AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 851 notes
C'est un beau coup de coeur, principalement dû à la protagoniste et à la manière dont l'autrice a su la rendre tellement vivante. je m'y suis complètement attachée.

J'ai beaucoup aimé la manière dont elle se met à nu pour trouver un sens à sa vie. Elle est capable d'aller très loin pour ceux qu'elle aime, y compris à se fustiger elle-même. c'est un personnage vibrant de vie mais qui, pourtant, a du mal à se laisser aller au bonheur.

Quant à l'histoire, elle nous plonge en plein milieu du XXe siècle, dans une Angleterre qui tente de se raccrocher à ses valeurs ancestrales et qui a du mal à sortir du carcan des habitudes.

J'ai tant aimé l'écriture si fluide et immersive de l'autrice, qui sait merveilleusement raconter son histoire et jouer avec les sentiments des lecteurs, que j'ai très envie de découvrir ses autres romans.

C'est ici le destin d'une femme courageuse que nous suivons, mais c'est aussi l'histoire d'un amour qui dépasse sa propre volonté, contre lequel toutes les bonnes résolutions ne peuvent pas tenir. Ce roman, pourtant, n'est pas une romance, c'est avant tout l'histoire d'une femme remarquable qui a besoin d'une cause à défendre pour se révéler pleinement.

Lien : https://labibliothequedallys..
Commenter  J’apprécie          60
Une atmosphère à la Downton Abbey avec une héroïne forte, attachante, déterminée et féministe, des personnages secondaires intéressants, on commence notre histoire en Angleterre dans les années 50 et nous allons voyager aux États-Unis en passant par l'Afrique. Une très belle plume, un bon roman historique.
Commenter  J’apprécie          60
Même si je n'en suis à priori pas la cible, j'ai apprécié ma lecture de L'aile des vierges. J'ai trouvé la plume de l'autrice agréable. Maggie est le pilier de ce roman, une femme forte que nous suivrons tout au long de sa vie. Je l'ai trouvée drôle, sûre d'elle, impétueuse, toujours pleine de ressources. La romance est touchante et originale.
Un bémol, les situations sont souvent peu réalistes, donnant un aspect un peu carton-pâte de la vie dans un château anglais ou à New-York. L'intrigue perd d'ailleurs de son charme dans la seconde partie aux États-Unis.
Bref, L'aile des vierges se lit facilement et rapidement, l'héroïne est attachante, le message féministe est bien véhiculé et la romance est suffisamment complexe. Je regrette simplement que l'intrigue apparaisse plus comme une succession d'événements assez invraisemblables.
Commenter  J’apprécie          60
« Je le vis je rougis je pâlis à sa vue // Un trouble s'éleva en mon âme éperdue » Extrait de Phèdre de Racine, très certainement les vers les plus connus. Qui résument à ravir le coup de foudre, la passion au premier regard, irrationnelle, qui vous submerge et emporte tout sur son passage.

J'aime les histoires d'amour, en littérature. Celles qui finissent en tragédie, qui laissent un gout d'impossible derrière elle. Où la fatalité s'invite dès les premières pages, ténue pour devenir omniprésente, dévorante. Qui valent une vie, voire peut être plus.

J'aime les histoires d'amour, en littérature. Celles qui ne sont pas faciles, qui exigent des sacrifices, de braver des interdits, de fronder la morale et tout ce qui l'accompagne de pureté et de respectabilité. Quand la passion est emmurée par la raison, qu'on la sent prête à ployer à chaque instant.

