AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 403 notes
5
47 avis
4
42 avis
3
14 avis
2
6 avis
1
0 avis
Petiote.

Quand un jour dans sa vie on a été la petiote de quelqu'un, on le reste pour toujours. Il y a de la tendresse dans ce mot qui résonne fort en moi. Alors, voilà, un titre et mon coeur déjà se serre.

Parce qu'il est question d'un père qui ne sait pas bien jouer ce rôle. Mais qui aime sa fille. Plus que tout. D'un amour fou qui le pousse à faire n'importe quoi. Et ça, pour une fille adolescente, c'est pire que tout. Un père malaisant qui va ruiner sa street credibility #genance.
C'est le coeur de l'histoire. Un père menotté à sa fille. Mais pour que le coeur vibre plus fort, il faut une caisse de résonance.
Et ça, c'est le Love Hôtel. Et sa poignée de clients, tous plus cabossés les uns que les autres par une vie qui les a échoué là.
Une réfugiée, une prostituée, un couple adultère, un marginal, un livreur uber... certains diraient des invisibles. Sauf qu'ils sont tellement hauts en couleurs qu'on imagine mal les qualifier ainsi.
Comme toujours avec Benoît Philippon, on est pris au jeu dès les premières pages. Cette comédie humaine punk vous touche au creux du bide. Parce qu'il n'est question que de choses fondamentales. L'amour, la peur, la fraternité, la lutte. La vie, quoi.

Ici ou là, on évoquera Audiard ou Blier. Si j'osais, j'ajouterais même "il y a du Belmondo !". Mais il est temps de dire "c'est du Philippon". Ce quatrième roman le confirme, le ton est là, inimitable. J'ai retrouvé ce que j'aime tant. Punchlines, burlesque et cascades. Et puis du sentiment. En pagaille. Je ne sais pas si Petiote détrône Cabossé dans mon coeur. Je sais que j'ai ri, beaucoup, et pleuré, comme à chaque fois (mais je suis fleur bleue et Benoît Philippon parle si bien d'amour.) Que bien évidemment cette relation entre un père et sa fille me parle encore plus que tout le reste. Et que le Venezuela nous tend les bras.
Commenter  J’apprécie          40
C'est drôle, c'est noir, touchant aussi, bourré d'humanité. Petiote, encore un livre que j'ai regretté d'avoir fini.
Gus est un loser, pas un raté — vous le vexeriez — un loser qui a tout raté, couple, paternité, vie professionnelle, mais loser ça sonne mieux, il en est presque fier. Sauf que là, la Juge aux Affaires Familiales lui a retiré son droit de visite pour Emilie, sa fille adorée. Aux situations désespérées, mesures désespérées. Gus prend en otage les occupants du Love Hôtel de Chalon. Si l'hôtel n'avait que de pittoresques personnages (Cerise, la prostituée) ou des ratés (Boudu, le SDF), mais non, c'est à un membre d'une mafia serbe, Sergueï, que Gus achète une arme, sans écouter les avertissements de ce dernier, clairement menaçants, pourtant.
Présence obligatoire d'Emilie, c'est avec elle que Gus veut fuir au Venezuela. Sa propre fille au milieu d'une prise d'otages ? Une ado rebelle ? Gus est au courant, mais le moyen de faire autrement ?
Un imbécile armé jusqu'aux dents, hémoglobine garantie ! Benoît Philippon réussit néanmoins à nous faire rire et à nous toucher.
Seul bémol : le premier chapitre ne sert à rien. Je l'ai oublié dès le deuxième, parce que je n'y ai pas compris grand-chose. Pas grave, il n'y a pas de livres parfaits.

Lien : https://dequoilire.com/petio..
Commenter  J’apprécie          531
Saut de générations, après sa Mamie Luger, Benoît Philippon lorgne vers l'adolescence avec la Petiote. Avec toujours sa folle âme Joueuse.

Après quatre romans comme autant de formidables réussites, on peut maintenant lui faire une confiance aveugle pour nous proposer du divertissement dans sa plus belle des définitions.

