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EAN : 9781860495526
288 pages
Virago (01/01/1997)
4/5   1 notes
Résumé :
Our culture believes that women are not naturally aggressive. And yet, every day evidence proves otherwise : women kill their children, their husbands, their lovers' mistresses. Women join their lovers in torture and killings, women are psychopaths, women are terrorists and violent criminals.

Patricia Pearson argues that the two main culprits of the tendency to overlook extreme behaviour in women are feminists who have claimed victimhood for women and... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
When she was bad
« Lorsqu'elle était méchante », quelques mots pour tenter d'expliquer la violence au féminin.

Mère d'un ado, j'avais vu par hasard un documentaire britannique relatant l'histoire tragique d'une famille ayant perdu leur fils unique, victime de la jalousie maladive (et injustifiée) de sa compagne. Suivait un autre témoignage d'un homme battu par son épouse qui expliquait son combat pour obtenir la garde de leur petite fille. Depuis, je porte un regard différent et beaucoup plus réservé sur les rapports hommes / femmes mais également sur la victimisation systématique des femmes.

Pour en revenir au livre, il s'intéresse à la violence féminine en général.

Ce livre s'articule autour de faits réels dans lesquels des femmes ont tué délibérément leur conjoint, leur enfant, leur soeur, et explique comment la coupable a échafaudé son plan (seule ou pas), comment la justice l'a jugée ainsi que la manière dont l'affaire a été « récupérée » par les médias et les mouvements féministes surtout (au point qu'une accusée n'ait plus eu son mot à dire).

C'est à la fois passionnant et terrifiant : les femmes ont le monopole de l'infanticide, elles ont par ailleurs une tendance à éliminer les personnes âgées qui les dérangent ainsi que le prouve les statistiques. Les moyens qu'elles utilisent ne sont pas toujours conventionnels car elles peuvent passer par un complice, y compris un membre de leur famille pour faire exécuter leurs plans. Elles n'hésitent pas à se faire passer pour des victimes alors même qu'elles sont les véritables persécutrices.

Contre toute attente, divers ouvrages sur le sujet sont parus en France que je n'avais pas trouvé lors de ma recherche initiale et que je lirai dans un avenir proche car je trouve le sujet très intéressant.

Etant également mère d'une fille, je me sens concernée par la violence faite aux femmes.
Mais ne me parlez pas de féminisme alors que les chiffres des avortements augmentent, que le travail précaire augmente, que la misère augmente et son cortège de frustrations et de violences avec elle.
Parlez-moi de parité, de respect mutuel, d'égalité.
Parlez-moi des rêves d'Olympe de Gouges et pas des programmes politiques de Pierre(tte), Paul(ette) ou Jacque(tte) qui vont plutôt bien, au chaud, le ventre plein et le compte bancaire garni.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Violence is masculine. Men are the cause of it, and women and children the ones who suffer. The sole explanation offered up by criminologists for violence committed by a woman is that it is involuntary; the rare result of provocation or mental illness, as if half of the population of the globe consisted of saintly stoics who never succumbed to fury, frustration, or greed. Though the evidence may contradict the statement, the consensus runs deep. Women from all walks of life, at all levels of power – corporate, political, or familial, women in combat and on police forces – have no part in violence.
It is one of the most abiding myths of our time.

La violence est masculine. Les hommes en sont la cause, les femmes et les enfants sont ceux qui en souffrent. La seule et unique explication apportée par les criminologues aux actes de violence commis par une femme est que c’est involontaire, le résultat rare de provocation ou de maladie mentale, comme si la moitié de la population du globe se composait de Saints stoïciens qui n’ont jamais succombé à la fureur, la frustration, ou la cupidité.
Même si la réalité peut contredire cela, ce consensus est déjà profondément ancré (grand merci à Bobby the Rasta Lama pour sa traduction)
Les femmes de toutes les conditions sociales, à tous les niveaux de pouvoir et de puissance - d'entreprise, politique, ou familial, des femmes au combat et dans les forces de police - n'ont aucune part de violence.

C'est un des mythes les plus constants de notre temps.
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Women commit the majority of child homicides in the United States, a greater share of physical child abuse, and equal rate of sibling violence and assaults on the elderly, about a quarter of child sexual abuse, an overwhelming share of the killings of newborns, and a fair preponderance of spousal assaults. The question is how do we come to PERCEIVE what girls and women do ? Violence is still universally considered to be the province of the male. Violence is masculine.

PROPOSITION DE TRADUCTION pouvant être améliorée
Ce sont les femmes qui commettent la majorité des homicides d’enfants aux États-Unis, une plus grande part de maltraitance physique et un taux égal de violences fratricides et d’agressions sur les personnes âgées, sur un quart de l’abus sexuel d’enfants, une part écrasante des meurtres des nouveaux-nés et une équitable prépondérance des agressions au profit du conjoint. La question est comment arriver à percevoir ce que les filles et les femmes font ? La violence est encore universellement considérée comme l’apanage du mâle. La violence est masculine.
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Many feminists, and some criminologists, promote the notion that women are treated more harshly than men for crime : that not only is the violence they commit the fault of others’ abuse but that the system further abuses them through punishment. The evidence suggests the contrary : women are still receiving preferential treatment in the justice system. In 1987, twenty-two out of every one hundred persons for « serious crimes » in the United States were women. Yet only ten out of one hundred persons convicted for serious crimes were women, and five out of one hundred persons imprisoned for those crimes were women. In 1986, 48 percent of New York women convicted of homicide actually went in prison, whereas 77 percent of men did.
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In psychatic parlance, Marybeth Tinning seems to have Munchausen syndrome by proxy. The phrase describes a condition that spin-off from Munchausen syndrome, in which a person self-inflicts injuries or invents symptoms in an unceasing quest from family and doctors. Munchausen syndrome is "instrumental" aggression, meaning that it's calculated, strategic - a delibarate and manipulative deception. In Munchausen syndrome by proxy, a person inflicts injuries on someone else - specifically, a child.
MSBP is almost exclusively the province of women who find themselves in maternal roles, either as biological or adoptive mothers or as babysitters or caretakers.


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Until the 1970s, it was acceptable in Texas for men to say they had killed their wives as retribution for adultery. Now, they cannot as easily use that explanation, even if jealousy was the motive. They must come up with something else, both legally and culturally. So they talk of brain injury or too much sugar or a childhood of abuse. Ted Bundy blamed his attacked on women in the late 1970s in the states of Washington, Utah, and Florida on pornography. More than a few antiporn activists leapt on this confession as gospel truth. In another era, Bundy might have said he was possessed by the devil. The behaviour is so complex und unfathomable, even to him, that he grasped at the slim straws provided by popular rhetoric.
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