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4,02

sur 346 notes
J'ai profité de la sortie de ce dernier Malaussene pour relire toute la série, et je me suis régalée ! Changement de point de vue pour ce (malheureusement) dernier épisode, les jeunes prennent le relais. On découvre ce que sont devenus tous les membres de la famille (pas d'inquiétude, un arbre généalogique permet de combler les éventuels trous de memoire). Les jeunes ont bien appris de Benjamin, c'est à leur tour de le protéger et de monter des scénarios alambiqués. J'ai aussi adoré le petit nouveau Pépère. Un petit regret, et Louna ?
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Mais quel bonheur ce livre !
Tout à débuté pour moi en 5ème en 1991 quand mon prof de français Georges A. Bertrand nous a fait lire "la fée carabine" . J'ai lu, relu et rerelu cette saga à chaque nouvelle publication. Je connais plein de passages par coeur.
Je me doutais bien des dernières paroles de la mère/grand-mère/arrière-grand-mère mais c'est satisfaisant d'avoir compris depuis un bon moment.
Et puis je l'ai écouté et non lu, avec la voix de l'auteur !!! Mais quel plaisir de l'entendre lui, nous lire son roman
Et puis moi, je ne suis pas sûre que la saga soit finie... Ouiiiiiii, j'ai encore espoir qu'il y ai un jour une suite, ou des morceaux de ce qui s'est passé avant comme "des chrétiens et des morts"
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Fini, un peu nostalgique.
Heureusement, ce dernier opus est plus vif et enlevé que l'avant dernier, un peu trop brouillon.
On y retrouve l'ambiance de la quincaillerie, l'occasion de réunir toute la tribu.
Un soupçon de suspens et puis on nous laisse deviner qui est le pépère.
Et la fin est en point de suspension. Peut-être que c'est à nous d'en écrire la suite.



Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Des années que je l'attendais, celui là...
Je suis une inconditionnelle de Daniel Pennac et de la saga Malaussène en particulier, mais là, je dois avouée que j'ai été déçue par le deuxième tome de cet opus final. J'ai eu plaisir à retrouver toute la tribu, mais l'intrigue m'a semblé à la fois prévisible et tirée par les cheveux, bref, j'ai eu l'impression que Daniel Pennac avait eu du mal à clore la saga, pour un résultat qui laisse à désirer. C'est sans doute pour ça qu'il a mis si longtemps et terminer ce diptyque ?
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Ce livre est le point d'orgue (le feu d'artifice ?) de la saga Malaussène.
A savoir que le cas Malaussène 1: Ils m'ont menti et Terminus Malaussène forment une seule histoire, j'en veux pour preuve qu'il n'y a pas de naissance à la fin du premier.
Et donc, les neveux Malaussène ont enlevé Georges Lapietà (qui rappelle un certain Bernard T.), homme d'affaires, ex-ministre, ex-détenu aussi, avec la complicité de son fils Tuc. Malheureusement, ils se font doubler par de vrais malfrats, menés par un certain Pépère, un méchant très très méchant. C'est la juge Talvern, alias Verdun, qui est chargée de l'enquête.
Je ne vous cache pas que certains liens se font vite. Toutefois, même en connaissant le coupable, on reste surpris par toutes les péripéties imaginées par l'auteur.
Au-delà du côté rocambolesque et gentiment foutraque de l'enquête, ce sont des problématiques très actuelles qui sont abordées : la corruption des élites, le trafic d'êtres humains, les paris truqués dans le foot, ... Daniel Pennac en profite pour démontrer, par l'exemple, la supériorité de l'imagination et de la fantaisie sur la vérité vraie.
Si les personnages ont grandi ou vieilli, l'écriture de Daniel Pennac, malicieuse et inventive, n'a pas pris une ride.
Tous les ingrédients (et tous les personnages) bien aimés de la saga se retrouvent dans ce dernier (?) opus, ce qui en fait une conclusion idéale. le bonheur !
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Voilà voilà... Est-ce que je viens de lire les dernières lignes des aventures des Malaussène? Si c'est véritablement le cas (petit doute ici tout de même), j'ai véritablement apprécié cette ultime escapade!

"Ils m'ont menti" n'était que la mise en place de ce banquet final. J'y ai retrouvé le meilleur de cette saga, alors que le tome précédent m'avait laissé sur ma faim.

C'est l'effervescence malausséènne à son meilleur. C'est la dernière pelote de laine qui nous fallait dénouer afin que toute la saga tombe sous le sens. C'est un bel adieu (si s'en est un)!

