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Un bon cru 77… et anglais par-dessus le marché !

Âpre, corsé, intense ! Pas de vieillissement traditionnel en fût de chêne pourtant ! Non, notez plutôt une note terreuse. Relevez ce goût de champignon, de sous-bois, de feuilles séchées…

Vous avez deviné la couleur ? Blanc, rouge, rosé ?

Rouge, bien entendu... le rouge sang des victimes de l'éventreur du Yokshire dont David Peace exhume les corps mutilés en cette année 1977.

S'inspirant de l'histoire vraie de « l'éventreur du Yorkshire », le dénommé Sutcliffe qui avait assassiné treize femmes et agressé sept autres entre 1975 et 1980 dans le nord de l'Angleterre, David Peace, y consacre le deuxième roman de sa tétralogie « Red Riding Quartet » en pleine connaissance de cause car Peace a vécu dans sa jeunesse non loin des quartiers traqués par le tueur en série.

Pour ma première lecture de Peace en « 1974 », j'étais resté quelque peu sur ma faim avec cette histoire macabre et très complexe de disparitions d'enfants. Malgré tout, je désirais poursuivre ma découverte de cet auteur anglais dont le style en phrases courtes et sans concession était frappant et très personnel.

Retour à Leeds, trois ans plus tard. Mai 1977.

David Peace a troqué le rôle du héros confié dans « 1974 » au jeune reporter criminel Edward Dunford à deux autres personnages déjà rencontrés précédemment :
- Bob Fraser, un sergent dans la police de Leeds littéralement envouté par une jeune prostituée Janice Ryan alors qu'il vit avec sa femme Louise et son garçon Bobby.
- Jack Whitehead, reporter criminel confirmé à l'Evening Post, traumatisé par la perte de Carol Williams, se réfugie dans l'alcool et les prostitués, dont une certaine Ka Su Peng.

En alternance, nos deux héros vont chercher la trace du tueur en série, dans le cadre de l'enquête officielle pour le sergent Fraser et dans le cadre d'une investigation journaliste pour le reporter Whitehead. Chacun des deux personnages possède son propre réseau de connaissances et sa méthode personnelle pour traquer l'éventreur. Touchés personnellement par la perte ou l'agression de certaines victimes, leurs routes vont se croiser inexorablement…

En s'appuyant sur des narrateurs différents, comme dans le formidable roman déjanté de Marc Behm « Et ne cherche pas à savoir », David Peace délivre, sur la base de chapitres plus ou moins courts mais systématiquement alternés, un récit vivant et intense.

Contrairement à des romans comme « le poète », Peace ne donne pas la parole au tueur directement hormis par les lettres succinctes qu'il envoie aux médias. L'auteur préfère s'intéresser aux deux personnages principaux et aux relations qu'ils exercent avec la police, les parents ou amis des victimes ou encore avec les personnes ayant eu un rapport avec des meurtres passés.
L'univers de la prostitution, de la corruption ou encore de la torture dans la police est dépeint avec une telle noirceur et violence qu'il est difficile de ne pas être touché par le récit. Par moment, j'ai retrouvé ces situations macabres et ces personnages drôlement « torturés » comme dans les romans de Robin Cook.

Pour conclure, j'ai préféré le cru « 1977 » au précédent pour son histoire plus accessible et sa construction plutôt intéressante même si les nombreux passages en italique restent trop souvent énigmatiques et un peu superflus. La fin du roman est plutôt surprenante pour un polar et je me suis posé la question si certaines réponses à mes interrogations figuraient dans les deux autres tomes de la série. Mystère, mystère…

Néanmoins, avant de découvrir la suite que l'on m'a fortement conseillé, Robin Cook (1) reste selon moi dans la littérature anglaise à un niveau supérieur dans le genre glauque, noir et pessimiste comme jamais sur la nature humaine.

Maintenant, j'attends avec impatience d'être contredit avec le prochain opus « 1980 » et je ne me gênerai pas alors pour vous le faire savoir !

