérieure : aucun Blanc ne pénétra dans le pays avant 1894. L'au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le Rwanda, du XIIème siècle jusqu'en 1960 expliqué par un érudit qui analyse le fonctionnement sociétal en le comparant judicieusement avec les autres civilisations ou formes de gouvernement passées ou présentes et avec les autres religions. La lecture apporte beaucoup intellectuellement et historiquement. Cependant, du fait de quelques redites, de longueurs et de beaucoup de détails assez peu utiles pour le lecteur, la compréhension et l'attention sont parfois ralenties. Par ailleurs, l'auteur défend la thèse d'un royaume idyllique qui s'achève par des génocides (précurseurs du "grand" génocide de 1994) dont il rend responsables en vrac l'ONU, l'ancienne puissance tutélaire, la notion de démocratie et la religion catholique. Pour le profane, même si cela est peut-être entièrement vrai, il manque à minima un minimum de critiques ou d'échos d'injustice du système de gouvernement car, même si le lecteur n'est pas averti comme l'auteur, il y a fort à parier que rien n'est jamais ou tout blanc ou tout noir.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La première habileté des Hamites fut de proposer aux Bantous une définition de l'homme. Dieu, assurèrent-ils froidement, créa l'homme après avoir d'abord semé les plantes bantoues à la surface de la terre, mais couronna son oeuvre en introduisant ensuite le bétail hamite. puis, il forma l'homme à partir d'une statue de terre qu'il enduisit de salive. Celle-ci, c'est à dire sa semence, représente le principe mâle, tandis que l'argile figure le principe femelle. Ici, comme dans la Bible la nature de l'homme est fruit de ce rapport salive et terre. Dieu distingua immédiatement les trois races du monde; Les Pygmées, les Bantous et les Hamites.
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Aux grandes époques mal éclairées du passé africain, la pression des populations noires -Pygmées compris- pesa lourdement sur les frontières méridionales de l'Egypte sacrée. pour sauvegarder la pureté de leur empire contre la marée noire, les pharaons dressèrent des barrières protégeant leur ethnie.(...) Deux mille ans avant J.C , une table fut gravée, face au monde noir, sur le deuxième cataracte du Nil. Elle portait: "Frontière méridionale établie en l'an VIII sous sa majesté le roi de Haute et Basse Egypte Sesostris III, qui vit toujours, afin d'empêcher qu'aucun Noir, ne la franchisse soit par eau, soit par terre(...)
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Toute politique un peu sérieuse doit se prononcer sur le problème de la mort, parce qu'il apporte la définition que l'homme se donne en secret de lui-même. La force de nos institutions modernes - et ce qui leur permet de nous commander avec tant de désinvolture- est qu'elles refusent d'envisager la question.
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