Un si petit oiseau

J'aime beaucoup les romans de Marie Pavlenko et cette fois ci la magie a encore opéré, c'est un coup de coeur.

Abi est une jeune fille comme les autres, pleine de vie, d'envies. Elle croque la vie à pleines dents jusqu'au jour où elle perd son bras lors d'un accident de voiture.

Abi se renferme sur elle-même, elle est en colère, contre elle, contre le monde entier, contre le destin. Tout s'écroule, elle voulait devenir vétérinaire, que va-t-elle pouvoir faire comme métier avec un bras en moins ? Aura-t-elle de nouveaux un petit ami ? son avenir semble bien noir ...

Tous les personnages sont attachants, la mère ultra présente, angoissée aussi par le futur, lâcher prise pour elle n'est pas évident. le père qui se réfugie dans l'humour pour ne pas avoir à pleurer, la tata d'Abi, un rayon de soleil et puis il y a la soeur d'Abi qui se sent délaissée et qui se rebelle mais comme on peut la comprendre également.

Abi va devoir vivre avec son handicap, la peur du regard des autres et c'est son cheminement que l'on va suivre tout au long de l'histoire.

Je me suis attachée à cette gamine, son histoire m'a touchée, dans le service hospitalier où je travaille il y a des patients qui viennent de se faire amputer, avant de travailler dans celui-ci j'étais dans un service de rééducation où arrivaient parfois des patients amputés et à qui il fallait réapprendre à marcher, à redevenir "autonome", l'histoire d'Abi m'a fait penser à eux, la rééducation est longue, le temps pour l'acceptation aussi mais finalement l'espoir de jours meilleurs arrive et bien que rien ne sera plus comme avant la vie continue ... c'est l'histoire d'Abi de l'accident à sa deuxième naissance ... et c'est magnifique autant que touchant

Marie Pavlenko a un don unique de conteuse. Ses histoires sont toujours touchantes et drôles à la fois, ainsi que remplies d'espoir. Je ne suis jamais déçue !

Les personnages sont très attachants et même s'ils ont chacun leurs caractéristiques, on ne tombe pas dans les clichés : Abi, l'héroïne, ancienne première de la classe à qui il manque désormais un bras ; Aurèle, un ancien camarade passionné par les oiseaux ; Coline, la tante indépendante et drôle ; le père avec ses blagues pourries ; la mère qui se sacrifie pour sa fille ; la soeur qui voudrait vivre sa vie normale d'adolescente ; et quelques autres.

En fait, le seul défaut de ce livre est de ne pas avoir été plus long ! J'aurais aimé passer plus de temps avec cette famille.

Bonus : J'ai beaucoup aimé le clin d'oeil à l'héroïne de son autre roman "Je suis ton soleil". du coup, à quand un livre qui réunit tous ces personnages ?

Suite à un accident de voiture, Abi perd son bras droit. Commence alors sa nouvelle vie fait de colère, d'injustice, de détresse. Son bras, le grand absent de sa nouvelle vie lui parait être la seule chose que les autres voient. Elle s'enferme alors dans une solitude et tombe dans les griffes de la dépression. Au détour d'une rue, elle croise Aurele, son amoureux d'enfance et grâce à lui, à sa passion pour les oiseaux, elle va de nouveau retrouver les couleurs et les chants de la vie.

C'est un petit roman emplie de douceur et d'émotions!
J'ai adoré le personnage d'Abi que l'on découvre sensible, à vif, marquée et meurtrie par l'épreuve qu'elle traverse.
La relation qu'elle renoue avec Aurele et tendre et pleine d'une bienveillance qui fait du bien!
Ensemble, ils s'immergent dans la nature et la contemplation des oiseaux. le retour à la vie d'Abi est beau et émouvant! On la voit passer d'une femme fragilisée à une femme indépendante et forte. Un petit oiseau qui prend son envol après une longue reconstruction.

La plume est simple, rythmée et réaliste. L'autrice réussit à merveille à nous transmettre les pensées et émotions d'Abi sans être larmoyant ! le rythme d'adoucit dans les moments immergés dans la nature, entre les jardins parisiens et les Alpes. le tout agrémenté d'une petite pointe d'humour qui allège le lourd sujet abordé sans pour autant le rendre moins crédible !