Un immense plaisir de lecture, une accumulation de scènes mémorables. Avec du fond, ce qui ne gâche rien. Et des personnages inoubliables, de ceux qui touchent au coeur, de ceux qui nous tiennent par la main, à l'image de la couverture.

Je connais peu d'auteurs qui arrivent aussi superbement et aussi intensément nous faire passer d'un immense éclat de rire à une larmichette au coin de l'oeil, d'un chapitre à l'autre. A faire ressentir une telle palette d'émotions qui font que ses romans noirs sont de véritables arcs en ciel.

Le point commun entre ses romans ? Les personnages sont tous marqués par la vie. le titre de son premier roman résume à lui-seul tous ces protagonistes, livre après livre : ils sont cabossés.

C'est le cas de ce père de famille qui a tout raté dans sa vie, et qui veut sauver la seule chose qu'il pense encore pouvoir rescaper du naufrage : sa fille, qu'il appelle la petiote depuis sa naissance. Même si elle a déjà treize ans.

Foutu pour foutu, en parfait loser (comme il se voit et comme le voient les autres), il décide de prendre tout un hôtel en otage pour tenter de récupérer la garde de sa fille, de force. Riche idée en 2019, au sortir d'une marquante vague d'attentats… Les mauvais choix, à défaut de les assumer, il en a l'habitude.

Dans ce Love hôtel (c'est son nom…), c'est un peu le rendez-vous des âmes perdues, des bras cassés, des solitaires, des personnes fragilisées par la vie ou qui n'y trouvent pas leur compte. Oh, et aussi le repaire d'un trafiquant d'armes…

La vie est un combat, chacun utilise ses armes pour s'en sortir. Pour aussi défendre le peu qui compte. Gus a donc décidé de tout dynamiter pour tenter de (se) reconstruire.

La méthode semble extrême, totalement indéfendable. Et pourtant, ce perdant complet va arriver à se tailler (enfin) un costard à sa mesure. Se révéler aux autres, mais aussi à lui-même.

Les personnages de Philippon ne sont jamais tout noirs ou tout blancs (sauf les mafieux, mais eux ils vont en voir de toutes les couleurs). Reconstruction est vraiment le mot qui les symbolise, tant leurs fêlures appellent des situations exceptionnelles pour arriver à se colmater.

Il n'y a pas que Gus, mais toute une galerie de personnages secondaires aussi marquants. Comme Cerise, par exemple, la prostituée à perruque mauve. Elle vous dira quelque chose, si vous êtes déjà lecteurs des précédents romans de l'écrivain. C'est normal, dans son univers, chaque personnage annexe a un potentiel pour prendre du galon d'un livre à l'autre (elle était présente dans Mamie Luger). Il n'en reste pas moins que ce sont tous des livres indépendants.

C'est une des manières qu'à l'auteur de créer du lien. Parce qu'au-delà des blessures de ses personnages, il place toujours un espoir fou en l'être humain, à croire en lui.

Avec sa volonté de dénoncer les injustices, l'intolérance et de critiquer un fonctionnement social défaillant.

Du fond, mais dans une forme qui ne ressemble qu'à lui ! A coups de dialogues formidablement bien sentis, un humour omniprésent, des sentiments. Une situation qui dégénère de manière totalement jouissive, et des scènes « cinématographiques » qui défilent littéralement devant vos yeux.

C'est fun au possible, parfois cartoonesque (les passages avec les mafieux sont juste irrésistibles !). Un livre en technicolor, qui fait appel à tous vos sens, sonorité des mots, visuel des scènes, émotions touchantes, odeurs de la misère sociale, goût du plaisir.

Benoît Philippon a sa patte bien à lui, reconnaissable entre toutes. Et il touche sa cible en plein centre à chaque fois. Petiote est une nouvelle grande réussite, irrésistible. Mine de rien, voilà un auteur qui s'est rendu indispensable.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          380
Si vous entrez dans le Love Hotel, à Chalons, soyez discret car il y a une prise d'otages en cours ! Et c'est la plus burlesque de toute l'histoire !

