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3,55

sur 297 notes
Impressionné par le style de David Peace. Un style qui va plus loin que le style vif en phrases courtes des polars. Un style qui retranscrit l'état du personnage.
Moins convaincu par l'histoire dont je n'ai pas complètement compris tous les détails, en particulier les liens entre les commanditaires directs ou indirects de ces crimes en série.
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1974 me laisse indubitablement des sentiments contrastés.

Ca partait bien... très noir, très violent.
Une petite fille est retrouvée sauvagement assassinée.
Eddie, un journaliste de second rang qui aspire à mieux ne tarde pas à faire le lien avec d'autre affaires de petites filles ayant aussi subi des traitements cruels. Complot à grande échelle, argent pourri, relations hommes/femmes perverties...
Il y avait tous les ingrédients d'une bonne recette : Ca partait foutrement bien....

Mais finalement on reste sur sa faim. L'intrigue se déroule à flux tendu jusqu'aux 150 dernières pages qui m'ont laissé un gout de "torchées (excusez l'expression!)
Je suis déçue de la fin. David Peace aurait tellement pu rendre son dénouement plus dense.
C'est un parti pris. Mais je n'y ai pas adhéré.

A noter également un style très "staccato", dénué de toute fanfreluche voire agressif qui peut gêner, fatiguer et rendre la progression de lecture difficile par moment
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Voici une crtique parfairement partiale, j'adore David PEACE. Première entrée en matière avec cet ouvrage, et, j'ai vrament adhéré au style et à l'histoire. Celle-ci en premier lieu est d'une noirceur totale, comme si la société dans son fonctionnement s'était mise au diapason du climat : tout est gris, tout est sale ou en passe de l'être, corruption des élites, de la morale, des corps, rien ne résiste et toute rédemption est vaine : même le héros, journaliste de son état, antipathique au possible, s'y perdra.
Quant au style, il est lancinant, répétitif, mordant et sert complètement l'histoire.
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Yorkshire.1974. Sur une trame classique, David Peace réussit à construire une histoire captivante et glauque. Un solide polar formaté comme une brique rouge des villes minières. Noir comme le charbon. Ne cherchez pas la chaleur humaine, il n'y en a pas. Les relations humaines ne sont que pratiques et fonctionnelles. Amertume et désillusion rythment l'enquête d'un journaliste local dans le monde pervers et corrompu dans lequel il s'englue, halluciné, obsédé par son enquête. Tous les amateurs de série noire peuvent foncer sur ce bouquin les yeux fermés.
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C'est le premier livre de cet auteur que je lis, c'est aussi le premier d'une série. J'ai réussi à accrocher à la narration bien qu'elle soit particulière, et j'ai retrouvé dans le ton, la noirceur des crimes et des personnages qui entourent le narrateur qui est journaliste, quelque chose qui m'a beaucoup fait penser à l'oeuvre de Dennis Lehanne et un peu de James Elroy. Un auteur à découvrir pour les amateurs du genre, même s'il n'innove pas vraiment.
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Les critiques sur ce livre n'était pas très bonnes, pourtant, j'ai bien aimé.
Je comprends ce mauvais avis, c'est très décousu, fait principalement que de dialogues, on est donc un peu perdu. En fait, on suit un journaliste qui enquête sur la mort de plusieurs fillettes, comme un série des années 70, ca bouge, il passe d'un personnage à un autre, entrecoupé de baston, car notre jeune ami pose trop de questions qui dérangent.
Pour les décors, à chacun de se faire sa propre idée, sinon, une série des années 70/80, genre policier vous donnera des idées.
l faut donc s'armer de patience pour comprendre, mais une fois qu'on y voit plus clair, c'est plutôt prenant.
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Chef d'oeuvre radical 1 : de quoi le meurtre de fillettes est-il le nom ?

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/08/27/note-de-lecture-1974-1977-1980-1983-le-quatuor-du-yorkshire-david-peace/
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1974 est le premier tome d'une tétralogie consacrée au Yorkshire, comté au nord-est du Royaume-Uni. Dans cette première moitié des années 1970 une fillette y est enlevée. Tout le dispositif policier et médiatique se met rapidement en place, même si tout le monde est persuadé qu'elle est d'ores et déjà morte. de fait son corps est retrouvé crucifié, avec les ailes blanches d'un cygne cousues dans le dos. le sang faisant vendre, un tel acte est une aubaine pour les journalistes, et notamment Edward Dunford, qui voit là l'opportunité de prendre l'ascendant sur son rival Jack Whitehead. C'est ainsi que son enquête le conduit à faire le lien avec d'autres disparitions et à l'implication de notables locaux véreux...

Ce qui frappe dès les premières lignes de 1974 c'est le style. La prose de David PEACE est brute, voire brutale, et sans fioritures. Il nous plonge littéralement dans l'esprit d'Edward Dunford, le narrateur, et l'on remarque très vite qu'il ne contient pas grand chose de reluisant. Par ailleurs il est sous-entendu que le lecteur a une parfaite connaissance du contexte et qu'il n'ait nul besoin de présenter les personnages, de planter le décor ou encore d'expliciter certaines allusions elliptiques. A bien des égards, cette technique narrative ne sera pas sans rappeler celle que James ELLROY adoptera à partir de 1991 avec White Jazz.

Le roman n'est donc pas facile à lire et demande une attention de tous les instants. Cette difficulté est d'autant plus forte que le lecteur aura bien du mal à s'attacher à un quelconque personnage. Même Dunford n'a rien pour lui ; c'est un arriviste, froid et cynique, pour qui même l'enterrement de son père est une corvée qui vient contrecarrer son plan de carrière. PEACE n'accorde en fait aucun crédit à l'humanité dans son roman. Tout y est violent, froidement réaliste, et souvent confus. Pour les lecteurs avertis c'est incontestablement un modèle de roman noir.
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J'aime les romans noirs, j'aime les auteurs britanniques : je n'ai pas beaucoup hésité en lisant la 4e de couverture.
Et pourtant... le style abrupt, la violence glauque, le personnage principal, le récit décousu, rien de tout cela ne m'a séduite.
J'ai fini ma lecture, à la limite du malaise et de l'écoeurement.
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Livre très pénible à lire du fait de phrases sans verbe et sans sens, d'un rythme brisé par ces phrases incompréhensibles.
L'histoire est compliquée à comprendre et les quelques interrogations que le lecteur peut avoir ne sont pas toutes levées!
Je ne lirai pas les 3 autres ouvrages sensés clore le "Red Riding Qurtet".
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