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3,55

sur 296 notes
Ce roman est la premier du "Red Riding Quartet".
Corruption à tous les niveaux, pédophilie, homosexualité, violence, du polar noir à l'état brut.
Une enquête policière menée par un journaliste qui en paie le prix en découvrant l'affaire : le pouvoir et l'argent.
Un thriller d'un style tout à fait différent. Rien à voir avec les enquêtes "pèpères" de Mankell, Connelly ou autre Chattam.
1977, 1980 et 1983 sont à lire absolument si l'on n'est pas écoeuré par ce premier volet
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Je suis tombé sur 1983, il était dans ma pal. Et puis je me suis aperçu qu'il faisait partie d'une saga de quatre tomes. J'ai donc commencé par le premier 1974, pour me plonger dans l'atmosphère.

Et bien, disons que pour une plongée, c'est une plongée en eau profonde, froide et déstabilisante.
Je suis à la fois admirative et outrée. Ce n'est plus un métier d'être journaliste, c'est un combat… Contre le pouvoir, l'argent et la monstruosité… Mon Dieu quelle horreur !

Je suis impatiente de lire la suite et à la fois effrayée d'en savoir plus…

Extrait :

Le public britannique a la vérité qu'il mérite.
Et j'avais eu la mienne. 

Bonne lecture !
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Un journaliste débutant creuse une affaire de meurtre d'une jeune fille et, de fils en aiguilles, déterre quelque chose de plus imposant et de plus sordide encore, comme si cela était possible. Cette enquête journalistique est finalement prétexte à illustrer une malfaisante connivence entre hommes d'affaires, dirigeants de la presse et policiers corrompus. L'écriture est à prime abord déroutante, à l'emporte-pièce, un peu décousue, avec un constant sentiment d'urgence. La narration est celle du jeune reporter et c'est comme si ses connaissances n'avaient pas besoin de présentation, comme si nous devions les connaître d'avance. Mais une fois cette difficulté surmontée, l'histoire nous happe . C'est noir et violent à souhait. C'est un début de tétralogie qui donne envie de la poursuivre !
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Voici une crtique parfairement partiale, j'adore David PEACE. Première entrée en matière avec cet ouvrage, et, j'ai vrament adhéré au style et à l'histoire. Celle-ci en premier lieu est d'une noirceur totale, comme si la société dans son fonctionnement s'était mise au diapason du climat : tout est gris, tout est sale ou en passe de l'être, corruption des élites, de la morale, des corps, rien ne résiste et toute rédemption est vaine : même le héros, journaliste de son état, antipathique au possible, s'y perdra.
Quant au style, il est lancinant, répétitif, mordant et sert complètement l'histoire.
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Le choix de Jérôme pour Collectif Polar
L'un des grands du roman noir actuel. David a entamé son oeuvre part un quartet coup de poing, The red riding quartet. Une série autour de l'étrangleur du Yorkshire qui, d'entrée, a tout bousculé.
La forme, le style, le fond, fracasse tout. le lecteur est bousculé, étouffé, essoufflé, comme les personnages. Pas le temps de respirer, la narration emprunte différentes voies, utilise différentes formes, le style ne cherche pas à nous épargner, à nous mettre à l'aise. Peace ose tout et c'est pour moi, l'un des auteurs les plus marquants de ma vie de lecteur. Il a renouvelé un genre, l'a explosé, pour le remodeler, l'amener à lui. Un auteur inclassable, d'une grande noirceur incontestablement, d'un talent fou.
A ne pas mettre entre toute les mains mais qu'il faut lire (quoi, je me contredis ?) !
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Plongée sans scaphandre dans l'horreur la plus noire, avec une langue détruite ; les bas-fonds du Yorkshire, sa police ignoble, ses patrons de presse corrompus, ses sordides affaires de meurs... Cette noirceur à toute épreuve m'a fait penser, toutes proportions gardées à Monsieur Ouine de Bernanos, ou le moins connu (et à juste titre) un crime, du même auteur. Tout est tellement noir qu'on se met presque à penser "pourvu que l'apocalypse advienne".
Je ne puis me résister à citer les célèbres vers de Baudelaire :
"Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris"
Je vais essayer des lire les suites au plus vite.
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Yorkshire.1974. Sur une trame classique, David Peace réussit à construire une histoire captivante et glauque. Un solide polar formaté comme une brique rouge des villes minières. Noir comme le charbon. Ne cherchez pas la chaleur humaine, il n'y en a pas. Les relations humaines ne sont que pratiques et fonctionnelles. Amertume et désillusion rythment l'enquête d'un journaliste local dans le monde pervers et corrompu dans lequel il s'englue, halluciné, obsédé par son enquête. Tous les amateurs de série noire peuvent foncer sur ce bouquin les yeux fermés.
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J'ai acheté ce livre 1€ à la bibliothèque municipale je l'ai regretté
Je me suis forcé à le lire entièrement, mais je me suis perdu
Beaucoup de pipi caca pour pas grand chose
Beaucoup d'histoire difficile à comprendre et même où il n'y a de finalité
Je le déconseille fortement
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Le premier d'une série de quatre romans policiers à l'univers oppressant sur une époque (les années 70 puis 80) et un lieu (le Yorkshire en Angleterre) où des tueurs en série rôdent, où la police est corrompue et violente et où la justice et la vérité sont des denrées rares. Avec son écriture tendue, sur la corde raide, David Peace excelle dans le registre du polar noir, très noir...
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1974, Yorkshire. Clare Kemplay, 10 ans, est retrouvée morte sur un chantier. Edward Dunford, nouveau reporter à l'Evening Post, couvre l'affaire. Propulsé sur le devant de la scène médiatique avec ce meurtre d'une indicible cruauté, il fait rapidement le rapprochement avec la disparition de Jeannette Garland et Susan Ridyard. Edward Dunford, sans âge et sans visage, sillonne le Yorkshire à la recherche du meurtrier au volant de la Viva de son père, qu'il vient tout juste d'enterrer. Entre drame psychologique et polar sous haute tension, 1974 suit la traque vertigineuse d'un reporter dévoré par un incontrôlable désir de vengeance.

Edward Dunford, bourreau ou victime ? David Peace sème le doute quant à l'innocence du narrateur tout au long du récit. L'écriture nerveuse et la narration elliptique amplifient ce phénomène de méfiance et de paranoïa qui enserre le lecteur. À chaque nouvelle scène, on se dit que ça ne peut pas être pire. Et bien, si. Ce qui semblait être un meurtre sadique se transforme en une descente aux enfers mêlant policiers corrompus, entrepreneurs véreux et élus complices. Pédophilie, torture, maladie mentale, il y en a pour tous les goûts.

Dans 1974, David Peace pousse le roman noir à son paroxysme. Celui qu'on appelle le Ellroy britannique naît en 1967 dans le Yorkshire. Sa jeunesse est marquée par l'odyssée sanglante de Peter Sutcliffe, l'un des tueurs en série anglais les plus célèbres de l'après-guerre dont David Peace s'inspire pour écrire sa tétralogie et peigner un tableau critique de la société anglaise. Et ça fonctionne atrocement bien.

J'ai découvert 1974 lors d'une table ronde animée par Irvine Welsh, Benjamin Dierstein, David Peace et Jeremy Fel au festival Quais du Polar 2022. L'écriture de Peace m'a rappelé un autre roman que j'avais adoré : La Cour des Mirages de Dierstein. Je recommande chaudement ces 2 lectures !
Lien : https://www.instagram.com/el..
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