AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 624 notes
5
80 avis
4
34 avis
3
11 avis
2
2 avis
1
0 avis
Résoudre l'énigme de l'identité d'un visage sur un tableau.... Je pense que cela nous a un jour ou l'autre effleuré face à un visage qui nous touche particulièrement ou qui provoque en nous une émotion.
Ici il s'agit du visage d'une jeune femme sur un tableau de Gustav Klimt dont le parcours parsemé de repeint, de disparition pour finalement réapparaître était tout désigné pour être le sujet d'un roman.
Partir de faits réels et imaginer le pourquoi et le comment, se recaler dans le connu pour boucher les vides.
Pas facile de recoller les morceaux d'un mystère et pourtant Camille de Peretti réussit à éviter certains écueils et nous tient jusqu'au bout en alternant les aventures des différents personnages liés à l'oeuvre, les relations entre chacun d'eux tout en usant à bon escient d'interruptions dans les déroulés pour maintenir le mystère.
Il y a donc de l'art, du mystère, de l'aventure, des histoires et des liens de famille des pistes ébauchées puis abandonnées et surtout une réussite au niveau des personnages.
On s'attache à eux, à Isidore, à Martha et Pearl et au visage de cette femme qui restera, malgré le talent de l'auteure, un mystère.
C'est une quête palpitante des origines d'une peinture, de son sujet, un périple entre deux continents le tout le mené et tenu de bout en bout.

Merci à la Masse Critique de Babelio et aux Éditions Calmann-Lévy pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          322
Au premier contact avec le livre, j'ai été fasciné par l'image, celle de cette jeune femme au regard si doux, pommettes et lèvres carmins, un visage plein de vie qui fait miroiter l'air autour d'elle. Quel bonheur d'avoir un tel bandeau, attirant le lecteur par son mystère, puis, le livre lu, de connaître l'apaisement de la révélation. Ce n'est plus seulement une dame qui pose pour un peintre célèbre. Elle est Marthe, nous est devenue proche, comme sortie du tableau, une jeune femme un peu triste peinte par Gustav Klimt, elle est Marthe dont Camille de Peretti peint la vie tragique avec ses mots.

Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d'une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d'un musée d'art moderne en Italie. Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l'histoire mouvementée de son portrait.

Les premiers chapitres sont magnifiques, présentant Isidore qu'on ne lâchera plus jusqu'à la fin. Isidore gagne de quoi vivre en cirant les souliers des banquiers de Wall Street à New-York. Il va passer le relais à Gabriel, dit Boba, afin de se libérer d'un travail peu compatible avec la conquête de la belle Lotte, d'un milieu bien supérieur au sien ! Il sait sourire, écouter et cela va lui servir par la suite !

On va suivre Isidore jusqu'à la grande dépression de 1929, et aussi Michelle et son bébé à Houston au Texas ainsi que Marthe et la petite Pearl à Vienne. Puis le grand saut, chapitres savamment intercalés, vers les années 1970-1980... La suite va bien entendu permettre de nouer les fils tissés par l'autrice, rejoindre de belle manière le grand peintre viennois Gustave Klimt et son modèle, faire vivre aux personnages (aussi à son tableau Portrait d'une dame) bien des aventures.

C'est une fresque magistrale où se mêlent des secrets de familles, des succès éclatants, des amours absolus et d'autres contrariés, des disparitions, des enquêtes, la richesse insolente et la pauvreté absolue… le début m'a attiré, la suite m'a fait découvrir des personnages attachants puis ce fut l'émotion d'une dernière partie parfaitement maîtrisée. le style se fait plus lyrique, la musique des mots s'accorde avec le tableau.

Camille de Peretti termine son roman dans une inspiration, un souffle que je n'attendais pas. le mensonge de la fiction devient le réel de l'émotion, une plongée dans la beauté, dans l'identification au dominé, au faible, celui qui a besoin de nous lecteurs. J'aime énormément quand le romanesque me touche au point de sentir mes yeux s'embuer et gêner agréablement ma lecture… Je me suis senti en empathie avec Isidore, personnage de roman quasi hugolien, charismatique d'un crime sans châtiment car crime d'amour absolu et, sans en dire trop, de révolte contre le terrible destin des gens humbles, particulièrement des femmes…

L'autrice a su se saisir d'un mystère courant sur plusieurs générations et en faire une oeuvre particulièrement romanesque, dans la lignée du roman-feuilleton tel que l'a si bien repris Pierre Lemaître, en exploitant au mieux un sujet en or.

