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3,91

sur 259 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lu en 2016. Une lecture marquante et bouleversante. J'avais beaucoup apprécié ce récit de souvenirs de vacances, narrant des moments cruciaux de l'adolescence.
Touchée par la limpidité de l'écriture, nous faisant immédiatement replonger dans nos propres souvenirs, cette période charnière où l'on se cherche, où l'exaltation rivalise avec la révolte, la sensibilité à fleur de peau, et où les rêves restent encore impalpables, le jugement implacable. Ici, dans ce cadre bucolique, l'innocence se mêle à la cruauté de la vie et des sentiments : c'est le portrait poignant d'un jeune homme différent et solaire, sacrifié sur l'autel de l'intolérance. J'avais été profondément émue par son ingénuité, sa beauté, sa pureté et sa liberté intérieure !
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Encore une excellente découverte de l'année 2017.

Le premier été où la fin de l'innocence.

A la suite du décès de leur grand-mère, deux soeurs se retrouvent dans la maison familiale qui a bercé leurs étés.
L'un d'entre eux à marqué un tournant dans l'existence de ces femmes.

Ce roman m'a fait l'effet d'une écorchure, mal cicatrisée, qu'un enfant n'aurait de cesse de gratter.
C'est une petite pépite, qui fait son effet.
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Anne Percin arrive à nous plonger dans la cruauté (naïve?) de l'enfance et l'adolescence. Quel est ce terrible secret que la narratrice cache à sa soeur depuis ce fameux été? Ce livre est tout à fait bouleversant.
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Narratrice du roman assez court d'Anne Percin « le premier été », Catherine est venue retrouver sa soeur Angélique afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. L'ainée est mariée et a fondé une famille. La benjamine, Catherine, aujourd'hui libraire, est une femme célibataire et solitaire. Depuis bien longtemps, elle s'est tenue éloignée de cette maison et de ce village qui font ressurgir en elle des souvenirs douloureux. Mais aujourd'hui, devenue adulte et contrainte d'y séjourner un temps, elle se résout enfin à confier à sa soeur le secret qui la ronge depuis l'été de ses 16 ans marqué par la découverte du plaisir mais aussi par celui de la honte.

Cet été-là, l'ainée accompagnée de ses copains et copines du village, passe son temps à flirter à la piscine avec les garçons de la colo. Pendant ce temps-là, Catherine totalement décalée se réfugie des heures au grenier pour lire, ou se promène seule émerveillée par la nature qui l'entoure.

Jusqu'à ce jour où elle le voit. Lui, nu dans la rivière ou allongé dans l'herbe, beau comme un Dieu. C'est LA rencontre. Troublée par le jeune homme, le coeur chavirant, Catherine s'éloigne doucement. Qui est-il ? Elle ne l'a jamais vu dans le village auparavant.

Mais au hasard d'une soirée donnée à la colo, il est là.

Irrésistiblement attirée par ce garçon au regard sombre et au corps parfait, c'est tout naturellement et avec la candeur de ses 16 ans qu'elle va s'abandonner à lui. Sans même savoir son nom, sans une seule parole, Catherine va devenir femme entre ses bras et laisser à jamais derrière elle son âme d'enfant et d'adolescente. Parce que d'instinct elle sait qu'il n'est pas comme les autres.

Peu de temps après, les langues se délient. Dévastée, elle comprend alors la nature profonde de cette différence. de honte, elle enfouit au plus profond d'elle-même son secret.

J'ai découvert Anne Percin avec son roman « les singuliers » que j'avais à l'époque adoré.
A nouveau, j'ai été totalement conquise par cette romancière. « le premier été » m'a littéralement bouleversé.

Le récit poignant de Catherine nous plonge irrémédiablement dans notre propre jeunesse : cette période si difficile de l'adolescence, nos premiers émois durant ces fameux étés, cette gaucherie qui submerge la plupart des adolescents et surtout cette peur viscérale du regard et du jugement des autres, avec ce besoin impérieux d'être accepté par « le groupe ». La différence est inacceptable et entraine une cruauté terrifiante envers « celui qui est différent ». Intolérance quand tu nous tiens…

«Le premier été » est un livre magnifique et bouleversant sur l'amour qui fait naitre en nous une multitude d'émotions. C'est sur on en sort pas indemne.
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Le roman d'Anne Percin, dont je connaissais déjà la trame, est pourtant parvenu à me bouleverser, sans doute parce qu'il aborde des thèmes qui me touchent beaucoup. le choix de la narration à la première personne donne au lecteur le statut de confident ainsi que la place que la soeur de Catherine ne tiendra jamais. Une porte s'ouvre sur l'intimité de la narratrice que l'on a réellement du mal à refermer tant son aventure est bouleversante et éveille en nous des émotions, des expériences, des moments auxquels chacun a pu être confrontés à un moment ou à un autre.