(1) « J'étais Dora Suarez » ou « Les mois d'avril sont meurtriers » de Robin Cook.
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Autant le premier roman « 1974 » était difficile, noire et étrange.
Autant celui là est oppressant, rempli d'obsession et de folie. Un ouvrage malgré tout qui me donne envie de continuer…
je crois que plus c'est étrange, plus je suis intrigué et plus je veux connaître la suite.
Un ouvrage à ne pas mettre dans toute les mains, tellement il est sombre, rempli de vulgarité et d'horreur.
Je ne connaissais pas David Peace mais je pense que c'est un auteur que je vais finir par apprécier.
Moi qui recherche des lectures hors du commun par rapport à leurs écrits, leurs récits et leurs intrigues. Là je fus servis !

Bonne lecture !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024
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A force de ronger son os on attaque la moelle. L'hallucination de la lecture masquerait presque tout le reste. Écriture magnifique et obsessionnelle, mantra des bas-fonds de l'âme humaine. Aucune gloire, aucune pitié pour les innocents et les faibles. Leeds est toujours odieuse, sa population boit son sang et celui-ci est empoisonné. Peace écrit de longs cauchemars sans reprendre son souffle. Je ne parlerai pas de son parallélisme avec Ellroy, il est évident. La violence, le sexe, l'ordure, le feu d'artifice du roman noir. de quoi ravir les amateurs et peut-être de les enfumer un peu aussi ? J'aime beaucoup David Peace et en même temps… Quelque chose m'empêche de rester coite devant cette écriture poétique, belle, absconse. il y a la saveur d'inachevé frustrante, qui peut être vue comme un beau défi et une astuce malicieuse, élaborée. Dans cet aquarium d'eau sale peu importe l'histoire en fait, les personnages sont au service de l'écriture, du style, presque d'une incantation linguistique qui veut ravir et essorer les sentiments.
1977 – l'Apocalypse – le royaume des fous. Les hommes et femmes dans ce roman sont des loques, des paumés, des tarés et David Peace à la différence d'Ellroy leur enlève leur auréole. Point de pardon, point d'échappatoire par le haut. Les canapés sont des linceuls, les fantômes des harpies virulentes hantant les nuits et les jours, les policiers des monstres de papier qui se débattent entre leur vilénie personnelle et professionnelle. Peut-être Fraser mérite notre empathie ? Peut-être.
Les livres de David Peace se dévorent mais il arrive un moment où l'on tombe dans un trou et puis plus rien, comme si la noirceur extrême vous avait rincé le cerveau. Une absence vous saisit mais il faut bien remonter à la surface pour continuer la lecture et terminer ce qui ne l'est pas. L'inachevable infamie humaine…
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« There's no future in England's dreaming. » Les Sex Pistols secouent le royaume britannique avec leur « God Save the Queen ». Ce roman commence fin mai 1977, le jour de la sortie du disque, au moment où débutent les cérémonies du Jubilé d'argent* de la reine Elizabeth II. Nous retrouvons deux personnages croisés dans l'opus précédent : Jack Whitehead, le grand reporter qu'Eddie Dunford** souhaitait concurrencer, et Robert Fraser, le policier à qui Dunford a confié le fruit de ses recherches avant de disparaître. La citation tirée de l'Ancien Testament placée en exergue est explicite : « Si le méchant / revient de sa méchanceté /et pratique la droiture et la justice, / il fera vivre son âme. » Ce sont donc deux personnages marqués par les événements qui se sont déroulés en 1974 qui se trouvent désormais en quête de rachat, voire de rédemption. Ils suivent tous deux l'enquête sur l'Éventreur du Yorkshire, l'un en tant que journaliste, l'autre en tant que policier. Cette affaire – des prostituées sont sauvagement assassinées par un tueur en série - a une résonance particulièrement douloureuse pour ces deux hommes aux consciences déchirées. Mais comme Dunford avant eux, ils vont devoir affronter des policiers corrompus prêts à tuer pour maintenir leur système crapuleux. Et si l'enquête sur l'Eventreur ne progresse pas, ils se montrent experts en ratonnades, interrogatoires musclés et magouilles en tout genre. Ils bénéficient de l'omerta de leur direction et des mensonges de la presse. le Royaume a beau être en crise, les charognards se régalent de son cadavre industriel et Sa Majesté organise des festivités dont le coût se chiffre en millions de livres.