✨ Un roman destiné à la jeunesse, mais que je conseillerais à tous et à toute de lire.

🤎 Je n'ai pas eu le coup de coeur tant attendus sur ce roman, mais j'ai passé un très bon moment, et j'ai adoré ce roman.

🎅 L'autrice nous dresse le portait d'une adolescente qui voit sa vie totalement bouleversée par un accident de la route : Abi qui se retrouve amputé de l'un de ses bras.

🌙 Au départ, on rencontre une Abi déprimé et au fur et à mesure du récit, elle apprend à vivre avec sa différence et deviens lumineuse. Elle m'a énormément touché de part sa maturité, sa force, sa résilience et son humour.

🎄L'autrice aborde la difficulté de se reconstruire, de poursuivre sa vie autrement, et de faire le deuil de son « ancienne vie », et la violence du regard des autres.

🧣Malgré le sujet traité, c'est un roman pleins de luminosités et d'humanités.

🦌 Ce roman est aussi pleins d'espoirs. Malgré les différences, nous méritons tous et toutes d'être aimé.

💭 vous l'avez lu ? Il vous tente ?
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Abi a presque 20 ans lorsqu'elle perd l'usage de son bras droit dans un accident de voiture. Toute sa vie est évidemment chamboulée par ce drame. Ses espoirs sont saccagés, à l'image de son moignon, qu'elle surnomme "rognon". Finie la carrière de vétérinaire, finies les sessions de guitare, finis les potes et les moments conviviaux... Après plusieurs semaines de rééducation que le roman préfère taire, elle retourne dans sa famille : nouvelle maison, nouvelles habitudes, nouvelle coiffure et la liste des difficultés s'allonge. Se laver, s'habiller, beurrer une tartine, couper des légumes, tout est plus compliqué. Affronter le regard des autres lui semble insurmontable, jusqu'à ce qu'Aurèle reparaisse dans sa vie. Réussira-t-elle, grâce à lui, à sortir de sa coquille de douleur et à déployer ses ailes ?

J'ai été touchée par ce roman jeunesse au style... aérien ! Marie Pavlenko a l'art et la manière de décrire les nombreuses difficultés qu'Abi doit traverser depuis son accident. Les crises de douleurs, de colère, les malentendus avec ses proches, qui entraînent inévitablement des disputes, sont relatées de main de maître, avec beaucoup de réalisme, de subtilité et de sentiment (sans tomber dans le mièvre ni l'apitoiement).
On sent que l'autrice a puisé dans son expérience personnelle pour alimenter ce beau roman... Ce qui le rend d'autant plus émouvant et renforce la leçon de résilience.
Le style de Marie Pavlenko est clair et accessible, le vocabulaire bien choisi, le rythme entraînant (et un brin addictif)... Et l'humour est potache, caustique et surprenant ! J'ai ri, vraiment, sincèrement ri lors de deux scènes, à l'image d'Abi et des ornithologues qui se gaussent de la situation !
Les personnages sont très bien brossés. L'héroïne, Abi, se confie parfois à la première personne dans son journal, ou se remémore des scènes de sa "vie d'avant". Les parents, Elsa et Martin, sont des modèles de dévouement, d'amour et d'humour. Millie, sa petite soeur, réduite au rang de "dommage collatéral" dans un premier temps, prend peu à peu de l'ampleur et met en exergue l'inconfort d'être "entière" dans cette situation. Coline, la tante-célibataire-en-recherche-d'amour apporte son sel et son piquant à chaque bonne occasion. Toutes ces personnes semblent tellement authentiques dans leur humanité qu'on s'y attache en quelques pages seulement.

Le titre de ce roman m'a interpellé. Et en effet, je n'ai pas été déçue de ma lecture. J'ai apprécié la plume de cette autrice. J'ai découvert son livre par hasard dans la bibliothèque de ma ville.

On réalise l'importance de quelque chose qu'une fois perdue.

Après un accident de la route, Abi s'est fait amputer le bras. Elle souffre atrocement de cette absence ! Qui ne le serait pas ? Cela doit être tellement angoissant de perdre un membre, un morceau de soi. Nous nous retrouvons face à différentes émotions.

