La nouvelle vie de Kate Reddy

Je remercie Babelio et les éditions Cherche midi pour m'avoir envoyé ce roman, dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée, car j'ai passé grâce à eux de très bons moments en compagnie de Kate et ses "amis" : Perry, son accompagnateur-ménopause, et Roy, son assistant-mémoire.

Kate stresse à l'idée d'avoir bientôt 50 ans et souffre de bouffées de chaleur, d'insomnie et de sautes d'humeur, de baisse de la libido. Elle a deux beaux enfants, Emily et Ben, un mari, Richard qui a démissionné pour se consacrer au vélo, au yoga et à son bien-être. Kate doit gérer les problèmes de deux adolescents, de sa mère et de ses beaux-parents, tout en cherchant du travail pour pouvoir payer les factures.

Je me suis retrouvée dans Kate, toujours en équilibre, toujours prête à se sacrifier et prendre sur elle pour aider les autres. Emily et Ben m'ont rappelé mes enfants.

J'ai beaucoup souri et ri en lisant ce roman.

Mais sous des dehors désopilants, ce roman traite de sujets qui nous touchent : la vieillesse et la maladie, le monde du travail, l'amitié et l'amour, la difficulté d'être parent à l'ère des réseaux sociaux...
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Quel plaisir de voir sa propre vie dans un livre 🙂
Un jour de blues, j'avais décidé de trouver un peu de réconfort dans la lecture. J'ai donc commandé quelques livres « feel good » et celui ci me paraissait bien correspondre à la situation.

J'ai adoré me retrouver sous les traits de Kate : les affres de la cinquantaine, les joies de la premenaupose, les adolescents à élever, les parents qui vieillissent ....
Quel bien fou cela peut faire de savoir que si quelqu'un écrit un livre sur le sujet , c'est qu'on n'est pas tout seul et puis, voir cela de l'extérieur, c'est beaucoup plus rigolo que quand on le vit.
J'ai même poussé le luxe jusqu'à lire à haute voix certains passages en espérant être entendu par quelques uns dans ma « maisonnée » ...
Quel plaisir de voir un grand sourire sur le visage de ma fille après l'avoir obligé à lire un paragraphe (plutôt que regarder son téléphone...)

Par une curieuse circonstance, ou certainement plutôt parce que je dois avoir quasiment le même âge que l'auteur, je me suis aperçue au milieu du livre que c'était également elle qui avait écrit un livre dont je me rappelais encore alors que je l'avais lu vers mes 35 ans....

Je lirais le prochain vers mes 80 ans ....

Bonne lecture

Nous avions connu Kate jonglant entre son boulot très prenant à la City, son mari et ses enfants (Mais comment fait-elle ?), nous la retrouvons quelques années plus tard, flirtant dangereusement avec la cinquantaine.
Dotée d'une maison pleine de charmes et de réparations nécessaires en pagaille, d'un mari en pleine crise de milieu de vie (façon vélo et méditation), d'ados accro aux réseaux sociaux ou aux jeux vidéo, sans compter les (beaux)-parents qui commencent à cumuler les ennuis de santé, Kate a toujours aussi fort à faire.
Mais l'argent venant à manquer, il faut qu'elle retrouve un emploi tout en affrontant une péri-ménopause tout sauf agréable.
A la fois drôle et percutante dans son analyse de la situation faite aux femmes de son âge sur le marché du travail, Kate c'est nous en mieux.
Pleine de bon sens, n'hésitant pas parfois à appeler un chat un chat et à évoquer sans fard les inconvénients de la ménopause, façon Whoopi Goldberg citée en exergue ("Personne ne vous prévient que vous allez vous déplumer du pubis."), elle sait aussi se montrer émouvante.
On rit, on applaudit mentalement à certaines de ses analyses et on a aussi parfois le coeur serré. Bref, on trouve ici tous les ingrédients d'un excellent roman qui sait nous divertir sans pour autant tomber dans la facilité.