Partant de ce postulat qu'est mon goût, tout simplement, que je sacrifie parfois par effet de mode, je me suis plongée dans la lecture de l'Aile des Vierges de Laurence Peyrin, auteure dont je m'étais régalée des Jours Brûlants. « L'aile des vierges « , c'est ainsi que l'on surnomme les chambres réservées aux domestiques à Sheperd House, illustre manoir du Kent où est engagée Maggie Fuller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Petite-fille de suffragette, fille d'une sage-femme féministe, Maggie aurait pu prétendre à mieux que cette place de femme de chambre. Mais, en ces temps difficiles, la jeune femme cultivée et émancipée n'a d'autre choix que d'intégrer la petite armée d'intendants semblant vivre au siècle précédent. Elle aspire pourtant à un autre destin. Et elle n'est pas la seule au sein de Sheperd House… Contre toute attente, ce pourrait être le début de son long chemin vers l'amour et la liberté. »

De l'Aile de Vierges, il n'en sera question que très peu de temps au final. D'une moitié de narration, dans cette Angleterre coupée du temps et du monde réelle, celle de l'aristocratie où les apparences ont la part belle. Tant que la réputation reste intacte, chacun peut bien faire ce qu'il veut. le berceau d'une rencontre, celle de deux âmes éprises l'une de l'autre, mais avant tout de liberté et d'amour.

Une cassure. Un saut dans le temps de cinq ans. D'un pays à un autre, d'un continent à un autre. D'une femme à une autre. Deux entités antagonistes. Peut on fuir celle que l'on a été sans se perdre soi même ? Peut on éternellement fuir ce qui nous hante ? Non, et fort heureusement.

Cette lecture a remué en moi maints sentiments, contradictoires, qui m'ont fait soupirer, râler et sourire. Qui m'ont fait vivre ma lecture au rythme du coeur battant de son héroïne, oscillant entre passion et raison, entre carrière et liberté. Belle lecture que fut pour moi l'Aile des Vierges de Laurence Peyrin, qui narre une superbe passion en proies à mille tourments.

Belle lecture à vous !
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
Commenter  J’apprécie          60
Un roman sur fond de féminisme et de combat pour la place des femmes dans l'Angleterre de l'après-guerre.
Maggie Fuller, jeune veuve, doit travailler à la mort de son mari et est engagée comme femme de chambre dans une famille anglaise.
Pour elle, petite fille de suffragette et fille de sage-femme, élevée dans l'idée du droit et de l'égalité, le choc est difficile et elle ne se prive pas de quelques discours bien sentis dans les communs Mais en façade, elle doit être une femme de chambre modèle, qui garde sa place.
Mais c'est sans compter sur la présence de Monsieur, John Lyon Thorpe, qui vient heurter son destin.
La jeune femme éprise de liberté fuit en Amérique retrouver des cousins, et travail dans le social. Et la encore, la vie va lui jouer bien des tours, de rencontres en rencontres, jusqu'à ce que la boucle soit bouclée.
Sympathique lecture, qui n'est pas particulièrement mon genre habituel, un peu mièvre. Heureusement que Maggie met un peu de punch dans ce roman, même si elle est parfois tête à claques à tergiverser sur la voie à suivre. Mais sans tous ces détours qu'elle emploie pour échapper au destin tracé d'avance, il n'y aurait pas eu d'histoire.
Commenter  J’apprécie          60
C'est un livre que j'ai eu plaisir à lire .. Mais je ne suis pas sure que cela reste dans ma memoire. J'ai trouve la première partie très détaillée , très lente (pas trop lente) . Quant à la seconde partie, je n'arrivais pas toujours à saisir combien de jours s'étaient écoulés. Pour le coup j ai trouvé trop rapide.
Mais cela m'a fait passé un bon temps quand même
Commenter  J’apprécie          60
1946, Angleterre. Fille de féministe et petite-fille de suffragette, Maggie est une jeune femme au caractère bien trempé. Jeune veuve, elle entre au service de la famille Lyon-Thorpe comme femme de chambre, mission qu'elle accepte à contre coeur mais qui va bouleverser sa vie.

Un roman immersif, le beau portrait d'une femme attachante et revendicatrice, la réflexion sur la similitude des humains de classes sociales différentes, le tout sur fond d'histoire d'amour. Un beau moment de lecture.