La dernière phrase est belle dans l'hommage rendu au peintre « sans qui (selon la formule...) » : « On peut aujourd'hui aller admirer Portrait d'une dame à la Galleria d'Arte Moderna Ricci Oddi tous les jours, sauf le lundi, jour de fermeture. » Mon conseil si vous n'avez pas prévu de faire le voyage, procurez-vous L'inconnue du portrait de Camille de Peretti, on peut le lire à n'importe quelle heure avec le plus grand plaisir !
******
Chronique complète avec composition personnelle d'illustration à partir de la couverture du livre sur Blog Bibliofeel ou page Facebook Clesbibliofeel.



Lien : https://clesbibliofeel.blog/..
Commenter  J’apprécie          300
A qui appartiennent ces regards mystérieux qui semblent nous suivre et nous interroger alors que nous sommes là pour les admirer ?
Que cachent ces sourires énigmatiques ou charmeurs qui sont autant d'interrogations pour les millions de visiteurs qui arpentent les allées des plus célèbres musées de la planète ?
J'avoue que j'ai souvent eu envie de percer le mystère. Qui étaient ces modèles pour les peintres qui les ont immortalisés ? Inconnus, amis, amants, parents…
Nous n'avons que peu de réponses.
Dans ce brillant roman « L'inconnue du portrait », Camille de Peretti s'interroge sur la vie d'une jeune femme immortalisée par Gustav Klimt au début du XXème siècle.
C'est Isidore que nous découvrons dans les premières pages du livre, le jeune garçon a un talent bien à lui pour faire briller les chaussures des passants qui s'arrêtent devant son banc encombré de brosses et cirages, ce qui lui permet d'empocher de généreux pourboires qu'il investit aussitôt en suivant les conseils avisés de ses clients.
Martha a 17 ans lorsqu'elle quitte Vienne, seule avec son bébé. Elle tente de survivre, son métier de plumassière lui permettant à peine de se loger, se nourrir et payer la garde de son enfant.
Michelle reconnait à la Une d'un magazine la photo de l'homme avec qui elle a eu une fille qui a maintenant 4 ans.
Tous ces personnages ont leurs histoires qui vont s'entrecroiser et le puzzle finira par s'assembler. On ne perd pas le fil, on bascule d'une histoire vers une autre, on est entrainés et finalement sidérés de la maîtrise de l'auteure qui réussit à tisser une histoire passionnante.
Et le tableau dans tout ça ? Il suit son chemin comme un fil rouge présent tout au long du texte.
Résumer ce livre est très difficile, j'ai bien conscience que je viens d'exposer est quelque peu confus.
Heureusement Camille de Peretti a un vrai talent de conteuse, elle a l'art de nous entraîner dans la psychologie et les pensées intimes de ses personnages, nous faisant partager les émotions qui les assaillent.
Ce roman m'a fait découvrir un tableau de Klimt que je ne connaissais pas en plus de me procurer quelques heures de lecture fort agréables.
Je remercie vivement Les Editions Calmann-Levy qui m'ont permis cette découverte via NetGalley.
#LInconnueduportrait #NetGalleyFrance !



Commenter  J’apprécie          300
Camille de Peretti propose avec L'inconnue du portrait une saga romanesque, de 1918 à 2018, autour de l'oeuvre intitulée Portrait d'une dame de Gustav Klint (1862-1918). En trois parties, l'écrivaine réussit à nous faire visiter Vienne, bien sûr, mais aussi Paris et les États-Unis.

Pearl, jeune femme qui ressemble étrangement à la femme du tableau, est son héroïne principale, mais il y a aussi Isodore et ses secrets. Beaucoup plus tard dans le roman, sa relation très affective avec la jeune femme du tableau est découverte. Sa recherche de ses origines est noyée de chemins détournés que Camille de Peretti sait utiliser pour captiver et rendre son lecteur addict. le récit se transforme alors en une enquête, digne d'un roman policier !

À l'origine, une histoire vraie !
Camille de Peretti rend accessible au plus grand nombre ce mystère de l'histoire de l'art.
En effet, le tableau, peint à la fin de la vie de l'artiste vers 1916 et1917, recouvre un autre portrait de la même jeune fille mais dans une pose différente peinte en 1912. L'intuition géniale d'une étudiante en art lui permet de proposer au musée qui abrite Portrait d'une dame une analyse radiographique. Et, le second tableau se dévoile sous les rayons X.

Une exposition est préparée pour rendre compte de cette découverte stupéfiante en 1997. Seulement, le vol de l'oeuvre, quelques jours avant son ouverture, ajoute au romanesque.
Mais, ça ne s'arrête pas là ! Fin 2019, le tableau est retrouvé dans une trappe d'aération du Musée Ricci Oddi.

