A fake story

Souvenez-vous, c'était le 30 octobre 1938… Hier, en fait !

Orson Welles mettait en ondes, sur CBS, « La Guerre des mondes » de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres venant de la planète Mars (pas la planète Twix !).

La légende dit que cette pièce radiophonique avait créé la panique chez les gens écoutant la radio, provoquant des mouvements de panique.

Une Fake News tellement bien mise en scène que tout le monde avait marché à fond.

Comment est-ce possible ? Avant de rire d'eux, il faut se remettre dans le contexte de l'époque, celui où la radio commençait et où tout le monde n'en était pas équipé. En écoutant Orson Welles raconter l'invasion des Martiens, je comprends que les gens aient paniqué.

D'ailleurs, je me souviens que chez nous, la RTBF (chaîne nationale de télé) avait fait de même, un 13 décembre 2006, avec un reportage intitulé "Bye Bye Belgium" qui campait le tableau de la scission du plat pays et les conséquences dramatiques qui s'ensuivraient brutalement, du jour au lendemain.

Au bas de l'écran, une mention que bien des téléspectateurs n'avaient pas remarquée : "Ceci n'est peut-être pas une fiction". Nous avions marché comme un seul Homme et tremblé dans nos chaumières.

Cet album est réalisé avec des aquarelles aux tons assez doux et il va nous conter, brillamment, l'enquête que Douglas Burroughs, ancien journaliste, mandaté par la radio CBS, va mener après qu'un homme ait tué sa femme et tiré sur son fils avant de se suicider, au motif qu'il ne voulait pas que les martiens tuent sa famille. le fils survivra, il est entre la vie et la mort.

Que s'est-il passé, doudou dis donc ? La radio et Orson Welles sont-ils en cause ?

En 96 pages, tout sera dit, tout sera expliqué, aussi bien l'affaire dans son entier, que le développement des personnages, les fausses pistes,…

Les personnages sont crédibles, dans leurs pensées, leurs réflexions (racisme), leurs actions et l'enquête ne manque pas de suspense, de mystères, de retournements et j'ai été surprise par la fin, même si j'avais eu des soupçons.

Et puis, bardaf, je me suis faite avoir moi aussi !

Excellent, cette petite histoire dans la grande Histoire, cette petite fiction dans la grande Fiction, cette mise en abyme qui permet aux auteurs de nous raconter cette enquête qui servira aussi de prétexte à nous parler de l'Amérique profonde, raciste, ségrégationniste et fortement bigote.

Une bande dessinée réussie à tous les points de vue et une enquête menée de main de maître.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

L'histoire commence le 30 octobre 1938, quand Orson Welles diffuse sur les ondes l'adaptation de la "Guerre des Mondes" de H.G. Wells. Nous sommes face à une immense Fake News qui va entrainer un mouvement de panique dans la population qui n' a pas entendu le début de l'émission et ne connait pas le principe des adaptations du dramaturge.

Douglas Burroughs, journaliste à CBS, fera un roman policier à partir de cette situation. laurent Galandon, pour le scénario et Jean-Denis Pendanx, pour les dessins, nous en propose une brillante adaptation.

Ils transcrivent l'atmosphère de l'Amérique de l'entre deux guerres avec son climat de racisme, de xénophobie. Ils nous montrent le pouvoir que peuvent avoir des petits potentats locaux dans un pays où toutes les vies ne se valent pas aux yeux de certains.

Cette BD pose le problème du vrai et du faux et de comment les démêler pour arriver à la vérité. Les personnages sont bien posés et certains font preuve de vraies valeurs pour permettre à la vérité d'éclater.

Une nouvelle fois une adaptation me donne envie de découvrir le roman original.

