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3,84

sur 487 notes
Zack et Baloo sont amis depuis l'enfance, ils se soutiennent et s'inspirent l'un l'autre et sont surtout un duo de joueurs de poker redoutable. Ils rencontrent Maxine, elle aussi joueuse experte qui fait appel à eux pour la partie du siècle.

3 personnages encore une fois bien campés dans ce roman de Benoit Philippon. Dans un style aussi percutant que Mamie Luger , l'autre nous entraine vers une partie où l'avenir de Maxine va se jouer mais pour celà il prend des chemins détournés où s'invite baston et coup bas pour notre plus grand plaisir.

Même si j'ai trouvé certains passages too much et certaines situations un peu clichées, j'ai dévoré ce roman le sourire aux lèvres.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Comme pour mes précédentes lectures de Benoît Philippon,  je me suis encore une fois régalé avec, Joueuse.
Moi qui ne suis pas joueur, en tout cas, pas de poker, j'ai aimé m'asseoir aux tables de jeux au côté de Maxine ou Zack.
Si tricher n'est pas jouer, Philippon s'autorise quelques travers.
Il maîtrise.
Les mises sont parfois étourdissantes.
Les joueurs trop sereins, orgueilleux ou frileux.
Il y a des ceux qui perdent gros et d'autres (plus chanceux ?) qui empochent le pactole.
Mais c'est aussi un monde de brutes.
Parce qu'il y a des mauvais perdants.
Alors des fois, l'artillerie est de sortie et des fois ça cogne.
Et chez Benoît, ça cogne fort.
Il y a des costauds, ceux qui croient l'être, et d'autres, dont on imagine pas l'agilité et l'art de la défense.
La sueur coule sous les chemises, le sang aussi.
Il y a du règlement de comptes dans l'air.
On a vite choisi son camp.
On a vite identifié les winners.
Pas de place pour les losers ici.
De l'action, presque à chaque page, pour un polar à cent à l'heure.
Mais Benoît Philippon est un malin, comme le joueur professionnel, il bluffe de temps en temps, il ralentit la partie. Il glisse un personnage à l'opposé de ses héros. Un joker dans un jeu bien huilé.
Juste pour apporter un peu d'humanité, de tendresse et histoire de détendre une atmosphère pesante.
Et un final... même le lecteur transpire, c'est dire si la partie est serrée, ça vous prend aux tripes.
Alors, vous voulez connaître celui qui empoche la cagnotte ?
Installez vous.
Faites vos jeux.....
Hyper addictif et efficace.
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J'ai trouvé ce roman féministe, sacrément couillu. On passe du comique au révoltant, du cocasse au triste...
J'ai apprécié chacun des personnages : Maxine cette guerrière, Jean ce petit gars extraordinaire, Balou ce grand et chic type, et Zack qui lui me faisait franchement rire.