Pour récupérer la garde de sa fille Emilie, que la foutue juge aux affaires familiales lui a retiré faute d'emploi et de logement, Gus va se la jouer ravisseur armé et investir l'hôtel de ce cher George… Sauf que Gustave a hérité de la loose familiale…
Sa complice ? Cerise, une prostituée !
Ses revendications ? un avion pour se faire la malle au Venezuela avec sa petiote.
Et attendez de voir les otages… ! Une belle brochette dont une migrante enceinte, un livreur de pizzas complétement stone… stop stop j'arrête là, il vous faut les découvrir à tout prix !

Ce nouveau roman de Benoit Philippon est une bombe ! Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire exploser… de rire bien sûr !

Tout d'abord et c'est important de le dire, la couverture est canon, elle m'a enthousiasmé dès que j'ai eu déballé mon colis !

Et Puis, l'histoire !!! Des situations rocambolesques totalement hilarantes, du sarcasme, de l'action, de la violence, de la maltraitance…
Avec Benoit Philippon, + c'est sombre et + c'est drôle.
Et puis, parce qu'on aime ça aussi, de l'émotion ! Oui oui, j'ai été touché plusieurs fois !

On s'attache forcément aux personnages. Impossible de vous dire lequel j'ai préféré ils sont tous terribles ! Leurs échanges pendant la prise d'otage sont tordants ! Dommage qu'on ne croise que peu d'individus si colorés au quotidien.

J'ai passé un super moment en lisant Petiote.

Vous avez aimé Mamie Luger ? Vous adorerez Gus !

Benoit Philippon à un talent indéniable pour nous raconter des histoires complétements folles et addictives, j'aime son univers, j'aime son style, j'aime son humour, j'aime… bon bon je m'arrête là, on va éviter les crises de jalousie !

Foncez ! Il sort le 12 mai… c'est DEMAIN !
Commenter  J’apprécie          100
"Petiote" de Benoît Philippon aux Arènes

C'est l'histoire d'un Looser magnifique qui tente de recoller les morceaux avec sa petiote et pour ça il est prêt à tout.
Alors ce n'est pas Jhon Mclane et ça ne se passe pas à Los Angeles , ici c'est Gus et on est à Châlons mais question bourre pif et rigolade on est plutôt pas mal.
Une chose est sûr c'est que le monsieur Philippon il sait raconter les histoires le bougre, pis on voit surtout qu'il aime les gens dont il parle , à savoir les galériens de la vie, ceux qui n'ont pas eu toutes les chances de leur côté.
On croise ainsi dans son roman , des sdf, des prostitués, des migrants, des flics, des journaleux, des méchants et pas mal de gentils surtout .
et avec cette galerie de personnages joyeusement foutraques il nous raconte une histoire simple mais pas simpliste ou il s'en donne à coeur joie pour balancer sur tout ce qui gangrène la société et tout ce qui le gonfle.
On se marre beaucoup, on est souvent touché, les dialogues sont aux p'tits oignons et les scènes d'action ne sont pas en reste. On sent que le bonhomme a trempé dans le 7eme art tant ces scènes semblent se dérouler devant nos yeux.
Une fois de plus Benoit Philippon a réussi son coup , à savoir nous procurer un réel plaisir de lecture. Son histoire d'amour rock n roll « cabossé « envoyait du lourd là il s'occupe de l'amour père -fille est c'est sacrement bien rythmé aussi !
De l'action , du rire, des larmes et une réflexion sur la société et la nature humaine , ca nous donne un cocktail explosif. Et ça nous donne surtout envie d'avoir d'autres bouquins du monsieur entre les mains surtout qu'ils valent tous leurs pesant de cacahuètes.
Son premier roman "cabossé", mon préféré est un pur régal.il vient de sortir en poche.
Petiote sort dans 3 jours alors on se fait plaisir chez le libraire le plus proche et pis c'est tout!

In Gus and Benoit we trust !
Commenter  J’apprécie          20
« Une perdante qui se relevait d'un KO annoncé et qui, faisant mentir tous les pronostics, remporte la victoire » : Petiote, le nouveau roman de l'ami Benoit Philippon, raconte l'histoire d'un sursaut, d'une dernière tentative de reprendre sa vie en main.

