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4,32

sur 760 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
D'accord, ce livre a le mérite d'aborder un thème sensible, le handicap, en le dédramatisant et en montrant que la vie ne s'arrête pas quand on perd son bras. D'accord, l'auteure s'est inspirée d'un évènement survenu à l'un de ses très proches parents pour écrire ce livre. D'accord, il a quelque part servi d'exutoire.
Mais le style d'écriture, je n'ai pas accroché. Trop simple, trop familier, trop de "putain" dans les dialogues, trop survolé. J'en attendais certainement un peu trop de ce livre, ayant entendu tant de critiques élogieuses à son sujet.
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Histoire poignante que celle d'une ado qui tente de se reconstruire après un grave accident. Tout est dit avec pudeur, colère justesse, humour.
Ce livre nous montre qu'une vie après “une forme de mort“ existe; que trouver un chemin reste toujours possible et que si l'oubli est impossible, l'adaptation et l'acceptation sont les vrais et seuls leviers.
Ce livre reste néanmoins un livre pour ado, ce qui n'est pas toujours le cas dans cette littérature jeunesse (cf les livres de Cohen-Scali ou La vague)
L'écriture est simple, efficace et très concrète.
La découverte de Marie Pavlenko restera une belle rencontre avec une auteure connue et reconnue.
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Cette histoire est émouvante et se lit très rapidement (en quelques heures). Il s'agit de celle d'Abbie une jeune femme brillante et ambitieuse dont le plan de vie était tout tracé et qui, pourtant, va devoir tout remettre en question et réapprendre à vivre après un accident de voiture qui va entraîner l'amputation de son bras.

C'est non seulement la fin de ses espoirs de devenir vétérinaire, mais Abbie perd également ses repères et son estime d'elle-même. Elle sombre alors dans la dépression en entraînant ses proches dans son sillage.

C'est grâce à son exubérante tante Coline (un peu gaffeuse), un beau jeune homme mystérieux et la littérature qu'Abbie va enfin envisager de se reconstruire et accepter cette nouvelle vie.

La nature et les animaux (notamment les oiseaux) occupent également une place symbolique importante dans l'histoire puisque c'est en partie grâce à eux qu'Abbie va, de nouveau, parvenir à prendre son envol. On ne les perçoit, par conséquent, plus tout à fait de la même façon en refermant le livre.

Le chemin est parsemé d'embûches mais c'est en se sentant accompagnée par des personnages célèbres comme Blaise Cendrars (qui a vécut une expérience un peu similaire) et sa famille qu'elle va de nouveau entrapercevoir la lumière.

La plume de Marie Pavlenko est efficace et j'ai trouvé qu'il s'agissait d'une jolie histoire poétique et émouvante (même si j'aurais aimé quelques frasques supplémentaires de la tante Coline, une sorte de Bridget Jones parisienne BCBG).

On apprend, en postface du roman, que l'autrice – Marie Pavlenko – s'est un peu inspirée d'un accident qu'a subit sa mère pour écrire cette histoire, ce qui lui donne un accent plus authentique et émouvant encore.

En bref : Un roman jeunesse de réapprentissage qui délivre un joli message d'espoir et d'amour et qui permet de prendre du recul lorsqu'on broie du noir.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Avec une note de 4,24/5, 188 critiques positives dont l'excellente rédigée par Cancie, je ne vois pas ce que je peux écrire d'original.

Même si je ne rentre plus dans la catégories des lectrices ciblées par ce genre d'ouvrage, je reconnais avoir pris du plaisir à sa lecture.

Si le sujet premier du livre est plutôt dramatique : l'amputation d'un bras de la jeune Abby, l'ouvrage entre plutôt dans la catégorie de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Ce n'est pas désagréable à lire, c'est même assez rafraichissant.

