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Citations sur Le cas Malaussène, tome 1 : Ils m'ont menti (100)

Le divisionnaire Silistri a dû tendre son portable par une fenêtre ouverte parce que le capitaine Adrien Titus entend nettement le monde du travail souhaiter la mort des financiers, l'extermination des actionnaires et la sodomie de la police nationale.
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- A vous la liberté, Alceste, ai-je dit, en lui montrant le tas de meules sur la remorque de Robert. Il y a une planque pour vous là-dedans. Elle est parfaitement sûre. [...]
- Je ne me fourre pas dans le foin. J'ai mes allergies. [...]
Robert a dû me sentir fatigué parce qu'il est descendu de son perchoir, s'est planté devant Alceste, et a rompu la consigne en lui adressant la parole :
- Hé Monte-Cristo, tu grimpes dans ta planque vite fait ou à nous quatre on t'y enfonce comme un thermomètre dans le cul d'un épouvantail.
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Tous les matins, la juge Talvern plongeait dans le grouillant plancton des mails, des SMS, des tweets, des blogs, de tous les messages qui s'échangent en ce non-espace où les mots tentent l'aventure de l'incarnation...
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En fait, je me suis surpris à ne pas pouvoir m'empêcher de répondre ! Comme n'importe quel abruti sous le nez duquel on tend un micro. J'étais français, quoi. J'avais mes opinions, quoi. C'était la télé, quoi.
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Dès que je suis arrivé, j'ai ouvert toutes les fenêtres sur Paris, et j'ai respiré un air saturé de musique. [...]
C'est sans doute une idée germée dans une tête de conseiller, soufflée à l'oreille du président et communiquée à la mairie de Paris : distraire les jeunes faute de leur trouver du boulot, les abrutir de basses telluriques pour qu'ils se mobilisent contre les mitraillages en terrasse, les bombes humaines et les assassinats à venir. L'art du divertissement contre la science de la terreur... Et les jeunes générations se précipitent dans les rues, en masse, garçons et filles, persuadés qu'il y a de l'héroïsme à danser sur le pont du naufrage. Demain, les journaux tartineront tous dans le même sens : "les héros de la fête", ce genre de billevesées.
Gouverner, c'est distraire.
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Ce ne sont pas de grands lecteurs, vous savez. Voilà un effet secondaire de la cécité où les a plongé le mensonge : ils ne lisent pas. Ils n'ont pas besoin de lumière.
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- Tu as été un bon fils, Benjamin.
- Tu n'as pas été une mauvaise mère, maman.
- C'est ce genre de réponses qui font de toi un bon fils, Benjamin.
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Le silence des maisons est rempli de ce qu'on y entendait.
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L'immensité convient à l'enfance que l'éternité habite encore.
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Il n'y a de vérité qu'explosive.
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