Mais au fond, on essaie de se relever, d'affronter les obstacles avec détermination. Progressivement, elle va apprendre à faire le deuil de ce bras.

De plus, Abi a une famille adorable. Ce drame a bouleversé tous ses proches. Néanmoins, elle peut compter sur leur soutien et leur amour infaillible pour affronter sa nouvelle vie.

Pour en finir, c'est une lecture dite "jeunesse" mais qui convient à tout public. Les thèmes abordés sont vraiment intéressants.

Laissez vous porter par ce roman doux, délicat, tendre et humble.

🕊🕊🕊🕊🕊

Ici, on ne tombe pas dans le pathos. C'est frais. Drôle. Humain. Et dur.

Dur, comme le réveil d'Abi après cet accident de voiture. Elle vient de perdre un bras. Et par la même occasion son un once, sa joie de vivre. Elle se coupe de tout et de tout le monde.
Et il va falloir beaucoup de monde, qui additionne leurs efforts pour aider à Abi, ce si petit oiseau, à prendre son envol.

L'autrice a su manier avec justesse et brio un condensé de joie, pleurs, amour, et douleur. Malgré le thème c'est beau. C'est léger. Elle parle de résilience. de combativité et de soutient. le soutient infaillible des proches.
Elle a su, avec une sensibilité extrême, me toucher. Elle a magnifié une histoire qui pourtant n'a rien de beau au début.
L'écriture est simple. Mais vraiment parfaite.



Lisez le, et transmettez le.

La vie d'Abi bascule le jour de son accident. Percutée par une voiture, elle se retrouve amputée d'un bras et passe des mois de rééducation à l'hôpital avant de pouvoir rentrer chez ses parents. Elle abandonne alors son rêve de devenir vétérinaire, se coupe du monde, a du mal à vivre. L'accident a des répercussions sur tout son quotidien et impacte également sa famille : c'est toute une trajectoire familiale qui doit alors se redessiner, et de nouveaux schémas à bâtir.

Un si petit oiseau est une histoire de réadaptation et de reconstruction de soi. On suit Abi dans sa quête, avec ses pensées sombres, ses hauts et ses bas. Et puis un jour, elle retrouve Aurèle, un ancien camarade d'école passionné d'ornithologie, et reçoit un livre de Blaise Cendras, “la main coupée”. C'est une sorte de premier départ : la lecture, les oiseaux et Aurèle.

L'autrice nous entraîne dans un récit touchant - qui l'est d'autant plus lorsque l'on lit ses mots à la fin, où elle parle de l'accident de sa mère, elle-même amputée. Les personnages sont hauts en couleurs, parfois un peu insupportables mais toujours plein de justesse. J'ai beaucoup apprécié le style de l'autrice, aussi poétique que direct, et le roman se laisse lire très facilement malgré le propos.

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Dès le moment où j'ai commencé le livre, j'ai su que j'allais l'aimer et que je ne pourrai pas le reposer.

La façon d'écrire de l'auteure m'a beaucoup plu, c'est écrit simplement mais on ressent chaque émotion d'Abi et des autres personnages. Chaque page que je lisais me donnait envie de lire la prochaine

Le personnage d'Abi m'a beaucoup plu, j'ai adoré la voir évoluer dans sa nouvelle vie, voir à quel point c'était dur mais que grâce à ses efforts et au soutient de son entourage elle s'en est sortie

Je trouve que les personnages sont très bien développés. On ne voit pas seulement les émotions d'Abi, on voit également comment son entourage vit ce drame et comment chacun essaie de vivre avec à sa façon

Ce livre nous montre qu'il faut être courageux, qu'un accident peut arriver à n'importe qui mais que l'ont peut s'en sortir et qu'il ne faut jamais rien lâcher

Je crois que c'est mon roman favori de Pavlenko ! J'ai vraiment été accrochée au personnage d'Abo et à ses peurs. L'écriture de Pavlenko est incroyable, ça ne donne pas envie d'arrêter de lire. La famille d'Abi est tellement spéciale, c'est vraiment son rempart au milieu de tous ses doutes.