Que faire quand on a tout raté, tout perdu et que la seule chose qui vous reste au monde est une enfant de 14 ans – confrontée à la complexité de l'adolescence et qui s'est lassée des errances de son père – dont la juge aux affaires familiales vient de vous retirer la garde ? À cette question, Gus, le héros de Petiote, répond par une prise d'otage, doublée d'un kidnapping de sa propre progéniture, dont l'objectif n'est pas la vengeance, mais la perspective naïve de s'envoler, les poches pleines, avec sa fille vers un pays lointain où il pourra lui offrir une vie rêvée. Une idée, viciée à la base et vouée à l'échec, dont Gus ne perçoit ni la toxicité ni l'impossibilité. Inconscient de cet angle mort, il s'associe à Cerise, déjà croisée dans Mamie Luger, pour capturer les occupants d'un hôtel bas de gamme et exiger une rançon. À partir de là, Benoit Philippon expose une galerie de personnages abîmés par la vie, clochards, prostitués et réfugiés, abandonnés par le système, condamnés par leurs origines. Gus, dépassé par les événements, n'a rapidement qu'une conviction : ses otages, comme lui, sont aux bornes de la société et ne peuvent pas s'en sortir sans aide extérieure. Tout ce qu'il peut désormais faire, c'est aider les autres à s'en sortir mieux que lui.

Petiote brille par le mélange des genres – drame, roman noir et burlesque, avec de vraies scènes comiques hilarantes –, liés par un style rythmé et des dialogues qui superposent habilement les niveaux de langue. Comme dans les autres romans de Philippon, tout est très visuel : personnages tirés de films, montage cinématographique, climax hollywoodiens. Un quatrième roman cocasse, touchant et bourré de super scènes.
Commenter  J’apprécie          10
Savez-vous ce qu'il y a le 12 mai prochain ?
Chez votre libraire préféré ?
Le nouveau bijou signé Benoît PhilipponPetiote.
Après nous avoir bluffé, entre rires et larmes, avec une petite vieille centenaire dans son Mamie Luger, voici qu'il nous embarque dans une nouvelle histoire loufoque.
Son personnage principal n'a rien à envier à la célèbre grand-mère, même pas son armement, parce que Gus, de ce côté-là il est équipé,  bon il y a juste le maniement qu'il ne maîtrise pas trop. N'est pas  criminel qui veut...
Gustave (appelez le Gus, il préfère), donc, n'est pas content.
Cette satanée JAF (juge aux affaires familiales) lui refuse la garde de son adolescente de fille.
Bon, il faut dire que le Gus en question n'est pas très stable et a beaucoup d'éléments défavorables contre lui.
Mais faut pas l'agacer le Gus, sinon il est capable du pire.
Tiens, une prise d'otage, par exemple.
C'est un truc de fou, je suis d'accord avec vous.
Et puis, ça ne s'improvise pas.
Enfin, sauf chez Benoît Philippon, bien sûr.
Chez lui, rien n'est impossible, tout est réalisable.
Et alors là, vous allez vous régaler, promis, parce que la galerie de personnages va s'étoffer de quelques larrons pas piqués des hannetons.
Je ne vous en dis pas plus, ils sont à découvrir au gré de la lecture de ce succulent roman.
Une fois de plus l'auteur mêle la comédie et le drame avec talent.
Je vous promets, également, quelques scènes d'anthologie, dignes des grands burlesques de notre enfance (d'ailleurs il y a des références au grand Buster Keaton et pas que dans l'absence de sourire d'un des protagonistes).
Bref, encore un savoureux moment à passer, sans prise de tête et avec beaucoup d'empathie pour un pseudo héros tendre et déjanté, vite dépassé par les événements.
Tous les personnages ont leur importance, chacun a sa personnalité et beaucoup ne vous laisseront pas indifférents.
Ah, un dernier détail, je suis sûr que vous ne passerez pas à côté.
La couverture de ce bouquin est magnifique, elle va attirer votre regard comme un aimant.
Elle a un côté bande dessinée, d'ailleurs en lisant ce roman, je pensais aux fameux Pieds nickelés dont je trouve les principaux protagonistes de Philippon, très proches.
Note à l'intention de l'auteur : Non, notre bonne ville de Chalon n'est pas un trou perdu...