Saga romanesque
Camille de Peretti a trouvé très inspirante cette histoire et a travaillé à donner vie à l'inconnue du tableau et aux explications de sa disparition et réapparition.

De ses précédents romans, Camille de Peretti a su développer un style qui reproduit les différentes formes littéraires. du roman naturaliste avec Blonde à forte poitrine (2016) au code de la littérature Beatnik avec Petits arrangements avec nos coeurs, en passant par le roman historique avec le Sang des Mirabelles en 2019, Camille de Peretti réunit dans L'inconnue du portrait tous les genres.

Brillant et addictif, ce récit vous ne l'oublierez pas ! Et même, viendra, je vous l'assure, se superposer à votre propre imaginaire celui de Camille de Peretti, lorsque vous serez devant Portrait d'une dame de Gustav Klint. Sans contexte, un grand roman de cette rentrée littéraire d'hiver 2024, L'inconnue du portrait !
Lien : https://vagabondageautourdes..
Commenter  J’apprécie          291
Il y a très longtemps que je n'avais pas découvert une veine romanesque aussi large. L'écriture fait penser aux grands romans populaires du 19ème siècle : personnages étoffés, sauts d'époque, intrigue corsée et mystère de cette femme peinte et repeinte par Klimt.
L'auteure n'a pas son pareil pour décrire le malaise éprouvé à pénétrer une classe sociale supérieure à sa condition. C'est finement observé, le mensonge n'étant qu'un pis aller prometteur de chausse-trappes et de pirouettes obligées. Les envolées introspectives alternent avec une narration tendue avec élégance.
L'histoire étalée sur plusieurs générations se concentre finalement sur Pearl, fruit du hasard d'une rencontre tarifée. Il revient à la fille de l'usurpateur d'élucider l'énigme du portrait de Martha qui lui ressemble tellement.
J'ai vraiment vécu de très beaux moments, loisir et littérature à l'honneur.


Commenter  J’apprécie          271
Une fois de plus, c'est la couverture du livre qui m'a attirée bien avant qu'il gagne la notoriété et les prix que l'on sait. Ce tableau de Klimt dont je connaissais la rocambolesque histoire m'a replongée, avant de commencer ma lecture, dans les quatre années où j'ai vécu à Vienne.
Ce tableau est un terreau incroyable pour une auteure de talent comme Camille de Peretti, chargé de mystères toujours pas résolus : Qui a acheté, en 1916, le tableau original peint en 1910 par Klimt? Qui était le modèle? Pourquoi Klimt a-t-il remanié l'original pour en faire ce que nous connaissons aujourd'hui? Pourquoi a-t-il été volé en 1997? Pourquoi a-t-il été restitué en 2019? L'auteure , avec une imagination fertile, répond à toutes ces questions et nous entraîne dans une saga qui nous emmène d'Autriche, en Italie, aux États-Unis aux côtés de personnages attachants de 1909 à nos jours. Avec un sens maîtrisé du suspense, Camille de Peretti nous livre des informations parcellaires sous forme de puzzle jusqu'au tableau final, si j'ose dire. Je me suis totalement laissée embarquer par cette histoire qu'on dirait presque vraie!!!
Ce roman est également intéressant pour la traversée du 20ème siècle qu'il nous offre, pour la description de ce que fut l'Autriche avant et pendant la Première Guerre Mondiale, pour la matérialisation du rêve américain idéalisé dans le personnage d'Isidore, un pauvre cireur de chaussures devenu magnat de l'industrie uniquement par son travail et sa volonté et dans celui de Pearl, fille de prostituée, qui passe par la prestigieuse université de Columbia pour devenir une brillante avocate d'affaires.
C'est aussi un roman sur l'art bien sûr et l'influence qu'il peut avoir sur nos vies même sans aller jusqu'au syndrome de Stendahl, une admiration sans borne pour une oeuvre d'art au point d'être débordé émotionnellement et d'avoir des malaises physiques.
Ce roman m'a touchée de façon plus personnelle car j'ai retrouvé les lieux de Vienne que je connaissais bien (Stadtpark, le Ring....) et bien sûr les musées Léopold et du Belvédère où je suis allée plusieurs fois admirer les tableaux de Klimt mais aussi d'Egon Schiele et de Kokoschka.
Klimt a laissé beaucoup de mystères derrière lui, pour preuve "Le portrait de Mademoiselle Lieser", entouré de zones d'ombre, longtemps disparu, vendu aux enchères le 24 avril 2024. Peut-être inspirera-t-il aussi un roman tout aussi passionnant!
Commenter  J’apprécie          265

