L'art fulgurant d'un trop tôt disparu
L'horizon du bouquin dont tout un chacun va ici causant (en pointant un son bluffant) suscita toujours l'admiration du scripturophilisant lipogrammatisant par son polarisant loisir. Il agit fulgurant pour qui sait ouïr.
Dans la foison du bouquin nous lisons un fulgurant polar, aromatisant maints maux dûs aux disparus. Lu tout haut, puis tout bas, lu au jour, puis la nuit, puis par biais oscillant, lu dix fois puis dix fois vingt-six fois dix... Toujours il bondit fascinant, scintillant sur l'azur du public scrutant l'art bavard dont G.P. brossa ici un «chais d'ouvroir». Il brossa sans s'aigrir, rigolant aussi...
Il va fonçant, ouvrant, sciant nos gris brouillards jusqu'aux blancs, flous mais scintillants blizzards qu'un analysant fin sait voir surgir, noir sur blanc, aux flancs du hasard.
Plus qu'un «chais d'ouvroir», il s'agit donc là d'un bouquin moult anoblissant pour l'art du plumitif arguant du frictionnant pour fictions à tiroirs. La structuration, la formalisation, la rumination ont ici (pour un public nanti du goût du polar palpitant) un ton imaginatif aux bonds admiratifs, un son aussi.
Un son dont l'art a l'air si vrai : ni fanfaron ni abrutissant. Un son dont l'art jaillit brillant, signifiant, aux admiratifs (nous nous y comptons). Il suffit d'accourir jusqu'au bout! Tout au long du roman soufflant son ouragan vif aux tissus qu'il trama d'un stylo rugissant d'un son innovant. du roman aux traits polis, il va polissant l'abrupt. Tir au but actif pour qui saura voir, ouïr ou saisir un flot vif aux instants flottants.
Il bondit sciant, sifflant, chiffrant, scintillant, sanguin aux frais du roman. L'accumulation d'assassinats, la multiplication d'arts appris, l'obscur dissimulant la fin, tout au long du discours, vont (aiguisant la faim) imprimant plus d'un motif baroquisant; vont bondissant, claudiquant jusqu'au bout du long polar à l'apport si brillant. Lu dix fois, là il vrombit. Auparavant il va gonflant son jabot dix fois plus, d'un air vain... Lu dix fois, alors il va ronronnant, bondissant film sans bavards, non plus gonflant son jabot, mais courant dans l'air frais, sportif, assoupli, multipliant son long son furtif, inactif, jusqu'aux vifs arts actifs.
Airs aux ponts d'un jazz swinguant, ils vont par motifs (nus mais trop vrais) offrant maints tours musicaux (aux frais accords) au bouquinant qui ira fouillant actif. Mais quand il apparaît, bouquin lu dix fois vingt-six fois par goût musard d'un Don Giovanni, gaillard saisissant tout pour voir, sans tons vains, dix fois vingt six floraisons, (plutôt qu'un dos non lu d'obscurs dix par « U » d'un aigri vain niais s'abrutissant, sans voir, idiot par hasard) alors à la fin, il surgit aux raisons d'oraison aux rayons d'or...
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