Disons le immédiatement, un excellent polar et une très belle adaptation du roman de Douglas Burroughs.
L'histoire rapidement : Octobre 1938; est diffusée sur CBS La Guerre des Mondes d'Orson Welles. C'est la panique; les flashs info plus vrais que nature décrivent l'invasion des martiens et une partie de la population va y croire dur comme fer.
Dans la petite ville de Grovers Mills où ont atterri les extraterrestres, un couple est retrouvé mort et leur fils grièvement blessé. A priori le père se serait suicidé après avoir voulu tuer sa famille afin d'échapper à l'invasion.
Problème pour CBS : le scandale pointe et l'accusation de responsabilité de ce meurtre n'est qu'une question d'heures. Alors le journal décide d'envoyer sur place un de ses meilleures journalistes Douglas Burroughs, afin de démêler le vrai du faux.
Très vite ce drame va se révéler plus complexe qu'il n'y parait.
L'auteur nous fait passer par toutes les facettes de l'impact d'une fake story. La question du vrai et du faux constitue un fil rouge porteur de multiples rebondissements. L'album nous offre en parallèle une enquête policière bien ficelée et un retour sur Orson Welles et son oeuvre majeure.
Le dessin et la mise en couleurs de Jean-Denis Pendanx sont superbes.
Le seul bémol pour ne pas donner un 5* : la typographie du texte, peu confortable.
Mais pas d'hésitation : un régal garanti!

Quel est le pouvoir des média ? Apparemment d'après cette histoire ils sont très puissants. Mais je ne sais pas si c'est plus les médias qui sont puissants ou la bêtise humaine.
J'ai apprécié de suivre cette enquête, même si il y a quelques enchainements de scène qui m'ont perdues car je ne reconnaissais pas tout de suite les personnages.
Et pour le coup, j'aimerais découvrir le roman original.

Outre l'aspect enquête du titre sur fond de contexte de l'affaire radiophonique de Orson Welles sur CBS en 1938, ce que je vais surtout retenir de ce titre est le discours journalistique.
Les quelques lignes de dialogues sur l'importance des sources et sur leur vérification font évidemment écho au traitement de l'actualité d'aujourd'hui.
Il y a également ce rapport à la vie en "petite" communauté, ces villes ou tout le monde connaît tout le monde mais surtout ou tout le monde regarde tout le monde. Et à quel point cela peut affecter la vie de chacun.
Sans être révolutionnaire, ce titre de Pendanx et Galandon est pertinent sur plusieurs aspects et j'en ai passé un bon moment de lecture.

Dimanche 30 octobre 1938, les auditeurs de la CBS prennent en cours de diffusion radiophonique une nouvelle alarmante. La terre est envahie par les martiens ! L'allocution se termine par un message de l'orateur, Orson Welles qui rassure les gens en leur disant que ce n'était qu'un programme spécial pour les fêtes et donc une fiction. Rien de plus banal vous allez me dire. Sauf qu'une partie de la population y a cru dur comme fer. Une réelle panique s'est installée et elle a eu des répercutions. Un enfant a été retrouvé au bord de la route à moitié mort. Les seuls mots qu'il a pu dire avant de tomber dans le coma sont "les martiens... C'est à cause des martiens...". La CBS est en panique car elle risque d'être accusée à juste titre d'être en partie responsable de la mort du gamin. Elle dépêche donc son ex meilleur journaliste pour enquêter sur cette affaire et tirer les marrons au clair.

A fake story par Jean-Dennis Pedanx et Laurent Galadon est inspiré du roman de Douglas Burroughs. Récit très intéressant qui est un mélange d'histoire et d'enquête policière.  D'une part, il dénonce la rapidité de l'information. Que ce soit à l'époque ou à l'heure actuelle bon nombre de personnes ne prennent pas le temps de recouper leurs sources et sont donc prêts à croire au premier titre paru sans même lire l'article. 

D'autre part, l'histoire de l'émission radio qui est réelle à été imbriquée dans une autre fictive qui elle dénonce des réalités encore actuelles. Des faits graves que je ne vais pas vous révéler afin de ne pas vous spoiler la fin. Au niveau du dessin l'auteur retranscrit bien l'ambiance oppressante qui règne, la peur et l'inquiétude. Les codes couleurs et onomatopées utilisés à certains moments permettent de se poser des questions intéressantes au fil du récit afin d'émettre des hypothèses. 

En bref, "A fake story" a un scénario captivant. C'est un excellent polar qui se dévoile petit à petit avec une tension croissante. 

Symathique bande-dessinée qui présente une enquète d'un journaliste sur un fait divers à la fin des années 30.
L'orginalité tient au lien qui est fait avec la fameuse pièce radiophonique d'Orson Welles, diffusée sur CBS, présentant la "Guerre des mondes" de HG Wells.
Plusieurs thèmes abordés dont notamment la situation des noirs au milieu de cette société américaine raciste et ségrégationiste, la montée en puissance de la radio, le métier de journaliste et la déontologie qui va avec...
90 pages qui se lisent très facilement.