A la suite des tribulations incroyables d'un tableau de Gustave Klimt « Portrait d'une dame », l'auteure imagine et sa genèse et son histoire jusqu'à son installation (définitive ?)à la Galleria d'arte moderna Ricci Oddi de Plaisance en Italie.
Dans les années 1910, Martha une jeune fille qui veut sortir de sa condition pose pour Klimt,voilà l'origine du tableau. Et puis on voyage avec Isidore jusqu'à N.Y où il sera cireur de chaussures dans les quartiers financiers...et il a une bonne ouie ! on rencontre Pearl, une jeune texane qui va entrer à Columbia, sa mère elle aussi a du se débrouiller en se vendant. Isidore et Pearl , le passé et l'avenir seront fascinés par ce portrait qui leur révélera leur identité .On traverse le XXième siècle avec ce tableau..
J'ai été emportée par cette lecture romanesque à souhait. Aucun répit, aucun ennui, un beau voyage qui , un roman à l'ancienne , vibrant et qui mérite un Prix déjà reçu, et ce n'est peut-être pas fini.
Commenter  J’apprécie          240
Voici une agréable lecture sur les thèmes de la quête d'identité et des secrets de famille.
Camille de Peretti offre une aventure artistique un peu extravagante, s'appuyant sur l'imaginaire des destinées des portraits d'inconnu(e)s accrochés aux cimaises des musées. Un procédé littéraire un peu convenu, déjà lu ou vu, mais qui peut être ici une occasion de s'intéresser à l'oeuvre d'un artiste majeur de la Sécession viennoise.

Le fil rouge est un tableau de Klimt, le portrait d'une jeune femme peint puis retravaillé par l'artiste et dont la trace se perd sur un siècle, dans un méli-mélo d'époques entre L'Autriche et les États Unis.

Il convient d'ailleurs de se concentrer pour garder le cap dans une chronologie narrative embrouillée au départ et un puzzle de personnages qui prend forme peu à peu. Trois destins s'imposent autour de l'Inconnue du portrait : un grand bourgeois autrichien du début du 20e, un self man américain, grand gagnant du krach boursier de 1929, et une jeune avocate de notre époque contemporaine.

Une lecture que j'ai lue sans déplaisir ni grand plaisir. L'écriture souple, la narration bien huilée n'empêchent pas un léger sentiment de manque d'originalité romanesque.

Juste mon avis …

Commenter  J’apprécie          232
J'avais vu à la Grande Librairie la présentation de ce livre, par son auteure, Camille de Peretti, que j'ai trouvée solaire, enthousiaste et d'un sourire éclatant.

Son livre est extraordinaire.
Nous sommes ballottés durant tout le roman à droite, à gauche, en-bas et en-haut dans une ronde artistique incroyable et addictive.
Très bien l'idée de mettre le bandeau du livre avec le portrait, le fameux portrait peint par Klimt.

C'est l'histoire sur plusieurs générations d'un tableau, mais pas que.
Nous avons une peinture (c'est le cas de le dire), des us et coutumes des années 1900 à Vienne, mais aussi celle de New-York et du grand crack boursier de 1929.
Et du Texas dans les années 1980. Et de nos jours.
Et comment certains ont tout perdu ou tout gagné.

Nous sommes entraînés dans la découverte avec une myriade de personnages étonnants ; une peinture sociale vertigineuse, avec tous les milieux sociaux des époques.
Car nous voyageons dans le temps, chapitre après chapitre.
C'est d'ailleurs un peu déstabilisant au début de jongler avec les époques, le passé, la jeunesse, l'âge mûr, avec ses secrets de famille, ses emportement, ses traversées au fil du temps. Mais le talent de Mme de Peretti est de faire jongler les époques, les lieux, les petites gens, les grandes personnes, et tout ceci se marie à la perfection.

Il sera question également de l'histoire de ce tableau, histoire organisée avec beaucoup de talent par l'auteure.


Inventions ? Peut-être, ou peut-être pas.
Dans tous les cas, beaucoup de talent pour ce roman qui nous file entre les doigts, trop vite, beaucoup trop vite.

J'ai trouvé beaucoup de ressemblances avec Pierre Lemaitre et sa trilogie de la saga des Années glorieuses. C'est un compliment pour moi.

Beaucoup de joie et de bonheur à lire ce livre.
J'ai adoré.

J'espère qu'il vous offrira une lecture riche en plaisirs, en aventures, et en flamboyances.
Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          232
Le point de départ de ce roman est un tableau de Klimt, d'une jeune fille. Camille de Peretti va tisser une histoire à partir de cette toile. Une histoire qui se passe sur plusieurs décennies entre Vienne et Manhattan. Des personnages attachants, une belle écriture, du suspense. Des histoires qui se recoupent, de l'art. Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          221





Lecteurs (1807) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1101 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..