Commenter  J’apprécie          311
Bienvenue chez les losers avec son chef Gus et son adjoint Cerise.
Gus se voit retirer le droit de garde de sa fille et pour contester il décide de faire une prise d'otage dans l'hôtel de le plus miteux de la France... un hôtel créé par un homme au grand coeur pour aider les désoeuvrés et les paumés.
Entre éclats de rire et scènes touchantes, Benoît Philippon nous entraîne dans cette prise d'otage qui doit forcément échouer mais qu'est ce qu'on rigole.
Commenter  J’apprécie          60
Cette fois ce n'est pas à une mamie au caractère bien trempé que Benjamin Philippon, mais plutôt à un père, loser dans la vie de tous les jours. Ce gars là, c'est Gus, il a une tête de droppy et la chance ne lui a que très rarement sourit. Puisque tout va de mal en pis, il perd la garde de sa fille, car son ex femme et la justice le déclarent inapte à s'occuper de cette ado de 14 ans.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, Gus va décider de ne pas subir cette fois ci, et va prendre les devants avec un plan...quelque peu absurde mais qui sur un malentendu peut passer, et tout ça dans le but d'impressionner sa fille et de reprendre sa garde.
Entre holp up de losers, livre d'action, et beaucoup d'humour, ce roman me plaît bien !

J'ai hâte d'avoir d'autres retours de lectures, car je pense que la fin va laisser quelques lecteurs et lectrices sur leur faim 😯
Commenter  J’apprécie          30
La vie de Gus est une suite d'échecs : son parcours scolaire , son mariage, son boulot , un ratage en série. La seule fierté qu'il lui reste c'est sa petiote, une ado de quatorze ans qu'il aime profondément . Gus est prêt à tout pour conserver son droit de garde alors que la juge aux affaires familiales vient de l'en priver. Quitte à acheter un flingue à un trafiquant louche qui loge comme lui au Love Hôtel dans cette banlieue industrielle de Chalon. Quitte à prendre en otages les habitants de cet hôtel de seconde zone, qui, comme lui, tentent de survivre. Il est aidé ans cet acte insensé par Cerise, une prostituée semi-professionnelle qui tapine à son compte. Une auto- entrepreneuse du sexe dotée d'un fort tempérament qui va épauler Gus dans son opération périlleuse où les rôles entre otages et leurs agresseurs ne semblent pas toujours très clairement définis, les uns comme les autres partageant la même galère d'une vie qui ne leur a pas fait de cadeaux.


Heureux d'avoir pu croiser l'auteur aux Quais du Polar. Un auteur, qui comme ses romans, transmet sa jovialité et sa bonhomie dans un monde du polar parfois plus glaçant et plus froid…
On retrouve sans surprise dans ce nouveau livre les ingrédients qui ont fait le succès des précédents: un récit qui tient le rythme jusqu'au dénouement final, un humour potache de bon aloi qui apporte un peu de sel à l'histoire et une brochette de personnages tout à fait incroyables.
Une bande de losers magnifiques qui détonnent et par moment , savent nous toucher en plein coeur. Un tenancier d'hôtel au grand coeur qui a sauvé des eaux et d'une fin proche ce SDF à l'esprit toujours vif, un couple illégitime qui vit son dernier ébat, une migrante africaine enceinte jusqu'au cou, un livreur de pizza complètement stone, et bien sûr Cerise et Gus sans oublier son adolescence rebelle. Pour pimenter encore un poil davantage son récit, l'auteur a eu la bonne idée de nous rajouter une bande de criminels serbes aussi tatoués que dangereux et une négociatrice policière sacrément « couillue» .
La mayonnaise a parfaitement pris une nouvelle fois. Je dis bravo !
Commenter  J’apprécie          206




Lecteurs (888) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20289 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}