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3,99

sur 851 notes
Si vous me lisez depuis les débuts du blog, vous savez que j'ai souvent parlé de Laurence Peyrin et clamé mon amour ses romans. J'attendais énormément L'aile des vierges, quatrième roman de ma Papesse de la Littérature (ça en jette comme pseudo non ?) même si je flippais de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Après lecture, qu'en est-il ? Réponse.

L'aile des vierges présente Maggie Fuller, élevé par des femmes qui se sont battues pour leurs droits. Veuve, elle entre au service des Lyon-Thorpe en tant que femme de ménage. Autant vous dire que pour Maggie, elle est bien loin de ses rêves, elle qui rêvait d'être médecin. Pourtant en ces lieux, notre héroïne va découvrir qu'elle n'est pas la seule à être loin de ses rêves.

Laurence Peyrin nous emmène dans un cadre plus historique et Downtonabbeysque (oui, j'ai le droit d'inventer !) et c'est ce qui change radicalement avec ses autres romans. Pourtant, dès les premières lignes, la magie est là. Parce que Maggie n'est pas si différente d'une Hanna ou d'une Angela. Elle aussi va devoir parcourir un chemin, son chemin, pour mener la vie qu'elle souhaite mener. Une héroïne qui m'a fait rire par sa répartie, touché par sa bonté d'âme (notamment avec Papy Lyon-Thorpe !) et conquise par ses convictions et sa détermination.

Une histoire de Laurence Peyrin ne serait pas une histoire de Laurence Peyrin sans romance. J'étais amoureuse de Michael. J'étais amoureuse d'Adam. Aujourd'hui, je suis amoureuse de John. L'aile des vierges n'échappe donc pas à la règle et je peux vous dire que jusqu'aux dernières pages, je me demandais bien comment cela pouvait se terminer. Parce que oui, là aussi, Laurence Peyrin nous donne une histoire d'amour qui va se mettre en place tout le long du roman avec des hauts et des bas.
Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants que Maggie. Ainsi, nous ferons la connaissance de Kitty, jeune femme qui rêve du grand amour et qui sera une alliée pour Maggie. Papy Thorne vous touchera avec sa Clémmie et son arbre à pièces. Richard m'aura fait bien rire et sera également un véritable soutien. Laurence Peyrin nous propose toute une galerie de personnages et n'hésitera pas à se moquer de certains membres de l'aristocratie anglaise.

L'aile des vierges m'a conquise comme tous les autres romans de Laurence Peyrin. Je l'ai lu très rapidement car, comme d'habitude, dès que je mets le nez dedans il est impossible de le lever hors du roman. L'aile des vierges m'a fait traversé toute sorte d'émotion et je l'ai fini en pleurs. Il est beau ce livre. Il est fort. Bref, ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais critiquer dans le mauvais sens un roman de Laurence Peyrin et c'est pour toutes ces raisons que je vous conseille de vous pencher sur ses romans et sur L'aile des vierges. Merci Laurence, merci Calmann-Levy et à l'année prochaine pour notre prochain rdv.
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❤️ Coup de coeur ❤️

📌 Issue d'une lignée de féministes, Maggie hérite du caractère rebelle de sa suffragette de grand mère et de sa mère, toutes deux sage-femme et infirmière. Pourtant, elle a tu ce côté rebelle pour honorer une promesse faite à son fiancé, et a sacrifié son rêve de devenir médecin pour s'occuper de lui après son accident, quitte à vider pour vivre, des poissons dans une conserverie.
Après son veuvage en 46, elle est engagée comme domestique dans le manoir du Kent de la prestigieuse famille Lyon-Thorpe.
Un manoir aux multiples étages et couloirs où l'on peut se perdre, un manoir avec un personnel de maison nombreux au service de Pippa-ma-chère et son mari le ténébreux John, avec un jardin immense dans lequel elle recueillera un petit chaton et fera connaissance avec un vieux monsieur attachant et enfantin. Rebelle et émancipée, elle le sera face à ses employeurs, pour Kitty si injustement traitée, et elle voudra continuer à l'être dans une histoire d'amour qu'elle voudra considérer comme une histoire de sexe librement consentie. Car difficile de s'abandonner quand on veut rester maîtresse de sa vie et respecter une promesse qu'on ne pourra tenir.
Une vie qui l'amènera un jour à New York où elle continuera à s'engager pour de belles causes. Et dans son refus d'abandonner sa liberté, fidèle à l'engagement d'un combat féministe de 3 générations, viendra un jour l'heure du choix.

