Ce livre raconte la disparition de certains peuples de notre histoire. Notamment la ville d'Angkor, le peuple des Aztèques et des Incas, ainsi que la mort de la vieille Chine et le pillage du Palais d'été de Pékin. On apprend leurs coutumes et leurs modes vies. Une lecture intéressante et culturelle.
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C'est un livre très complet avec beaucoup d'informations sur le pays, les lieux, les coutumes, la politiques, les conquérants, la religions.....
C'est un très bon livre dans l'ensemble mais pour moi qui ne suis qu'une débutante dans les civilisations disparues, j'ai eu beaucoup du mal a le lire, il y avait tellement déformation que je me suis noyer dedans et c'est pour ça que j'ai mis trois étoiles.
Je recommande fortement ce livre pour les gens qui sont expert sur ce sujet ou qui ont de bonne base.
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Les grandes énigmes des civilisations disparues tome 2 est beaucoup plus intéressant que le premier( avis personnel). Les parties sur les aztèques et les incas avec cortes et pizarre sont super intéressante.
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Accoudé sur le parapet du lac des Lotus, Pierre Loti, nostalgique, revit cette soirée singulière. Quelqu'un vient s'installer à côté de lui : le colonel Marchand, le héros de Fachoda. Les deux officiers échangent leurs impressions, et Loti exhale sa mélancolie :
- Il nous semble que cette soirée vient de consacrer d'une manière irrémédiable l'effondrement de Pékin, advienne, l'étonnante cour asiatique reparaîtrait-elle même ici, ce qui est bien improbable, Pékin est fini, son prestige tombé, son mystère percé à jour. Cette ville impériale pourtant, c'était un des derniers refuges de l'inconnu et du merveilleux sur terre, un des derniers boulevards des très vieilles humanités, incompréhensibles pour nous, et presque un peu fabuleuse !
Alors va naître un formidable commerce. De Callao, terminus des galions de Manille, les caravelles, aux flancs repus tant le métal jaune s'entasse dans leurs cales, cinglent vers l'Asie. Là, l'or sera échangé contre ces épices qui commencent à faire les délices de l'Europe. Et, pour la première fois, l'or devient une unité de monnaie universellement reconnue.
Mais, loin de ces trafics, loin des passions qu'ils engendrent, des conflits qu'ils provoquent, dort, à Machu Pichu, à Cuzco, sur les rives du lac Titicaca, une civilisation qui a été broyée mais qui a été suffisamment forte pour emporter avec elle ses mystères. Car, quand le soleil se lève, des Indiens du Pérou se tournent vers lui et prient, selon un rite que l'on ne connaîtra jamais, et pour une prière dont on ne connaîtra pas le sens.
Un pays est fier de son passé; il en a comme la nostalgie. Hélas, les dieux sont bien morts, ces dieux aux noms fabuleux et éclatants qui font rêver et que l'odeur de sang semble encore accompagner... Mais, en compassion, Mayas, Toltèques, Zapotèques, ont désormais leur place marquée, et qui est importante, dans l'Histoire de l'humanité.
Le dernier défenseur indien, après s'être enduit le visage de terre en signe de deuil, se précipite du haut des remparts. Auparavant, il a lancé au loin son arme, une massue parsemée d'étoiles de bronze.
Il mourut comme un ancien Romain. Il avait frappé son dernier coup pour la liberté de son pays, et il dédaigne de survivre à la honte de sa nation.
Nous quittons Angkor sur cette symbiose du règne minéral et du règne végétal. Pour les hommes, les dieux sont morts, les tombeaux sont vides, les rois ont disparu. Il ne reste que le grand silence de la pierre et de la forêt, troublé seulement, en temps de paix, par le ricanement des singes.