Tout ce qui a fait le succès de la série y est! C'est un feu roulant d'actions comme dans "Au bonheur des ogres", c'est une ode à la famille comme on l'avait dans " Monsieur Malaussène" et c'est un autel à la gloire de la littérature comme l'était " La petite marchande de prose". C'est une superbe conclusion (si s'en est bien une)!
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On court, on court, on essaie de suivre, que c'est dense, drôle, on s'arrête sur une phrase, on sourit, on s'inquiète, on savoure de nouveau une phrase. Un plaisir de retrouvailles. Et soudain … on découvre … merci M. Pennac, j'ai adoré ce moment… , on termine vite le tome et on veut encore plus reprendre la saga d'une seule traite! Un bonbon ce livre.
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Ouf ! le cas Malaussène n'était donc qu'un malencontreux accroc dans la saga. Une conséquence de phalanges rouillées ? Un petit manque d'entraînement facilement excusable après une si longue absence ? C'est peu dire que le précédent opus m'avait laissé pantois, adjectif dont la fâcheuse homophonie renforçait encore ma déception. Terminus Malaussène est beaucoup plus haletant tant par l'intrigue que par le style. Les dialogues notamment sont savoureux et les personnages truculents. Certains passages, ( ah ! La leçon de botanique de Pépère !), replacent immédiatement Pennac dans le peloton des écrivains jubilateurs. Quant à la fin, honte à celui qui, volontairement ou pas, la révèlerait… Parvenir à conclure de cette façon les aventures de Malaussène : chapeau ! On n'est pas loin de la perfection en matière de chute, un équivalent littéraire de « Six Feet Under » pour celles et ceux qui connaissent la référence. En parlant de référence, le seul bémol de Terminus Malaussène est ce rappel parfois lourdingue aux épisodes précédents, encore une fois souligné par ce fâcheux répertoire. Cette volonté d'inscrire le livre dans La-Grande-Saga-Malaussène m'a un peu gonflé, pour user d'un terme bellevillois. Mais, quand on se sent ami avec un auteur, la moindre des choses est d'être d'une extrême franchise !
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Quoi ? Déjà ? Daniel Pennac aurait décidé de mettre fin à la Saga Malaussène ?
Impossible ! Voilà presque quarante que je suis avec joie et appréhension les tribulations de la tribu, Monsieur Pennac. C'est impensable !
Une fois le moment de stupeur passé, j'ai bien évidemment filé dare dare chez ma libraire chercher l'ultime volet, ledit Terminus ... Et me voilà à nouveau embarqué dans les aventures de la tribu.
Le roman fait suite au précédent, le Cas Malaussène 1 : Ils m'ont menti et prolonge l'intrigue, jusqu'au dénouement. C'est la fin.
Vous y croyez, vous ? Moi pas.
Que l'auteur l'écrive ou pas, ce n'est sûrement pas une fin en soi(e), il ne fait pas dans la dentelles Monsieur Pennac, non ! Il nous mène en bateau, en bus plutôt, vers un ailleurs où cette extravagante tribu survivra à jamais.
Ce dernier opus de la saga nous replonge dans quelques décennies d'aventures inoubliables et de personnages hauts en couleur. Tout le monde est là, en chaire et en os, ou en souvenirs. le narrateur et l'auteur se confondent, un récit dans le récit.
Cela va sans dire, j'ai adoré. Merci pour tout Monsieur Pennac... au revoir et à bientôt.
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Terminer une saga à succès avec un titre aussi éloquent et donner à ses lecteurs fidèles une fin en feu d'artifice, on n'en attendait pas moins de Daniel Pennac qui parsème les aventures de ses héros favoris d'une touche de cet humour irrésistible qui fait définitivement son charme.
On retrouve bien sûr tous les personnages de la saga et même si les enfants ont grandi, leurs aînés sont toujours au rendez-vous pour participer à ce joyeux délire iconoclaste, plus que jamais ancré dans l'actualité.
L'homme d'affaires Lapiéta, enlevé dans le précédent volume, est toujours détenu avec son fil TUC, mais ce sont cette fois-ci de vrais méchants qui veulent utiliser les vastes connaissances de la corruption du "beau monde" de l'otage pour se faire un maximum de fric !
Pendant que toutes les forces de police recherchent activement (ou non ) les deux malheureux, la petite Verdun , devenue ce juge infaillible et craint de tous les criminels , mène elle aussi son enquête et n'hésite pas pour cela à mobiliser sa nombreuse famille.
Il est vrai que Benjamin éditeur du second volume autobiographique de l'auteur fétiche des Editions du Talion , Alceste, détient avec ce manuscrit des éléments clés pour faire évoluer l'enquête...
Les deux intrigues se rejoignent ainsi avec bonheur et les rebondissements incessants rendent vraiment la lecture addictive avec toujours ce sens délicieux de l'humour et cette fantaisie qui rendent anecdotiques les pires catastrophes .
Des meurtres, des tortures, du chantage, bien sûr il y en a, mais rien qui puisse troubler le sommeil si ce n'est le fou rire qui risque de surprendre le lecteur nocturne !
Comme toujours le style est fidèle à lui-même et le plaisir toujours au rendez-vous.
Qu'en dire pour conclure ? Mais quelle chance ont les lecteurs qui ne connaissent pas encore cette série parce qu'ils vont pouvoir la découvrir dans son intégralité en suivant l'ordre chronologique et on peut garantir qu'il n'y aura aucune lassitude au fil des volumes que l'on sera conduit à enchainer ...
Et toujours les facétieuses illustrations de Tardi qui donnent un point d'ancrage visuel savoureux !
Parfait sur toute la ligne....
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