Je n'avais pas compris quel lien pouvait avoir le poker dans l'histoire de Maxine. Et puis en faite à la fin tout est claire et limpide, même si la lecture est devenue éprouvante et révoltante...
Benoit Philippon sait écrire des femmes fortes, indépendantes, avec une sacrée paire de baloches (comme, j'imagine, dirait l'auteur !) et ça fait vraiment du bien de voir des femmes au coeur de romans aussi bons. Des guerrières que nous avons presque envie d'être.
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 J'avais beaucoup aimé Mamie Luger et, selon moi, Joueuse est du même niveau.
De l'action, de l'humour, de la sensibilité et surtout une très belle écriture rendent la lecture de ce roman très agréable. Alors certes, tout n'est pas parfait, à commencer par quelques scènes improbables, mais tout est tellement parfaitement bien huilé que, pour ma part, je pardonne bien volontier à Benoît Philippon les quelques facilités scénaristiques qu'il s'est accordé.
Et mention spéciale pour les personnages très réussis.
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La Belle la Brute et le Truand, un trio infernal.
Venez plonger dans le monde des tournois de poker illégaux. Des lieux de rencontre glauques, avec des joueurs plus dangereux que le retour de la variole, avec des atmosphères à étouffer un apnéiste.
La Belle c'est Maxine, elle manie le bluff plus habilement que Lucky Luck son Smith et Wesson. La vengeance est l'essence qu'elle met dans son moteur pour avancer dans un milieu imbibé de testostérone.
La Brute, c'est Baloo. du personnage de Walt Disney, il n'a que le nom et le gabarit. Il est le catalyseur de ce trio.
Zack est le truand, élevé par un père aux méthodes aussi subtiles qu'une blague de Jean-Marie Bigard. Mais avec une âme bien moins sombre que ses actes laissent penser.
Ce n'est pas un trio naturel, que de les voir ensemble ces trois-là. Mais après s'être jaugés un petit moment, c'est ensemble qu'ils vont déambuler à travers l'hexagone. le mieux pour vous, c'est de ne JAMAIS être dans leur viseur.
C'est le troisième roman de Benoît Philippon, et c'est en lecteur conquis que j'ai ouvert ce livre, tellement j'ai adoré ses deux premières aventures. Avec cette nouvelle histoire on monte encore d'un cran, l'auteur est branché en intraveineuse sur la bouteille du talent.
On est dans un roman noir, et ça bastonne à tous les étages. Ici ce sont les sentiments humains exacerbés qui ont le beau rôle, le mal-être des personnages sue à travers leur épiderme. Pourtant ce livre n'est ni plus ni moins qu'une ode poétique. C'est entre les lignes qu'il y a le plus de texte à saisir.
Comme dans les deux premiers livres, on sent l'importance accordé par Benoît Philippon au féminisme. Pas ce féminisme bête et méchant, qui n'a ni queue ni tête, qu'on peut trouver dans ces associations qui fleurissent partout aujourd'hui. Un féminisme sans ambiguïté, sans aucun prosélytisme. Un féminisme qui devrait être celui de tous les hommes.
Un chroniqueur du magazine lire compare Benoît Philippon à Elmore Léonard. Je dois avouer qu'il touche juste. Pour ma part je voulais écrire, que je voyais bien ses livres adaptés au cinéma par Tarantino. Et quand on sait qu'un des livres de Elmore Léonard a été adapté justement pas Tarantino, j'ai le sentiment qu'on touche juste.
J'ai un carnet dans lequel je note lors de mes lectures des phrases, des tournures, des répliques qui me plaisent, et avec ce livre il s'est rempli à une vitesse de dingue.
Même si vous avez déjà une pile à lire qui déborde, les livres de Benoît doivent impérativement en faire partie…sur le haut de la pile évidemment.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Après avoir lu les excellents cabossé et Mamie Luger de Benoît Philippon, je me lance dans son roman intitulé Joueuse. Autant dire tout de suite qu'il est dans la même lignée que les deux autres. On retrouve le style inimitable de l'auteur, percutant et cinglant. L'humour est omniprésent et les situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres !

Cette fois-ci, l'auteur nous plonge dans le monde du poker. Nous suivons pour cela Zach et Baloo, deux amis doués aux cartes, qui raflent la mise à toutes les tables de France. Même si vous n'y connaissez rien au poker comme moi, Benoît Philippon vous emporte dans des parties de jeu oppressantes où les personnages jouent leur vie. Une jeune femme, Maxine, rejoint le duo pour proposer à Zach et Baloo de participer à une ultime partie de poker qui leur permettra de décrocher le gros lot. Seulement, ils se rendront compte assez vite que cette fameuse partie revêt un enjeu bien personnel pour Maxine.

Comme dans chacun de ses romans, l'auteur met en scène des personnages particulièrement abîmés par la vie et qui fuient tous quelque chose ou quelqu'un. Sous des apparences de roman drôle et cynique se cachent des morales plus profondes sur le passé des personnages. Tous trois ont des quêtes dans la vie et des revanches à prendre. Zach, Baloo, Maxine, et même le jeune Jean, sont tous des personnages hauts en couleur, attachants, et aux répliques piquantes. Les méchants du roman sont très caricaturaux comme habituellement et brillent par leur ridicule. Si l'intrigue peut patiner par moments, elle prend son envol en deuxième partie de roman avec le défi proposé par Maxine qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final et tisse des liens forts entre les personnages.

En bref, si vous avez aimé le style de Mamie Luger et de cabossé, vous succomberez sans aucun doute à Joueuse. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Benoît Philippon, je vous encourage vraiment à découvrir ses romans, des petites pépites qui sortent de l'ordinaire, des lectures rafraichissantes. Mon préféré reste toutefois Mamie Luger, inimitable ! Il me reste maintenant à attendre que Petiote sorte chez Livre de Poche pour compléter ma collection.
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Après avoir lu « Mamie Luger » de ce même auteur, j'ai sans hésiter acheté « Joueuse ».
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas certes mais dès le départ je n'accroche pas.. le finir a été d'un supplice..
Il y le jeu, une histoire de vengeance, une rencontre entre deux joueurs mais l'histoire pas du tout à mon goût.
Dommage.
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Benoit Philippon est mon auteur français préféré. soyons clair sur les termes. "Mamie Luger" me l'avait fait présager, "Joueuse" me l'a confirmé.