J'y ai particulièrement apprécié les petites notes d'humour qui rendent certaines répliques exquises, le grand père loufoque et touchant et l'univers des domestiques de Sheperd House.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai plutôt bien apprécié la première partie en Angleterre, la partie américaine devient plus fastidieuse.
Cependant, ce n'est pas tant ça le problème qui fait que je ne lui attribue que un 2/5. Non. le problème, c'est l'héroïne qui est franchement agaçante. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle est obtuse, elle n'est jamais contente, ne se pose pas trop de questions non plus, et pense à tort qu'être féministe s'est foncer dans le lard de tout le monde !
Par ailleurs, je trouve cette personne trop actuelle pour être d'époque, et trop Mère Thérésa pour être crédible. Et encore à voir si Mère Thérésa ne pensait pas un peu à elle de temps en temps.
Bref ! Tout est excès dans ce livre.
Commenter  J’apprécie          60
Un roman que j'ai reçu dans le cadre d'une rencontre organisée par Babelio. J'avais déjà rencontré l'autrice (qui est très drôle et sympathique !) lors de la première édition du rendez vous des héroïnes organisée par Pocket. Je connaissais la bibliographie de l'écrivaine : des romans faciles à lire, mettant en scène des femmes confrontées à des situations compliquées, ouvrages qui se lisent agréablement mais qui sont aussi vites oubliés. Or, ce roman nous a été vendu comme un livre féministe dont le succès est indéniable, j'ai donc commencé ma lecture avec de nouvelles attentes.
J'ai malheureusement été déçue par cette lecture. Ce roman fleuve saupoudré de retournement de situation rocambolesques se laisse lire et peut nous distraire à la plage. Malheureusement je n'ai rien trouvé de plus dans ce livre.
Les promesses de féminismes sont bien vite oubliées, l'héroïne se cache derrière le passé de suffragette de sa grand mère et de sage femme de sa mère sans faire elle même beaucoup avancer la cause des femmes, elle manque de discernement de tempérance et de recul. On se cogne à de très nombreux clichés et retournements de situations attendus ou peu crédibles, les scènes romantiques ne sont ni modernes ni révolutionnaires ("les mains de monsieur....les yeux de monsieur...le désir dans mon ventre..."). On a rapidement l'impression que l'autrice résume le féminisme par le fait de foncer tête baissée, de râler tout le temps et d'en être fière, c'est incompréhensible et ça renforcerait presque le cliché de la chienne de garde. J'ai rapidement eu envie de gifler l'héroïne. Au lieu d'être témoin de la lutte des classes et des combats d'une femmes engagée, j'ai juste assistée aux errances d'une tête brulée gâchant une grande partie de sa vie par manque de réflexion.
Je suis passée à côté de ce roman, les réactions de l'héroïne me semblaient incompréhensibles... Si vous cherchez un roman féministe passez votre chemin, si vous cherchez un roman illustrant la vie des femmes du début du XXème siècle ou encore de la domesticité, passez également votre chemin.
Une lecture de vacances relativement distrayante.
Commenter  J’apprécie          60
Je découvre avec ce roman l'auteure, Laurence Peyrin. C'est le bouche à oreille qui m'a fait prendre ce livre à ma médiathèque. J'en entendais du bien, de plus le résumé situe l'histoire en Angleterre et dans un manoir. J'ai pensé à la série Downton Abbey en le lisant, et je ne me suis pas trompée. J'ai retrouvé la même ambiance. Celle d'un manoir avec des maitres et leur personnel de cuisine et de maison. le tout teinté d'une pointe de Out of Africa puisque le maitre de maison a également une propriété en Afrique. En plus, l'héroïne est passionnée de voyage et surtout de Karen Blixen, l'auteure célèbre de la ferme africaine.