Le récit a un rythme très nerveux : peu de descriptions, dialogues percutants, phrases courtes, sauts à la ligne. Cela nous permet de suivre les flux de conscience des deux personnages enfermés dans leurs angoisses et leurs traumatismes. S'il y a des passages déroutants, le roman n'est pas aussi confus que le volet précédent. Une oeuvre très sombre, hallucinatoire, servie par un style percutant, qui s'achève sur ce slogan des Sex Pistols : « No Future ».



* fêtes organisées pour le 25ème anniversaire de son accession au trône
** le protagoniste du roman "1974"
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On continue avec David Peace, le disciple british d'Ellroy, en dix fois plus trash, lubrique et noir, sans l'espoir et la rédemption. Ce deuxième tome de sa tétralogie sur le Yorkshire rentre enfin dans le vif du sujet, le fameux Éventreur, et promet un roman noir beaucoup plus ellroyien, où les femmes sont omniprésentes à la fois dans le texte, et dans les préoccupations des personnages. Là-dessus, on est gâtés!! Scènes sexuelles à gogo, ultra bien écrites (j'ai mes critères :p) et les deux protagonistes, comme Edward Dunford de 1974, sont complètement dérangés, jusqu'aux hallucinations et rêves déjantés, semi-prémonitoires et énigmatiques. L'exercice de stream-of-consciousness sauce polar déjà tenté par Peace, avec son style tellement sec, est ici merveilleusement mieux utilisé. On a droit à une pléthore de jeux rythmiques, de répétitions qui vous rentrent dans la tête comme du Rage Against The Machine, des mélopées littéraires jouant sur l'anaphore, la cataphore, les reprises... Avec en bonus, cette fois, ponctuellement, l'excès inverse des phrases ultra brèves chères à Peace, des passages joyciens, où la phrase court sur une page, voire plus, dans la frénésie de l'esprit!! Ces moments-là, en dehors du tout dernier, trop bordélique et inégal, sont exceptionnels, et là, les amateurs de littérature se régalent. Bref, vous m'avez compris, Peace a énormément progressé sur le plan stylistique, il garde son identité, mais c'est loin d'être aussi aride que 1974. Et comme Ellroy, il se paye le luxe d'avoir un traducteur français génial, Daniel Lemoine, qui s'est creusé la tête pour nous rendre tout ça!! En un mot comme en cent, avec ce livre, Peace est vraiment devenu un écrivain.

J'ai mentionné plus haut les protagonistes, alors parlons-en : encore une fois, tel Ellroy, Peace a ses personnages récurrents au cours d'une même saga. Ainsi, on retrouve le flic Bob Fraser, qui avait aidé Dunford précédemment, et le journaliste Jack Whitehead, insupportable Gontran Bonheur bellâtre à qui tout réussissait. Sauf qu'évidemment, trois ans et un tome après, plus rien à voir : le premier est tiraillé entre sa vie de famille et son amour passionnel pour la prostituée Janice (rappelle un certain Lloyd Hopkins hein), le second est devenu une loque alcoolique hantée par les hallucinations d'une obscure défunte. Bien plus passionnants que Dunford, ils nous font retrouver avec plaisir pas mal de références à 1974 même si l'on est cette fois face à une autre menace, et voir à quel point ils ont été transformés est aussi intéressant. L'intrigue policière de 1977 possède étonnamment quelques ramifications avec la précédente, et l'on comprend alors que la tétralogie sera une grande affaire sur neuf ans et quatre opus, au contraire d'Ellroy où tout était plus distinct.