J'ai apprécié le fait que les jeunes femmes ne soient pas ici exposées en victimes ; elles sont actrices de leur destinée, confrontées à leurs choix, à leurs erreurs, et l'héroïne n'a d'ailleurs pas le beau rôle.

Catherine est à un âge où l'on découvre l'amour, le désir. Elle observe sa soeur agir et la croit moins prudente qu'elle ne l'est en réalité. Ce qu'elle va trouver pendant les vacances n'est pas l'amour mais le désir pour le corps d'un jeune homme qu'elle découvre d'abord dans sa nudité. Elle l'idéalise et le place au-dessus de tous pour sa beauté, sa force, sa musculature et s'étonne que les autres ne s'émerveillent pas face à une telle splendeur.

Les autres ne s'aperçoivent pas de ces qualités, car ils n'ont retenu que les défauts que véhiculent les on-dit, les cancans. L'opinion de chacun est faite à son sujet. On lui a attribué des étiquettes, des vices sans doute injustifiés.

Catherine est elle-même désireuse de se plier aux exigences du groupe qui la paralyse par sa violence verbale et gestuelle ; elle en vient à adopter la voix et le vocabulaire des autres jeunes à l'égard du jeune homme qu'elle rejette désormais alors qu'au départ elle ne croyait pas possible qu'un si bel homme puisse s'intéresser a elle.

Le Premier été est pour moi un ouvrage contre les phénomènes de groupe, mais aussi contre la bêtise et l'aveuglement qui pousse à enfermer les gens dans des carcans, à adopter une vue étroite sur chacun. Et l'on s'aperçoit, dès lors qu'une étiquette a été apposée sur quelqu'un, à quel point il est difficile de la retirer.

Catherine a été séduite par un jeune homme dont le corps est habitué à passer des heures dans la nature. Il est d'ailleurs souvent rapproché de l'animal par l'auteur ; il en a le comportement, la gentillesse, la douceur. Il va s'attacher à Catherine comme le ferait un animal. le père du jeune homme, en raison de la manière dont il défend sa maison, peut être lui aussi rapproché des chiens qui en gardent l'entrée. Catherine est au contraire du côté des livres dans lesquels elle cherche la vérité et un sens à la vie. le Grand Meaulnes l'accompagnera d'ailleurs jusqu'à la fin de son aventure. Alors qu'elle ne comprenait pas la portée de cet ouvrage qui l'ennuyait au début du roman, elle va en saisir le sens grâce à ce jeune homme dont la vérité est ailleurs, dans un comportement qui n'est pas intellectuel. Il est dans le langage de la sensualité et du coeur. Il se dégage de lui quelque chose du bon sauvage de Rousseau.

Il est en même temps une sorte de chevalier servant qui franchit les épreuves pour conquérir le coeur de sa belle. Il brave les propos humiliants des autres, réussit des épreuves sportives. Lui qui ne connait rien aux livres a un comportement chevaleresque. Mais l'un des jeux, celui de la « limace » par son nom même l'animalise encore et donne à l'acte accompli quelque chose de dérisoire. Ce jeu sera encore évoqué lors de l'accident à la fin du livre, mais en un instant aussi dramatique, ce terme semble choquant ; il renvoie aux jeux d'enfants comme pour souligner que même les actes les plus puérils peuvent avoir des conséquences dramatiques pour autrui.

Dans ce roman sur l'adolescence et les premières confrontations à la vie, à l'autre et à la sexualité, Catherine découvre la vie dans toute sa cruauté, sans doute par manque de réflexion et de connaissances. Elle se présente parfois comme un jeu sans de trop grandes conséquences pour Angélique, la soeur de Catherine, qui se contente de flirter avec les garçons. Mais le drame va s'enclencher pour Catherine à partir du moment où elle va sauter le pas sans se soucier des conséquences.

Antoine et le jeune homme me semblent être deux images parallèles. Tous deux ont été repoussés, Antoine par Angélique, le jeune homme par Catherine. Mais tous deux le vivent différemment : Antoine est doté de la culture et de la civilisation où la valeur des sentiments semble avoir perdu tout sens ; il s'en remet en tentant sa chance avec une autre. Au contraire, le jeune homme n'a pas de garde-fou ; il s'est attaché et ne sait pas faire autrement que de suivre Catherine alors même qu'elle le rejette.

C'est d'ailleurs Antoine qui, à la fin du roman, va rejeter toute moquerie à l'égard du jeune homme et permettre au lecteur de savoir qu'il s'appelait Sébastien. C'est lui qui lui permet d'accéder au statut de personne alors qu'auparavant il n'était qu'un corps ou un « gogol ».