📌 J'ai adoré les portraits si bien dépeints du personnel de maison du manoir et l'ambiance qui règne dans leur espace commun. Comme Maggie, je me suis attachée à Kitty et à ses rêves. J'ai été émue par la belle histoire de l'amour mystère du grand père sénile de John.
Maggie est des ses femmes rebelles et engagées qui s'oublient souvent dans le combat mené. Maggie aura pourtant de multiples chances à saisir dans cette vie de militante. Un roman rythmé et plein de rebondissements qui dresse le portrait d'une femme libre, fière, combative et fidèle à ses promesses. Après cette dernière lecture, je reste dans l'attente impatiente du prochain roman de cette auteure dont j'ai lu désormais toute la bibliographie.
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J'ai lu ce livre avec intérêt, mais je suis cependant assez d'accord avec votre critique...cependant l'histoire se lit bien et j'ai été surpris à avoir envie de poursuivre la lecture de jour en jour...Je ne suis pas féministe, du moins je ne me reconnais pas dans le féminisme "extrême", et je suis d'accord avec l'auteur que ce n'est sans doute pas l'objectif ni même le propos du livre. Mais comme vous, j'ai quelques réserves, mais elles me sont personnelles bien sûr. Tout d'abord, comme vous, et c'est surtout vrai dans les premiers chapitres du livre, trop de phrases sont surfaites...comme s'il s'agissait de faire des effets gratuits. Maggie ou Martha semble hésiter entre l'héritage des sa descendance et sa facilité à se laisser aller à vivre le grand amour...ce qui est louable, mais souvent ses hésitations ressemblent à des caprices de jeune femme gâtée par la vie...alors que pourtant son histoire avec Will son premier mari est l'inverse d'un conte de fée. Rien d'anormal jusque là, sauf qu'elle semble passer d'un état de soumission et de nihilisme total de sa personne à une condition de battante et révoltée en un claquement de doigts. Autre chose qui m'a interloqué, c'est que nous suivons la vie et l'histoire de Maggie comme si celle-ci s'étalait sur des décennies, alors qu'au final, entre son la mort de son mari, son arrivée comme domestique et ses retrouvailles définitives, il ne se passe que 6 années...pas de quoi connaître cette foule d'états d'âme. Quant à son ascension sociale, en 6 ans, de 26 à 32 ans...elle semble irrésistible sans que pourtant jamais, elle ne semble la mériter totalement. Bien sûr, elle a des qualités, mais de là à passer d'employée dans une conserverie de poissons à postulante à la maire de New York, en 6 ans alors qu'elle n'a que 32 ans...comment dire...Elle semble attribuer ceci à ses exemples féminins, sa grand-mère et sa mère alors que concrètement, elle doit l'essentiel de ce qu'elle est devenue aux hommes de sa vie. le Dr Healy, John bien sûr...puis David Alexander, voir Bob Edwards avec l'intermède d'Hélène, la femme médecin qui l'a embauchée à New York. Par ailleurs, alors que j'ai apprécié la lecture de ce livre, que j'ai été tenu en haleine, parfois malgré moi, tout au long des pages...de finir le livre avec la sensation d'avoir finalement eu droit à une petite romance à l'eau de rose, presque caricaturale...quant à la description de "Sir John" (c'est Clark Gable sans la moindre nuance), de Will le pauvre mari amoureux se transformant en tortionnaire cas soc sui te à un accident...et de David Alexander, le jeune politicien arriviste (un John Kennedy avec la même fin tragique)...et un happy end sans surprise que l'on sentait venir depuis le début de la deuxième partie. Bref, un livre qui se lit très bien, une histoire agréable...mais des personnages auxquels on a du mal à croire à force de ne les rencontrer habituellement que dans les films hollywoodiens....
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Maggie Fuller a eu des femmes qui ont lutté pour leur indépendance, mais Maggie n'aura pas la chance de faire pareil, car lorsqu'il tombe du toit et devient handicapé, sa vie devient un enfer. Seul la mort de Will va lui permettre de partir. Avant de pouvoir apprendre et exercer un métier d'infirmière, Maggie doit gagner de l'argent. Elle devient domestique au domaine de Sheperd House, et même si ses idées avant-gardistes dérangent, sa rencontre avec le maître de maison va causer sa perte. Maggie s'enfuiera en Amérique où elle pourra assouvir ses désirs d'ambition, mais dans son coeur reste toujours John, maître de Sheperd House.
Roman moyen, j'attendais plus sur la condition féminine et son évolution, un peu trop à l'eau de rose à mon goût, seule la fin du livre reprend de l'essor.
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Maggie Fuller, petite-fille de suffragette, fille d'une sage-femme féministe – est une femme instruite et émancipée. Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale, Maggie est veuve et pour survivre, elle est contrainte de se faire engager comme femme de chambre à Sheperd House.
Sheperd House, c'est un manoir situé dans le Kent où l'on y vit encore selon les codes du siècle dernier.
Jusqu'à son entrée en service au manoir, Maggie a eu une vie difficile, qu'elle a plus subie que choisie. Désormais elle a décidé de saisir toutes les opportunités qui s'offriraient à elle et pas uniquement par opportunisme mais dans le but d'aider les autres, de les sortir de leurs problèmes, d'apporter des solutions.