J'ai une nouvelle amie, elle s'appelle Kate Reddy. Je l'ai d'emblée trouvée sympathique. Il faut dire qu'elle est confrontée à bien des péripéties et problèmes qui peuvent parler aux plus de 40 ans. Sa fille prend une photo de ses fesses qui se retrouve postée sur Facebook, son garçon ne pense qu'aux jeux vidéo et quant à son mari il a décidé qu'il était temps de trouver la paix intérieure et de partir à la découverte de son moi profond. Au milieu de tout ça, Kate Reddy continue d'assurer le quotidien: gérer les enfants, la maison, les travaux de la dite maison et les finances désastreuses. A bientôt 50 ans, à l'aube de la ménopause, à des années-lumière du monde du travail qu'elle a connu, elle doit pourtant se remettre en selle sous peine de banqueroute.
Armée de ses kilos en trop mais aussi d'une bonne dose d'humour et d'ironie, Kate Reddy va relever le défi pour le plus grand plaisir du lecteur.
Vous l'aurez peut-être compris mais Kate Reddy, c'est un peu Bridget Jones, en moins gaffeuse. Alors forcément, on s'attache à un tel personnage, on partage ses doutes face à une société en quête de jeunisme et saturée d'images. On rit avec elle, parfois un peu d'elle et on se reconnaît au détour d'une phrase, d'une question.
"La nouvelle vie de Kate Reddy" trouve le juste équilibre entre le roman léger et le roman de société. Il constitue en cela un vrai bon moment de lecture.
Merci aux éditions du Cherche-midi et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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comédie simple et rafraichissante que je classerais volontiers dans les romans feel good. On se prend facilement d'affection pour kate, l'héroïne, qui affronte avec courage les changements de sa vie. Une belle illustration de la vie de jeune cinquantenaire active et maman de deux ados. Je vous le recommande !

Tu as 49 ans trois quarts ? La cinquantaine te terrifie ? Tu te sens parfois vieille, grosse et moche ? Tu vis sur une autre planète que celle de tes ados ? Ce roman est pour toi.
Quand on a la cinquantaine, on se reconnaît forcément dans Kate, même si on ne cumule pas tout comme elle. Heureusement, car ça fait un peu beaucoup pour une seule femme. Mais on n'est pas obligée d'avoir la cinquantaine pour que ce livre nous parle. Il suffit d'être une épouse et une mère. Messieurs, ça peut aussi vous parler. Vous y retrouverez peut-être la cinquantaine de votre compagne, la vôtre aussi, et vous retrouverez vos ados (et peut-être vos abdos si vous vous êtes remis au sport comme le mari de Kate).
Ce roman m'a très souvent fait rire. de nombreux passages sont hilarants et m'ont parlé. L'âge et tout ce qui va avec, les ados (même si le monde entier ne se rince pas encore l'oeil sur les fesses de ma fille), la distribution des rôles parentaux. Et puis Kate et son désintérêt et inaptitude pour les nouvelles technologies, pour Facebidule, Snapmachin, Instatruc, c'est moi. Kate et son précédent téléphone avec 3 lettres par touche plus les accents, c'était moi il n'y a pas si longtemps. 10 minutes pour écrire un sms avec les accents et tous les signes de ponctuation, quand on écrit un sms comme un courrier (comme Kate et moi). Par contre, je n'ai pas d'amant américain.
C'est frais, c'est léger et sans tabou. L'auteur appelle un chat un chat ou plus exactement … . Alors bien sûr, ce n'est pas de la grande littérature. Mais ce n'est pas ce que je demandais à ce roman. Et puis, ce n'est pas mal écrit non plus. J'attendais une lecture détente et il a rempli sa mission au-delà de mes espérances. J'avais juste un peu peur que l'humour et mon intérêt ne s'émoussent au fil de la lecture de ce petit pavé. Que tout cela finisse par tourner en rond. Effectivement, j'ai ressenti une petite baisse de régime un peu après la moitié. Peut-être un peu moins de moments hilarants, des moments un peu bavards, un zeste d'exagération (comme avec la fête de sa fille). Et je me suis un peu lassée des moments où Kate se fait marcher dessus par ses enfants, s'excusant sans arrêt auprès d'eux. Ce roman aurait gagné à avoir une centaine de pages en moins. Néanmoins, ça reste drôle jusqu'au bout. Mais le roman n'est pas que léger, il aborde des sujets plus graves. Comme le rôle de la femme dans la société et plus particulièrement dans le monde professionnel, la vieillesse des parents (ceux de Kate et de son mari), avec des moments poignants. Et bien sûr le rôle néfaste des réseaux sociaux sur les ados.
Alors finalement, 50 ans, c'est quoi ? C'est juste un an de plus que 49. Mais ce serait quand même bien si le compteur pouvait rester bloqué à 40 ! Allez, 45 grand max.

"Encore un de ces livres à la mode, un peu mièvre, qui se veut plein d'humour, mais pourquoi pas, ça peut être sympa, allez!" me suis-je dit en ouvrant la première page.

