La petite marchande de prose

Beaucoup d'humour pour la première partie, je me réjouissais à l'avance pour la suite, bien que les personnages soient assez nombreux et que j'ai eu un peu de mal à les situer. La deuxième partie m'a fort surprise car l'histoire s'est muée en un très bon scénario, plein d'originalité et de rebondissements. Malheureusement, la dernière partie et surtout les 50 dernières pages ont été un flop pour moi. Je l'ai trouvée assez tirée par les cheveux, allant un peu dans tous les sens, comme si l'auteur n'a plus su comment terminer ce roman avec toutes les pistes qu'il a semées.
Il m'est difficile de résumer ce livre, aussi je reprends une partie de la quatrième pour vous donner une idée de quoi il est question :
« Transformé en objet d'adoration universelle par la reine Zabo, éditeur de génie, Benjamin Malaussène va payer au prix fort toutes les passions déchaînées par la parution d'un best-seller dont il est censé être l'auteur. »

Je l'aimais bien Benjamin. Dommage.

Et encore un Malaussene, hip hip hip houra ^^
Nous revoilà plongé dans cette famille dégeanté, ou rien n'est normal, mais beaucoup de chose devrait l'être, et c'est peut être la ou le bas blesse un peu, en effet Benjamin et toute ça petite famille nous paraisse étrange, pas vraiment humain, alors qu'au contraire il devrais être l'humanité même (sauf dans le choix des prénom vous en conviendrez), et nous montre des points qu'on aurais même pas eu l'idée d'envisager.
Un livre qui m'a il faut le dire un peu moins plus que les deux premier, peut être parce qu'il tourne moins autour de Benjamin à partir de la moiter du roman, enfin bon cela reste un régal à lire, de découvrir page après page comment va évoluer le fil de l'histoire, le suspens est la et bien la, même si on semble en douter, on est finalement surpris de la conclusion qui rarement celle attendu, et surprend encore plus le lecteur.
Non ici encore Pennac signe encore un très grand livre pourquoi je m'arrête à 3 dans mon vote? Ba parce que je le trouve excellant mais si je le compare au deux premiers j'ai un peu moins accroché, même si face à un autre roman du même style un 4.5 conviendrais très bien, la il vaux un 3.9 par rapport aux 2 autres.
Enfin bon, à lire.

Lorsque je suis sur le point de me plonger dans le quotidien de la tribu Malaussène, je me régale d'avance !
Je savoure par anticipation l'écriture riche et poétique,
les personnages bouillonnants et déjantés,
les rebondissements improbables et pourtant ficelés comme des puzzles.
Cette fois encore je me suis régalée, et le mot qui me vient à l'esprit est débordant , ce roman-fable déborde de tout !
De drôlerie, de surprises, de rythme, d'imagination,
de famille et d'enfance, de lieux pittoresques,
et de simples petits héros aux très grandes valeurs.

S'il démarre, de même que les précédentes histoires, comme un roman déjanté, La petite marchande de prose vire, de même que les précédents, au roman policier dès qu'un premier cadavre est retrouvé. Car où passe Malaussène, les emmerdes s'enchaînent. Et pourtant, tout le monde sait que Malaussène n'est au final qu'un bouc émissaire, et ce depuis Au bonheur des ogres !

A mi-chemin entre le conte et le roman policier, teinté de déjantisme aigu, la famille créée par Pennac n'en demeure pas moins attachante, même si je m'interroge encore une fois : irai-je jusqu'au bout de la série ? Aucune idée pour le moment. A chaque fois, je passe un moment sympathique (surtout au début) mais sans réussir à transformer totalement l'essai (je finis vite par le lasser). Je ne ferai hélas pas partie de ces fans qui lisent et relisent ces romans et se sont enthousiasmé par le retour de leurs personnages préférés en librairies.
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L'histoire foutraque et invraisemblable est pour l'auteur, un prétexte pour disserter sur le métier d'écrivain, l'amour, la vie en société et trousser de belles phrases mises en exergue en début de chapitre.
L'incohérence et l'invraisemblance du récit m'ont un peu perdu et ont rendu ma lecture un peu ennuyeuse. C'est partiellement rattrapé par le style et les envolées poétiques de l'auteur.

La petite marchande de prose est le troisième volet des aventures de la famille Malaussène. Cette fois-ci, le personnage central de l'histoire est l'écriture et non pas un des membres de la famille Malaussène. Ce livre est plus grave et moins humoristique que les deux premiers tomes. Il est tout de même bien réussi malgré les quelques invraisemblances médicales qu'il recèle.

Tout commence comme une parfaite histoire d'amour, idyllique et improbable donc l'amour avec un grand A.
Mais ça se gâte vite. A commencer par la proposition diabolique de la reine Zabo pour appâter Malaussène. Et puis tout va à veau l'eau. Tout le roman est mené tambour battant comme toujours avec un texte jubilatoire.
J'ai trouvé malgré tout ce livre un peu en deçà par rapport au premier d'où seulement trois étoiles.

J'ai fait l'erreur de livre Monsieur Malaussène, tome 4 de la Saga, avant celui-ci. Déjà un rien déçu par le 4, je le suis encore un peu plus par ce tome 3. Il est moins amusant, moins de trouvailles verbales et formules littéraires, intrigue un peu moins complexe que pour les deux premiers volets. Je ne vais pas dire que je suis déçu, mais que ce soit celui-ci qui ait obtenu le plus l'adhésion et prix de la critique, je ne comprends pas bien.

J'ai aimé retrouver Benjamin Malausene et toute sa bande de Belleville... mais j'ai trouvé ce second livre un peu trop romanesque/rocambolesque avec un passage un peu long vers le milieu!

La reine Zabo. Encore un personnage savamment inventé ne répondant à aucune caricature existante. Ca marche encore puisque sceptique de ce tome 3, j'ai encore une fois été séduit par l'imagination de ce récit. C'est simplement drôle et inattendu. L'univers de Malaussène est confirmé. roman est le troisième tome des aventures de Benjamin Malaussène,.. La profusion des personnages et les codes de cette famille rendent le livre difficile à apprivoiser mais une fois que le déclic s'est produit, on s'attache aux personnages, on les aime comme ils sont malgré leur bizarrerie ou à cause d'elles. La fin de l'histoire n'est pas entièrement satisfaisante et on est un peu déçu mais cette tribu mérite le détour !