On est à la sortie de la seconde guerre mondiale, l'héroïne, Maggie Fuller, vient de perdre son mari suite à un accident. Elle rêvait de devenir médecin, mais ce contre-temps a mis à mal ses projets personnels. Elle trouve un travail comme femme de ménage au sein d'un manoir tenu par les Lyon-Thorpe. Maggie est une femme de caractère, indépendante et aux idées révolutionnaires. Elle a été élevée par une mère et une grand-mère aux idées avant-gardistes sur la condition féminine. Se retrouver ainsi en femme de ménage, devant obéir sans rechigner, accepter les injustices, c'est beaucoup pour elle et son impétuosité éclatera bien souvent. Elle prendra sous son aile la jeune fille qui travaille avec elle. Mais la vie va s'amuser à créer des liens que Maggie ne pensait pas avoir un jour, ils vont transformer sa vie et lui faire revoir tous les principes qu'elle connaissait.

Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, ce serait vraiment dommage de percer le secret. L'histoire va se prolonger jusque dans les années cinquante avec une Maggie vivant aux États-Unis, car elle a fui l'Angleterre suite à de gros problèmes. Là-bas, elle fera beaucoup plus entendre sa voix, elle aidera les nécessiteux, et notamment les femmes dans le besoin. Elle embrassera une grande carrière aux côtés d'un homme aux grandes ambitions, mais aura-t-elle pour autant trouvé l'amour, c'est une autre question. En tout cas, l'héritage de sa mère et son aïeule sera parfois lourd à porter, elle veut faire aussi bien qu'elles, mais est-ce toujours compatible avec l'amour... elle devra faire preuve de beaucoup de courage pour affronter les adversités diverses et variées.
J'ai beaucoup aimé suivre Maggie. La voir évoluer, défendre des droits que nous avons d'acquis à notre époque actuelle et qui étaient bien fragiles à ce temps là. Et pourtant ce n'est pas si loin, juste une soixantaine d'années en arrière. Laurence Peyrin traite avec beaucoup de justesse et de pudeur de la conditions féminine, le combat pour avoir le droit de disposer de son corps, le problème des avortements clandestins et tous les problèmes qu'ils engendrent et toutes les avancées sociales qui vont avoir lieu petit à petit pour les femmes.

Le roman se laisse lire tout seul. J'ai vite été entrainée dans les péripéties de vie de Maggie. Bien que ce soit écrit à la troisième personne du singulier, on réussit facilement à se mettre à la place de la jeune femme et ressentir exactement ce qu'elle vit. Et ce grâce au style de l'auteure, délicat et précis, elle décrit très bien tous les sentiments qui traversent ses personnages. J'ai vraiment vécu aux côtés de Maggie pendant un peu plus de quatre cent pages. le roman est divisé en deux parties, l'une en Angleterre et l'autre aux États-Unis. Les lieux sont d'ailleurs très bien décrits avec une belle transcription de l'atmosphère. La vie au manoir, où le respect envers les maitres est de mise, où il faut s'acclimater à la vie très fermée au sein des autres employés. Et au contraire, la vie beaucoup plus libre en Amérique, hors des convenances. Deux sociétés complètement opposées.

J'ai donc passé un excellent moment avec Maggie et les autres personnages. Laurence Peyrin a su créer un monde très réaliste et des scènes criantes de vérité et très cinématographiques. Il est tout à fait possible de s'imaginer les scènes comme si elles étaient jouées au cinéma. Ce roman est une véritable pépite, de par l'histoire, belle et pleine de bons sentiments, romantiques à souhait, et également de par la plume de l'auteure, délicate et sensible. Je suis très contente de cette belle découverte, je vais suivre Laurence Peyrin et je pense me procurer ses autres ouvrages. Elle en a plusieurs à son actif et sa sensibilité me donne envie de la découvrir encore plus.
Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous ne le connaissez pas encore ou de lire cette auteure au talent indéniable.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1818) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3226 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}