L'écriture est fluide. Émotion et humour sont au rendez-vous.
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Je découvre l'auteure avec ce roman. Sur ce même thème, j'ai lu il y a un petit moment déjà deux secondes de moins que j'avais beaucoup aimé. Ce thème dans ce roman ne m'emballait pas mais je voulais decouvrir Marie Pavlenko et l'auteure écrit avec beaucoup de justesse.
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J'attendais beaucoup de cette lecture.
Mais ça n'a pas été le coup de coeur attendu.
Marie Pavlenko décrit très bien tout le drame vécu par Abi, la souffrance tant physique que mentale, l'horreur à la fois de l'absence de son bras et de la présence du moignon c'est la partie la plus réaliste et la plus réussie du livre (on apprend d'ailleurs à la fin du livre qu'elle est touchée d'assez près cette situation). On ne peut que se dire « et si ça nous arrivait » (même si bizarrement, je me suis plutôt mise à la place d'Elsa, la maman, et souvent j'ai pensé « et si ça arrivait à mes enfants, à mes amours… »)
En revanche, de nombreuses petites choses m'ont gênée dans la lecture.
- le côté plus que parfait – et franchement bobo – de cette famille : végétarienne, qui mange bio, qui regarde Hitchcock, va à la piscine et au ski, cultivée sans aucun doute. Ce n'est pas le milieu de monsieur et madame tout le monde.
- Je n'ai pas cru aux personnages d'Abi et d'Aurèle. Je veux bien faire le sondage auprès de jeunes de 20 ans pour voir qui comme eux connait Jean Seberg et Romain Gary, Blaise Cendrars, Zizi Jeanmaire, et je ne parle même pas des références ciné. Abi et Aurèle sont très lisses, très intellos et vraiment parfaits – pas de musique de jeunes, pas de clopes, pas de tatouages, pas de lectures faciles, d'émissions télé de daube…quand ils prennent le train ils jouent au scrabble ! Aurèle et son groupe de copains sont trop sages, trop matures (et l'ancien groupe d'amis d'Abi, avec son ex en tête, sont montrés comme des jeunes fêtard ni très profonds ni très intéressants. Vive la nuance). Idem pour l'histoire d'amour, c'est trop parfait, trop facile !
- Les longs passages ornithologiques m'ont ennuyée. Attention j'aime beaucoup les oiseaux, mais pas au point de lire l'encyclopédie des volatiles, or certains passages m'y ont fait penser.
- Enfin le style de Marie Pavlenko est plus emphatique qu'empathique (à une lettre de près, dommage), cette histoire aurait mérité plus de simplicité, plus de lumière.
Les personnages sur lesquels j'ai le plus accroché sont Millie – la petite soeur – et Coline et sa joie de vivre malgré tout : toutes deux ont des réactions qui les rendent humaines et vivantes, et dans lesquelles je me suis reconnue – à différents âges !
Donc au final une lecture assez mitigée.
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Après un terrible accident de voiture, Abi perd une partie d'elle-même : son bras. À son retour de l'hôpital, Abi n'est plus la même. Elle ne voit plus personne, refuse de sortir et abandonne son rêve de devenir vétérinaire. Elle doit réapprendre à vivre et s'habituer à son moignon "qui rime avec rognon". Mais comment faire lorsque chaque personne qui croise sa route la dévisage ?
Heureusement, elle peut compter sur l'amour de sa famille et d'un certain Aurèle.