Ce roman court est pourtant très riche par la quantité d'images et de réflexions auxquelles il donne naissance. Ouvrage sur la différence, il prend tout son sens auprès de ceux qui ont connu le rejet, pour l'avoir infligé ou subi.
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"Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître ..."

Catherine, la trentaine, revient avec sa soeur Angélique dans la maison de leurs grands-parents décédés qu'elles doivent vider. Enfants puis adolescentes, les jeunes femmes y ont passé tous leurs étés. C'est donc une maison pleine de souvenirs qu'elles retrouvent, des bons mais aussi de très douloureux pour Catherine. Depuis 15 ans, la jeune femme garde pour elle des événements et des pensées qui l'étouffent. Il est temps pour elle de parler et de libérer son coeur.

Août 1986. A Sainte-Marie, en Haute-Saône, la chaleur est accablante. Catherine, 16 ans, est venue comme chaque année passer l'été chez ses grands-parents avec sa soeur aînée Angélique. Les journées sont immuables : ramassage des haricots le matin à la fraîche, sieste en début d'après-midi, puis direction la piscine sous sa coupole façon soucoupe volante. Les deux soeurs ne sont pas inconnues au village mais gardent toujours une certaine réserve avec les jeunes locaux. Mais cette année, le grand Antoine et son copain Jeannot, accompagnés de Kiki, semblent les accueillir plus volontiers dans leur bande. Surtout lorsque les jeunes de la colo débarquent. Face à ceux de la ville, il faut faire front. Très vite, Angélique flashe sur un jeune de la colo, au grand désespoir de Catherine qui cherche toujours le regard et l'attention de sa soeur. Les deux adolescentes semblent inexorablement s'éloigner, prenant chacune des chemins différents.

Le récit d'Anne Percin , en nous transportant dans une époque empreinte de nostalgie, celle des années 1980, revêt un parfum acidulé et coloré tout en nous plongeant dans une langueur sensuelle où les premiers émois du corps se font jour.

J'ai aimé replonger dans ces années que les jeunes d'aujourd'hui nous envient souvent : c'est le temps des boissons Tang, des pantalons bouffants et des combinaisons flashy Naf Naf. Madonna reste indétrônable au hit parade et Etienne Daho chante "Tombé pour la France". Les filles épluchent OK Magazine et Podium, à la recherche de toujours plus de tests amoureux. Les serviettes colorées s'étalent sur les pelouses de la piscine municipale où les adolescents s'essaient au jeu de la séduction. La bande-son qui accompagne la plupart des romans d'Anne Percin nous transporte définitivement dans cette époque révolue. Coup de coeur pour cette ambiance nostalgie qui parle à beaucoup d'entre nous.

Et puis il y a l'histoire de Catherine. Une histoire d'adieu à l'enfance et d'entrée cruelle dans le monde adulte. Un mélange de pureté, de passion, de cruauté, de tout cet ensemble d'émotions qui peuple nos premières fois. La tristesse de voir s'éloigner sa soeur, de ne plus être dans la même compréhension des choses et des gens. Les premiers désirs qui submergent tout, l'exploration des corps, de son corps. La découverte de la cruauté banale de gens banals à qui nous appartenons. La perte de l'innocence, des blessures qui s'ouvrent et se referment mais dont les cicatrices restent là, pour toujours.

C'est une histoire triste, sur un premier été que chacun a dû connaître dans différents aspects. On en ressort ému, chamboulé et ... définitivement triste.
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J'ai réussi à me situer dans cette lecture pour avoir vécu en Haute-Saône un bon bout de ma vie, je bondissais chaque fois qu'il était écrit « Luxeuil », comme si je m'y reconnaissais et aurait pu décrire précisément les rues de la ville. Bon l'histoire ne se passe pas à Luxeuil même, mais voilà. Je pouvais entendre l'accent prononcé des hautes-saônois et je me suis retrouvée dans les expressions utilisées. Ce qui m'a tout de suite jeté dans le décor de cette histoire.

Une histoire dont il est difficile de parler, c'est celle de Catherine et de son ressenti sur un été en particulier qui l'a changé à tout jamais. Elle était en vacances chez ses grands-parents comme tous les étés, avec sa grande soeur. Les deux ayant une relation très proches, mais voilà que sa grande soeur l'abandonne un peu pour courir après un garçon, et que leurs chemins se séparent. Catherine se sent un peu délaissé, un peu au bord de la route, mais elle va avoir son propre secret en rencontrant un garçon qui se balade nu dans les bois. Cette rencontre va être comme un choc pour elle, va la toucher à l'intérieur et va l'emmener à grandir plus vite que prévu.