On dévore le roman, Peace ménage un suspense de fou, et une ambiance horrifique, jusqu'aux 3/4. Le destin de Fraser et Whitehead sombre, comme il se doit, mention spéciale pour celui de Fraser, tout ce qui lui arrive tombe comme un véritable couperet pour le lecteur. On a beau cette fois être déjà au courant des pourritures qui sévissent dans les arcanes grâce à la fin du premier tome, on se fait avoir comme un Bourvil quand les ennuis (ou l'art de l'euphémisme) finissent par s'abattre!

Il faut aussi applaudir l'écriture des scènes d'interrogatoire déjà plébiscitées dans 1974. Peace a vraiment l'art de les rendre terrifiantes, sadiques, avec des techniques de lavages de cerveau et d'humiliation qui vous laissent bouche-bée. Les inserts du show radiophonique en début de chapitre étaient aussi savoureux de cynisme, et de témoignage de la dure réalité qui pesait sur ce pays et cette région, à cette époque.

Malgré tout cela, pourquoi juste 4 étoiles, me direz-vous? Parce que quand même, Peace reste le disciple, on est encore loin du grandiose d'Ellroy dans le Quatuor de L.A., j'ai eu l'impression d'être à mi-chemin entre les Lloyd Hopkins et la tétralogie mythique d'Ellroy. Et puis la fin m'a déçu, tellement tout le reste était super, du coup, ça influe sur la vision globale. Peace ne fait que délayer le dénouement du destin de Fraser, n'a pas su entrevoir le bon moment pour la porte de sortie grandiloquente, ce que ne rate jamais son modèle. La dernière image que l'on en garde n'est ainsi pas à la hauteur de toute la montée en puissance du roman. De même, comme dit plus haut, l'ultime déroulé joycien de l'esprit de Whitehead est un trop grand bazar, par moments réussi, à d'autres, incompréhensible (même si c'est voulu, ça reste énervant). Enfin, les réponses apportées par ce tome sur le mystère de l'Éventreur restent trop ambigües, tout demeure trop en suspens. Certes, on se doute qu'on en saura plus dans les deux prochains, que cette tétralogie est vraiment une seule histoire en 4 parties (once again, contrairement à celle d'Ellroy), mais on reste du coup frustré, sur notre faim. Le roman policier, par essence, est un exercice refermé sur lui-même, même s'il fait partie d'un cycle. C'est donc un comble de le voir se finir en points de suspension et en points d'interrogation, comme une promesse non tenue, qu'importe le retardement. Les outils utilisés par le révérend, par contre, c'est une super idée. Et le coup du canapé au milieu du champ, quelle horrible scène, pas près de l'oublier... Peace a tout ce génie ellroyien en lui, mais laisser le mystère sur une énigme ou un perso, y a rien qui tape plus sur les nerfs dans ce genre littéraire!

Je dévorerai les suites bientôt!! Bien apprécié les mentions de Peter Hunter, prochain perso principal, qui accentuent encore le fil qui semble maintenir la saga et sa cohésion... Reste que je me pose quand même des questions... À force de lire du policier, et surtout, des classiques, suis-je devenu plus exigeant et ronchon qu'avant? Ah la la...
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Retour dans le Yorkshire, retour dans le noir, retour dans la violence, retour chez David Peace. Chose promise, chose due, je ne pouvais pas passer à côté de la lecture de ce 2ème opus, d'autant plus que l'année de ma naissance est dans le titre (son de trompette synthétique). Il existe des écrivains qui vous prennent par la main, David Peace n'en fait pas partie, il est plutôt du genre à donner un coup de pied aux fesses qui vous envoie en plein milieu de l'histoire, et à vous de vous débrouiller. le style reste ardu, d'autant que David Peace utilise la 1ère personne mais pour 2 personnages différents donc, de nouveau il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour entrer dans ce rythme si particulier. Une fois mes rares neurones connectés avec ceux (bien plus nombreux) de David Peace, emporté j'ai été dans ce tourbillon de mots, d'odeurs et de sensations qui parvient souvent à donner le vertige; le sujet est ultra noir et les mots n'ont pas fonction d'atténuer le malaise mais bien de le marquer au fer rouge sur nos pupilles. "1977" est dans la droite lignée de "1974" et je reste impatient de voir comment le Yorkshire se débat avec l'année 1980.
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Traduit de l'anglais par Daniel Lemoine.