La vie de Maggie Fuller commence dans l'aile des vierges, c'est ainsi que l'on nomme les chambres réservées aux domestiques, ce point de départ va la conduire dans des endroits et pour une vie qu'elle est loin de pouvoir imaginer.
Le personnage de Maggie vous embarque dans ses nombreuses vies, vous convaincs à sa cause, même à ses causes…. Maggie mènera les combats de son époque en vue de faire évoluer l'opinion et la société. Un personnage fort qu'il est difficile de quitter.
Une jolie plume qui nous offre une histoire fascinante,

#Challenge Multi-défis 2020
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Je ne m'attendais pas à une telle histoire
C'est l histoire d'une jeune fille puis une dame très déterminée pour la cause féminine culture inculquée par sa mère et grand mère.
Cette jeune fille se laisse prendre au piège de l'Amour qui avec le temps lui font oublier toute sa détermination pour le rôle de la femme dans la société.
Un évènement majeur lui permettra t il de finallement accéder à son rève de puissance et d'affranchissement de liberté ?
Par roman je me suis ennuyée car le genre de femmes qui a de multiples liaisons m'a ennuyée mais je mets quatre étoiles car jusqu'à la dernière page je ne m'attendais pas à cette fin.
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L'aile des vierges est un roman PASSIONNANT, SENSUEL et DROLE qui se lit avec fougue et intérêt. Laurence Peyrin concocte là un roman qui vous transport dans une atmosphère et une époque, elle vous happe, vous prend par les sentiments et les émotions (impossible de ne pas être sous le charme de Maggie, de l'aimer et d'être touché par sa vie, et surtout impossible de ne pas succomber à ce qu'elle vie avec le délicieux Sir John….MamaMia !!!!!), elle vous fait sourire (les répliques de Maggie sont géniales ! piquante et juste, cette héroïne possède un bagou incroyable), et elle vous donne l'occasion de découvrir un univers et une foule d'anecdotes historiques qui mettent à l'honneur la femme.

L'aile des vierges est avant tout l'histoire d'une vie, l'histoire de Maggie Fuller, une femme bagarreuse et sensible qui a bien du mal à vivre avec l'image de sa mère et de sa grand-mère. Beaucoup de sentiments contradictoires, un poids des convictions familiales pesant, l'image de la mère étouffante, et une ambivalence (entre amour et raison, passion et conviction) constante rythment ses prises de décision et l'avancée de l'intrigue qui va alors prendre un important tournant et nous faire passer d'une Angleterre edwardienne à un New York des années 50 en pleine effervescence..........................................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Alors même que son éducation aurait pu préserver Maggie Fuller d'une vie d'abnégation auprès d'un mari ou de servitude dans une maison de maître, la réalité met vite un terme à ses ambitions. Veuve, la voilà embauchée au service des Lyon-Thorpe. Un élément parmi d' autres  qui composent la troupe au service des maîtres de la demeure.