C'était merveilleusement bien écrit, c'était touchant et broyant tout à la fois. Ça faisait super mal par moment, et c'était tendre d'autre fois. En tout cas c'était hyper prenant. C'était une histoire sur l'adolescence et la difficulté de l'être, la peur du jugement des autres, la façon dont les mondes se rencontrent et peuvent se détruire. Ça parlait de la brutalité de certains vis à vis de la différences.

J'ai beaucoup aimé Catherine, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour elle, et ses choix, bons ou mauvais, ne donnent pas envie de la juger. Au contraire, elle m'a blessé parce qu'on sentait les regrets à travers ses paroles. Par moment on aurait voulu posséder un sablier pour lui permettre de tout changer, de faire d'autres choix. C'était terrible d'être dans sa tête, on ressentait tout ce qu'elle ressentait et des fois on se sentait bien, et d'autres fois c'était la tempête.

La fin m'a fait pleurer même si elle n'est pas forcément surprenante au vu du début. Elle m'a quand même vachement fait mal.
C'était une vraiment superbe lecture, avec une écriture d'une grande beauté.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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J'ai adoré ce roman que j'avais emprunté sur un coup de tête à la bibliothèque et pour lequel j'ai eu des doutes presque aussitôt. Je craignais de me retrouver face à un texte indigeste à force d'être mélancolique.Alors, il y a effectivement de la mélancolie dans ce livre, mais pas seulement. Anne Percin y parle de l'adolescence, des relations entre deux soeurs, des amitiés et des amours d'été, mais c'est surtout un roman sur les premiers émois amoureux et sensuels, sur les conséquences qu'ils peuvent avoir sur le reste de la vie.C'est très bien écrit, dans un style simple et évocateur, comme celui qu'emploierait une jeune fille de 16 ans pour parler de ce qui lui est arrivé.J'ai trouvé l'histoire très touchante et un peu dérangeante aussi (je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas gâcher votre lecture...). Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander : "Et si j'avais été à sa place ?"
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Je continue dans ma lancée des romans d'Anne Percin et je dois vous avertir : attention coup de coeur !

Encore une fois j'ai été séduite par la plume d'Anne Percin même si « le premier été » possède un tout autre registre que « Western Girl » et « Comment (bien) rater ses vacances » ! Effectivement, dans ce roman on peut dire adieu à l'humour et au ton léger que l'on trouve dans ses autres romans. Ici nous avons affaire à un drame qui va vous briser le coeur !

Dans ce roman, nous suivons deux soeurs que tout oppose : l'une est introvertie et passionnée de lecture, tandis que l'autre rayonne de sa beauté et s'intéresse surtout aux garçons. Comme chaque été les deux adolescentes vont passer les vacances chez leur grands-parents, dans un petit village de Haute-Saône. Nous suivons les pensées de Catherine, l'introvertie des deux soeurs, et comprendre pourquoi l'été de ses seize ans va changer sa vie à tout jamais.

Tous ces souvenirs de vacances risquent de vous rendre nostalgique ! La chaleur de l'été, la vieille maison des grands-parents, l'odeur du foin, les fêtes du village, les promenades dans la forêt… Tous les éléments sont réunis pour nous faire ressentir la chaleur de l'été et les bonnes odeurs de la campagne. C'est dans ce décors que notre héroïne va vivre son premier amour mais aussi apprendre de la vie une très dure leçon.

Le thème principal de ce roman est le danger que peu exercer l'influence d'un groupe sur une personne. Nous nous retrouvons face à la cruauté d'un groupe d'adolescents qui pour ne pas perdre la face vont choisir comme bouc émissaire un jeune homme qui a juste la malchance d'être trop naïf.

C'est très difficile de parler de ce roman tant il est court et puissant. Il m'aura tenu en haleine jusqu' à la dernière ligne qui m'a complètement brisé le coeur. Cette histoire d'amour tragique ne pourra pas vous laisser indifférent, et malgré que le comportement distant de l'héroïne puisse susciter l'incompréhension, je pense que la plupart d'entre nous aurait réagit de la même manière face aux évènements et cela est d'autant plus percutant.

Je vais m'arrêter là pour ne pas en dévoiler plus, mais lisez ce roman ! Il est émouvant et percutant ! Une vraie pépite, un coup de coeur !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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J'ai aimé ce roman sensible, intime, cruel parfois, version féminine du Grand Maulnes. Deux soeurs viennent vider la maison de leurs grands-parents… Les souvenirs remontent à la surface : Catherine, 16 ans, passe comme chaque été ses vacances chez ses grands-parents dans la campagne vosgienne avec sa soeur Angélique, de 2 ans son ainée. Au seuil du monde des adultes, avec des préoccupations encore adolescentes, cet été sera pour ses jeunes filles l'occasion du grand passage. Une histoire qui bouleverse les certitudes et nous interroge sur ce que nous sommes et voulons être.
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