Kate Perry va voir 50 ans dans quelques mois. Entourée par un mari qui ne la regarde plus, lui parle à peine et ne pense qu'à se reconvertir dans la méditation bio et à faire du vélo; d'une ado qui prend une photo de ses fesses qui se retrouve vue par tout le lycée; et un ado qui passe son temps devant les écrans, elle essaie tant bien que mal de s'occuper de sa mère, (de loin, en essuyant les reproches de sa soeur) de sa belle-mère qui commence à sérieusement taper dans les gamelles, de sa maison qui est une espèce de "ruine avec du potentiel" et de se remettre au boulot. Tout ça sur fond de cette foutue ménopause qui lui fait perdre la tête en même temps que sa libido, lui met le moral à plat et l'empêche de dormir...
Elle doit faire bouillir la marmite à nouveau, mais voilà, à son âge et après un arrêt de travail de 7 ans, pas facile de remettre le pied à l'étrier tout en faisant comprendre à sa famille que oui, ils savent tous très bien se débrouiller sans elle... Elle se rend donc dans un groupe de femmes qui reprennent le travail après une "pause-enfants". La suite est à découvrir dans le livre!

Le roman est ponctué de mails ou de sms qu'elle envoie ou reçoit de ses amis, ses collègues, sa famille. C'est certes plein d'humour, mais c'est réussi, c'est drôle, parfois vindicatif, emprunt d'une bonne touche de féminisme aussi juste que discrète, et puis ce n'est pas que drôle. C'est émouvant, c'est vivant. On est plongé dans le quotidien de cette femme dans laquelle on se reconnaît parfois un peu, en tout cas pour laquelle on se prend d'amitié. Même si le livre en soi est gros et lourd, le style est léger sans jamais une mièvrerie. J'ai passé un excellent moment avec ce roman à la fois plein de réalisme et de bonne humeur. Il est aussi assez rare que le sujet de la ménopause soit traité dans un roman, et finalement c'est une belle idée.
Seul petit bémol: la fin, un peu rapide, un peu attendue, mais qui ne gâche rien non plus.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Cherchemidi pour cette Masse Critique.

roman sur une femme de 50 ans qui se doit de retrouver du travail au bout de 7 ans passés à tout gérer à la maison mais, son mari ayant décidé de se mettre à la méditation et aux courses de vélo, son fils à acheter les dernières nouveautés vidéos, sa fille de 16 ans de faire des fêtes de 70 personnes, voire plus, il faut bien que Kate reprenne le chemin du travail. Mais voilà, 50 ans ou presque il lui faut mentir sur son CV pour retrouver un poste sous employé dans son ancienne boite. le thème : se sentir vieillir, aborder l'âge de la ménopause, travailler avec des collègues qui sont trentenaires, gérer une fille qui prend des selfies de son boule mais qui est en même temps si fragile qu'elle va...et un fils presque autiste de passer son temps dans les jeux vidéos. Ah et le mari qui aborde aussi la cinquantaine et cherche une nouvelle façon de vivre, délaissant Kate et ses enfants. La vie quoi.: tout concilier en gardant le sourire. C'est très actuel, très juste, très drôle et avec la dose de romantisme idéale pour un roman de vacances qui vous fait réfléchir et sourire béatement.

Tout en humour sarcastique, ce roman qui mitigera sans aucun doute les lecteurs/lectrices, est tout de même sympathique.

Dans quelques mois, Kate va fêter ses cinquante ans, un cap dont elle ne veut absolument pas entendre parler; sa ménopause lui donne déjà bien assez l'impression constante de vieillir, entre ses pertes de mémoire, ses nerfs mis à vif, sa baisse de libido et ce poids qu'elle n'arrive pas à perdre... Kate doit aussi jongler avec:
1) son mari égoïste qui exerce le cyclisme à longueur de journée (en achetant, si possible, l'équipement pour son activité à un prix exorbitant) et a quitté son travail pour suivre une formation dont sa femme ne comprend ni les tenants ni les aboutissants...
2) deux adolescents, dont la première cherche sa place dans le monde et est prête à tout (y compris poster une photo de son fessier sur internet) pour entrer dans le groupe des populaires, et dont le second, immature, n'est encore que trop l'enfant gâté qu'il a été et profite allègrement du compte en banque de sa maman...
3) un chien, dont il faut bien s'occuper...
4) une mère et des beaux-parents avec des soucis de santé...
5) une soeur qui lui en veut constamment...
6) la recherche d'un emploi pour subvenir aux besoins du petit monde mentionné ci-dessus, et un job pour lequel elle va devoir mentir sur son âge...
7) Ah, et Jack aussi ! ce bel américain dont Kate est tombée amoureuse il y a de nombreuses années, à qui elle avait renoncé, et qui cherche à reprendre contact avec elle.
La vie de Kate Reddy est donc bien rythmée, et le jour où elle pourra pleinement penser à elle - et à elle seule - est encore lointain.