1977 est le deuxième volet de la tétralogie du Yorkshire.
Dans le précédent, 1974, une petite fille de 10 ans est enlevée, torturée, violée et assassinée. Un journaliste, Edward Dunford, remonte la piste de deux autres fillettes assassinées dans la même région. Petit à petit, les médias effacent ces petites victimes au profit du sport et des articles économiques. Edward, lui, ne renoncera à aucun prix.
En 1977, ce sont des prostituées qui sont sauvagement assassinées. Si Edward n'est plus là pour mener son enquête de journaliste, Franck Whitehead, lui, est bien décidé à découvrir qui se cache derrière celui qu'on appelle l'Eventreur du Yorkshire.
Un flic mène aussi l'enquête dans le cadre de son boulot mais aussi pour des raisons plus personnelles. Bob Fraser est amoureux fou d'une prostituée qu'il veut par-dessus tout, y compris son mariage avec une autre, protéger du tueur.
Encore une fois, Peace dénonce, ou montre en tout cas, la violence policière dans ce qu'elle peut représenter de pire. Passages à tabac, viols, tortures, rien ne semble interdit aux flics du Yorkshire, pas même à Bob Fraser.
David Peace assied son roman sur une histoire vraie, servant de base et de prétexte pour tout ce qu'il veut dénoncer.
1977, comme 1974, est un roman noir, très noir, si noir que sa colle aux doigts chaque fois qu'on tourne une page, comme du goudron brûlant.
Certains lecteurs (et lectrices) pourront trouver ce roman très violent, il l'est. Que cela soit pour les descriptions de scènes de crimes, d'interrogatoires musclés, de viols, Peace ne prend pas de gants. Mais il reste un virtuose de la psychologie des personnages.
Cette force, cette violence sans fard, c'est ce qui fait tout le talent et le caractère unique des romans de David Peace, en tout cas de cette série.
Alors non, ce n'est sûrement pas du « grand public » et c'est tant mieux parce que ce n'est pas ce que je recherche dans mes lectures.
1974 était fabuleux, 1977 n'a rien à lui envier, un classique, un « must-have ».
A retrouver aussi dans l'intégrale publiée par les éditions rivages sous le titre : le quatuor du Yorkshire.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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QUAND LE YORKSHIRE NE JUBILE PAS
Toujours le Yorkshire comme dans 1974 et ses fripouilles de flics tordus jusqu'à l'os, jusqu'aux moelles. Ils vont encore devoir se taper des meurtres en cascade. Des putains qu'un éventreur massacre ou maltraite. Bob Fraser, le sergent, et Jack, le journaliste, sont directement touchés par ces évènements. Ils ont fait ami-ami avec des prostitués. Ca, c'est galère. Alors que le Jubilé de la Reine et ses réjouissances s'annonce, le type au tournevis fait encore parler de lui dans un Yorkshire moribond.
La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/08/quand-le-yorkshire-ne-jubile-pas.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Chef d'oeuvre radical 2 : l'Éventreur du Yorkshire entre en scène.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/08/27/note-de-lecture-1974-1977-1980-1983-le-quatuor-du-yorkshire-david-peace/
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Faut-il lire David Peace, au mépris de sa propre santé mentale ? Après une première tentative de lecture de 1974 il y a quelques années, me voici embarqué pour de bon dans la tétralogie du Yorkshire. J'avoue que j'ai eu du mal à boucler ce deuxième volume. Ce style si particulier, ce flux qui ne pense à informer le lecteur que par petites touches, le laissant le plus souvent dans le même brouillard que les protagonistes, cette noirceur non négociable (comment ne pas penser à l'autre Américain, le James Ellroy ?). Tout cela constitue une aventure de lecture pas toujours "easy", mais réellement captivante sur le long cours. Bon je m'en vas attaquer un bon Agatha Christie sur ce...
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