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Lorsqu'au hasard d'un couloir, silencieusement, l'attirance se fait, les corps se mêlent, l'amour naît, qu'en faire ? Maggie saura-t-elle se défaire de principes inculqués par ses mère et grand-mère ? L'indépendance, la volonté, l'ambition auront-elles raison de ses sentiments ? Sous des apparences détachées, le désir de cet homme, le plaisir qu'elle éprouve dans ses entrailles, sur sa peau, dans son coeur sont-ils compatibles avec la ligne de conduite qu'elle s'était fixée ? Elle prend de cet homme ce qui lui convient. Lui l'impassible. En phase avec son milieu social. Stoïque. Les deux ont ceci en commun qu'ils ne souhaitent rien laisser transparaître hors les murs voire dans les murs. Mais ceci est-il viable ? Peut-on fouler au pied ce que l'on ressent en raison de codes sociaux, de lignes de conduite ? La fuite est-elle salvatrice ou n'est-elle qu'un leurre ? Une nouvelle vie prend forme, conforme à ce que Maggie voulait sans qu'elle ne puisse imaginer jusqu'où cela la mènera.

Deuxième roman que je lis de Laurence Peyrin. J'ai beaucoup aimé les personnages masculins de cette histoire. John. Bernard l'impassible, le fidèle, le conciliateur. David. Richard. Laurence Peyrin nous embarque à leurs côtés au milieu de ce XXème siècle. Conquise encore une fois par l'histoire qu'elle nous raconte.

Merci à Gérard Collard de m'avoir donné envie de le lire : je ne serais jamais allée vers ce livre en raison de sa couverture (oui, je suis comme lui, je n'aime pas du tout la couverture). 

Un grand merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée et aux Editions Calmann Lévy - Kero.
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Laurence, ma chère, vous avez encore accompli des merveilles !

Je ne lis habituellement pas de romans d'amour. Pas trop ma tasse de thé.

Mais, car il y a un mais, je suis fan des romans de Laurence Peyrin. Je les ai tous lus. Et je sais par expérience qu'elle ne verse pas dans les pralines roses. Donc ça me va !

L'histoire de Maggie est une histoire d'amour, mais pas que.

Le contexte de l'après-guerre, la lutte des classes, le besoin de reconnaissance sociale, les revendications pour les droits en général et féminins en particulier, construisent une toile qui enrichit (et complique) le noyau sentimental de notre héroïne.

C'est bien écrit, prenant, passionnant et historiquement documenté.

Que le chemin a été long dans l'histoire des droits des femmes ! Maggie nous donne une bonne leçon de persévérance, de force mais aussi d'abandon, parfois, pour mieux se retrouver soi-même…

J'ai refermé ce roman en ayant le sentiment d'avoir eu une grande bouffée de romantisme, et ça fait du bien.

Bonne lecture.

Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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J'avais déjà lu ce roman il y a quelques années et je ne relis jamais, mais pour des raisons professionnelles, j'ai dû m'y replonger... et j'ai autant aimé que la première fois ! Quelle histoire d'amour, portée par une femme forte et inspirante, j'ai eu les larmes aux yeux dans les dernières pages.

Maggie entre au service d'une riche famille anglaise, alors qu'elle est tout juste veuve. Fille de féministes, elle est engagée et pleine de valeurs, qui vont la mettre en difficulté dans ce domaine qui fonctionne à l'ancienne, et d'autant plus par rapport au maître des lieux, Sir John Lyon-Thorpe. Une histoire passionnée et magnifique, qui subira des revers, mais leur amour résistera à tout, la distance, les années, les aventures, et surtout, le conflit entre valeurs féministes et amour inconditionnel.

L'écriture de l'autrice est touchante, percutante avec un peu d'humour, tout en laissant une grande place aux émotions. Dieu que j'aime ce roman. Dieu que j'aime Maggie et ses idéaux. Dieu que j'aime Sir John, les hommes devraient sûrement s'inspirer de ce genre de caractère. Une relecture qui confirme mon coup de coeur de l'époque !
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