Kate Reddy, c'est un premier roman, "Je Ne Sais Pas Comment Elle Fait", ayant eu droit à une adaptation à l'écran dont Sarah Jessica Parker campait le rôle principal. Mais rassurez-vous, "La Nouvelle Vie de Kate Reddy" peut tout-à-fait être lu indépendamment de son lointain prédécesseur (sorti en 2002), et m'a même donné envie de découvrir les premières aventures de l'héroïne.
Le style narratif de ce roman n'est pas sans rappeler celui du "Journal de Bridget Jones", j'ai beaucoup aimé ce mélange d'humour, de sarcasme et de désespoir face à la vie - même si le pessimisme poussé durant une bonne partie du récit m'a parfois un peu pesé. Et voilà à quoi ressemble globalement mon ressenti sur cette lecture: mitigé ! Il y a eu de nombreux points qui m'ont déplu, et pourtant j'ai bien apprécié le rendu de cette histoire.

Kate est une femme attachante, même si je ne ferais pas les mêmes choix qu'elle et n'ai pas toujours compris son comportement. Totalement surmenée, à faire mille choses à la fois, elle en oublie de penser à elle et se retrouve en position de vivre pour les autres; on a à la fois envie de la plaindre et la secouer par les épaules pour qu'elle réagisse. Tellement prise par ses obligations, elle renonce facilement au lieu de continuer à lutter, et laisse faire au lieu de s'imposer. Aucun reproche fait à son mari, par exemple, qui en mériterait pourtant un grand nombre; des enfants irrespectueux qu'elle continue de gâter parce qu'il serait tellement dommage de les froisser (!); une fête qui dégénère sans que rien ne soit fait pour la stopper... Certaines situations m'ont particulièrement agacées, mais le pire est que tout cela représente une vérité pourtant tout à fait actuelle: certaines personnes, au bout de quelques années dans leur vie, arrête tout simplement de faire des efforts qui n'aboutissent pas.

La ménopause, sujet parfois traité mais rarement clairement nommé, est ici disséquée dans ses moindres détails, et j'ai vraiment bien apprécié cette manière de dire les choses. Pourquoi les taire, d'ailleurs ? Pourquoi laisser dans l'ombre certains faits inévitables de la vie ? Arrêtons un peu l'hypocrisie et suivons donc Allison Pearson avec ce roman où une bonne dose de féminisme est indubitablement présente. Sont aussi visés au court de ce pamphlet: la vision de la société envers les travailleurs d'un certain âge, les réseaux sociaux, les phénomènes de mode, et l'éducation des enfants au coeur d'un tel environnement en mutation. Seul point sur lequel je n'ai pas été d'accord: les critiques acerbes de l'héroïne envers tout ce qui a trait au végétarisme/véganisme, qui tournent très vite à l'irrespect.

Ce roman se laisse facilement lire et, malgré qu'il y ait un public visé (les femmes à partir de 35 ans environ, les mères de famille, la compilation des deux), il est aisé de s'identifier aux personnages en fonction des situations. J'ai, à de nombreuses reprises, levé les yeux au ciel ou poussé des soupirs exaspérés, mais le fait est qu'on trouve des excuses valables à Kate qui ne sait plus comment gérer sa vie, que ce roman parle justement de la vie dans ses grandes lignes et qu'il en est donc forcément intéressant.
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Voilà l'histoire d'une femme à l'heure de la cinquantaine et surtout à 'heure de grands bouleversements dans sa vie : les enfants qui sont ados et qui ont des comportements parfois étranges (comme prendre la carte bancaire de ses parents pour régler des achats de jeux playstation, comme photographier son "cul" et le diffuser sur le net), les parents qui vieillissent (Azheimer, fracture de la hanche...), le mari qui fait une crise existentielle et a décidé de faire un break et une thérapie, un boulot urgent à retrouver, et donc un mensonge pour retrouver le dit travail (je n'ai que 42 ans alors que j'en ai 49 ans). Et puis aussi subir tous les méfaits de la ménopause. Bref, la crise de la cinquantaine.
Cette histoire m'a paru inintéressante au début, puis je l'ai pris avec humour, puis avec angoisse en constatant malheureusement tous les difficultés de Kate je les vivais parallèlement. le plus pénible pour moi fut l'arrivée de Jack dans le roman. Kate a un amant. Kate est amoureuse. Puis j'ai repris la lecture avec humour. Et je crois avoir hurler de rire quand j'ai découvert que Ben le fils de Kate avait "emprunté" la carte bancaire de sa mère pour des achats Playstation. A croire que mon fils avait lu le livre. Il y a quelques semaines, il avait emprunté la carte de son père.
Bref, un roman très très vrai, très très près de la réalité.
A lire pour un peu d'humour dans une vie de femme à l'approche de la cinquantaine.
Et aussi une petite leçon avec Jack : ne pas s'oublier dans la vie. Etre un peu égoiste peut faire du bien surtout quand les autres le sont aussi...