avec ce livre, j'ai découvert le monde des jeux d'argents, monde qui m'était jusque là totalement inconnu. l'ambiance mafieuse fait de ce roman une oeuvre beaucoup plus sombre et dramatique que "Mamie Luger" (oui, je compare toujours tout à ce roman). d'ailleurs, on y retrouve quelques allusions à notre chère Berthe !

les répliques sont toujours aussi piquantes et savoureuses... lire cet auteur est tout simplement délectable. je vous laisse aller découvrir Balou et Jean, ils méritent votre attention.

pas un coup de coeur cette fois, mais j'avance progressivement dans la bibliographie de l'auteur. j'ai "Petiote" et depuis peu "cabossé", qui vient tout juste de rejoindre ma PAL (pour pas longtemps). je me réjouis d'avance de ces lectures !

croyez-moi, ces romans sont géniaux.

(issu de mon compte Instagram @l.iris.me)
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Benoît Philippon avait créé la surprise avec sa « Mamie Luger », personnage mémorable et atypique au possible. L'auteur nous revient donc avec « Joueuse », polar dans le milieu du poker, au ton à la fois violent et décalé.


Évidemment, le poker n'est que la toile de fond d'une intrigue plus sérieuse mettant en scène des personnages abîmés par la vie mais restant attachants. On retrouve une recette similaire à celle de « Mamie Luger » avec ce mélange de violence crue, d'humour noir mais aussi de tendresse. le tout bien mis en valeur par la plume de Philippon.


Du solide, du jouissif même si l'histoire a tendance à faire du surplace avec de nombreux passages redondants (parties de cartes, bagarres). Benoît Philippon a su assurément développer un style qui lui est propre et un univers personnel.


Pas de coup de coeur pour ma part mais je suivrais de près la carrière de cet écrivain.
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Lecture en deux temps, et réaction en deux teintes.
Alors que j'avais aussitôt été emmenée par les premières pages de "cabossé", la première partie de
«  Joueuse » ne m'a pas franchement emballée d'emblée.
Je l'ai trouvée répétitive, et les personnages m'ont semblé assez caricaturaux dans leur mode de fonctionnement et leur «  routine »_façon de parler car elle n'est évidemment pas comme qui dirait le lot du commun des mortels!_
Je ne me suis pas non plus ennuyée, car l'écriture est toujours aussi percutante et les dialogues vifs, mais j'ai trouvé que c'était long à démarrer, et il était temps qu'on entre dans le vif du sujet.

Ensuite, deuxième partie du roman, 200 et quelques dernières pages, j'ai effectivement beaucoup mieux accroché. On apprend à connaître les personnages plus en profondeur et on s'y attache donc davantage ; ils sortent enfin de leur «  train-train »_ si l'on peut dire, encore une fois! _ et la véritable histoire se met en marche , pour le plus grand bonheur du lecteur .

Au final, j'ai lu la 2eme partie d'une traite, et j'ai retrouvé toute la pêche et l'originalité de l'auteur , ainsi que son talent pour mettre en scène des personnages aux multiples fêlures qui se trouvent et ne se lâchent plus , et qui vont ensemble se réparer, moyennant quelques expéditions plus ou moins punitives rondement menées, avec un final en deux temps, l'un qui clôture le cheminement de Maxine , l'autre qui laisse la porte ouverte à de nouvelles «  aventures » avant le repli vers une « retraite » au soleil . Peut-être l'auteur est-il en train de nous concocter une suite ?

En conclusion, bien qu'un peu lent à prendre son envol, c ‘est encore un chouette roman que nous propose là Benoît Philippon.
Des personnages attachants, trois adultes, Zack, Baloo, Maxine, un enfant , Jean, une histoire qui sort des clous, des péripéties qui ne manquent pas de piquant ni d'humour, des héros un peu bancals , justiciers loufoques ou magouilleurs au grand coeur, tous un peu surdoués chacun à leur manière, une violence, certes, très présente , mais toujours dans un esprit de défense et de juste retour des choses, en tous les cas on se plaît à bien vouloir le croire …
Une aventure jubilatoire et distrayante qui ne laisse pas le temps au lecteur de se retourner, car le rythme est toujours aussi soutenu , marque de fabrique semble-t-il de l'auteur !
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