Quand la fiction rejoint la réalité. Avec précision, nous sommes embarqués dans l'Amérique des années 30. La montée en puissance de la radio, un tout nouveau média qui vient faire de l'ombre à la presse écrite fait entrer la fiction au coeur des maisons.
Un sujet très intéressant car sous couvert de cette enquête, il s'agit également de tirer les fils d'une fausse information. Et c'est malheureusement notre quotidien.

“A fake story” est adaptée – disent les auteurs, ne vous faites pas avoir par cette fausse information – du roman de Douglas Burroughs. Une histoire à la radio tourne mal dans une petite ville des Etats-Unis. L'histoire de la guerre des mondes était si bien racontée que beaucoup ont cru à l'invasion des extraterrestres. Où se trouve le vrai et le faux dans cette histoire ?

L'histoire : “La guerre des mondes” de H. G. Wells est racontée à la radio. Dans cette histoire, un homme, persuadé que l'histoire à la radio est vraie et que les extraterrestres sont là et attaquent la Terre, tire sur sa famille et se suicide. C'est la panique et la radio est accusée de l'avoir provoqué. Douglas Burroughs est envoyé dans la petite ville où a eu lieu l'incident afin d'enquêter et de déterminer l'implication de la radio. le seul témoin survivant, le fils, est dans le coma. En creusant, Douglas Burroughs pourrait découvrir beaucoup plus.

Retour de lecture : L'histoire est captivante et l'enquête originale est prenante. Elle est surprenante et les rebondissements qui lui permettent d'avancer sont bien placés. A la fin du livre on ne peut s'empêcher de se dire “wouah ! ce qu'a vécu Burroughs est incroyable et méritait bien une fiction.”

Une enquête journalistique
Quand j'ai commencé “A fake story” je pensais que l'intrigue prendrait le temps de nous raconter comment la panique s'empare petit à petit de la ville et quelles conséquences en ont découlé. Je ne m'attendais pas forcément à une enquête approfondie de la part de Douglas Burroughs. La pièce radiophonique de H. G. Wells n'est pas l'histoire, elle lance l'intrigue de “A fake story”.
Nous suivons principalement le héros envoyé sur place pour enquêter. Douglas Burroughs est un journaliste et un auteur en panne d'inspiration. Il doit trancher : le drame est-il survenu à cause de la radio ? Ou n'est-il finalement pas lié à cette soirée ? Dans son enquête il sera confronté à des non-dits et une jeune journaliste locale qui compte lui prouver que celui des deux qui mène une véritable enquête d'investigation, c'est elle.
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Orson Welles met sur les ondes la Guerre des Mondes de H.G. Wells racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres. Des explosions de gaz incandescent se sont déroulées sur la planète Mars. Un mystérieux objet de grande taille, que l'on croyait être une météorite, est tombé sur une ferme aux environs de Grovers Mill. Une unité mobile spéciale se rend sur place et tombe sur des martiens…

C'est la panique ! Nous sommes en 1938.

Pour échapper au massacre des Martiens, un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider. Dans la ville paisible de Princeton, un jeune homme obèse, une arme à la main et la chemise ensanglantée, erre sur une route. Un pick-up le percute. le conducteur emmène le blessé à l'hôpital.

Le lendemain, les journaux titrent « Une fausse guerre terrifie tout le pays »

Le patron de CBS et l'écrivain Douglas Burroughs échangent sur le buzz réalisé par Orson Welles et sur l'affaire de Princeton. Douglas Burroughs, après moultes réflexions va mener l'enquête.

Laurent Galandon par le biais de la bande dessinée pose la question du vrai et du faux, la Fake news d'après le roman de Douglas Burroughs. Les premières planches sont jubilatoires tant par l'écriture que par les dessins. Cette enquête policière est bien ficelée. La touche raciste est salasse et malheureusement rependue à cette époque.
Tout est là pour vivre une histoire bien noire. Et pourtant par moment, je me suis perdue dans le scénario. Heureusement les dessins et les couleurs de Jean-Denis Pendanx m'ont conquis.
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