J'avais eu un énorme coup de coeur pour "Je suis ton soleil" de la même autrice. J'attendais donc beaucoup de ce roman, peut être trop d'ailleurs...Quel plaisir de retrouver la si jolie plume de Marie Pavlenko. Elle arrive à retranscrire les sentiments d'Abigail à la perfection. C'est fluide, c'est beau, c'est poétique. L'histoire d'Abi est vraiment très touchante. On se rend compte avec elle que les gestes du quotidien les plus futiles deviennent une véritable épreuve. Malheureusement, on ne se rend compte de l'importance d'une chose que lorsqu'on la perd.Toutefois, même si j'ai apprécié ma lecture, je ne peux pas dire que ça a été un coup de coeur. J'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et j'aurais aimé m'attacher davantage aux personnages. Ça reste tout de même un très joli roman que je vous conseille de lire car il nous fait prendre conscience de beaucoup de choses.
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A la suite d'un accident, Abigail a perdu un bras. Après son séjour à l'hôpital elle intègre la maison dans laquelle toute la famille a déménagé. Son monde s'est écroulé et sa famille est évidemment affectée. Rejetant ce qui lui arrive, la situation d'Abigail oblige chacun·e doit trouver les bons gestes et les bons mots... A l'occasion des retrouvailles avec un amoureux de l'école primaire, la jeune femme va peu à peu accepter son handicap et trouver des moyens d'y faire face, de ruser, de le dépasser pour pouvoir vivre pleinement.
Ce roman est un récit de courage face à un accident de la vie, de la patience qu'il faut pour soi et les autres pour décider de continuer à vivre malgré tout... Et que la vie ne s'arrête pas à ce qui existait avant l'accident mais que tout reste à venir... L'idée de la littérature comme réconfort, remède, solidarité entre auteur-autrice et lecteur-lectrice est très belle !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Abi, jeune femme d'une vingtaine d'années est victime d'un accident de voiture et perd son bras gauche. C'est une année de la vie d'Abi, ses proches, ses souvenirs, ses amis, ses moments douloureux et ceux qui le sont moins, ses chamailleries et ses sourires que nous conte Marie Pavlenko.
Je n'ai pas eu de sentiment pour cette douleur et si, par moments, j'ai souri aux propos de la tante ou du père, rarement j'ai été touché par la reconquête d'Abi sur son handicap. Bien sûr Aurèle mais l'issue, joyeuse, était fatale et prévisible.
En revanche ce renouveau sous les auspices d'une possibilité d'un avenir fait d'ornithologie est assez bien fait et suffisamment bien écrit pour entrainer le lecteur. Cependant le moment suprême, dans le bruit du silence de l'immensité de la montagne, l'apparition du gypaète barbu, cet immense rapace, d'une beauté rare, aurait pu être traité différemment ou, simplement plus étoffé.
La plume est ample et aérée. La lecture agréable et rapide. Peut-être un peu trop simple.
J'ai aimé votre déclaration, Marie, l'histoire un peu moins.
Je remercie Babelio de m'avoir permis cette lecture et à Flammarion Editions de m'avoir fait parvenir ce livre (de couleur verte comme espoir)
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune
J'ai vu qu'il y avait de bonnes notes pour ce livre, de plus le sujet m'intéressait. J'aime lire sur le sujet du handicap, en général, et effectivement, ce roman est super intéressant

Tout d'abord, le prologue m'a fait rentrer dans l'histoire : il est poignant, et joliment écrit
J'ai aussi aimé les flash-back, et les extraits de journal intime, qui rythment le récit
Dans le roman, il est souvent question d'oiseaux, d'ornithologie et j'ai apprécié. J'ai toujours un faible pour les livres avec des descriptions de la nature
Bien entendu, je ne peux pas me mettre à la place d'une personne qui a perdu un bras, juste en lisant un roman qui parle de ce sujet, mais j'ai tout de même appris pas mal de choses, sur la manière dont celle-ci apprend à vivre avec ce handicap. Je ne m'imaginais pas que cela pouvait être aussi difficile, comment réussir à faire des choses simples avec un seul bras. Aussi, le personnage principal, Abi,
Abi ne se décourage pas au final,
De plus, d'autres éléments m'ont déplu lors de ma lecture, comme le fait qu'Abi se mette beaucoup en colère, elle se montre très énervée dans ses propos contre certains personnages, je n'étais pas fan personnellement, même si je peux comprendre ses réactions, vu les épreuves qu'elle traverse.
A un moment, Abi est dans le métro et elle est déçue en réalisant qu'elle ne pourra plus "lire incognito" dans le métro....
Enfin, je me suis retrouvée assez confuse par certaines tournures de phrases, je ne comprenais pas toujours tout ce que je lisais...

Au final, ce livre est un témoignage de résilience émouvant, que je suis contente d'avoir lu, même si ce n'était pas un coup de coeur pour moi.
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