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Jubilatoire. On rit, on pleure sur cette aventure hors du commun de ce malchanceux, limite abruti, de service. Organiser une prise d'otages pour récupérer la garde de sa fille, ce n'est peut être pas la meilleure idée de sa vie. Surtout si la prise d'otage se déroule dans un bouge de Châlon sur Saône où survivent des personnages que la vie à maltraité et qui n'ont plus rien à perdre. Un livre tendre, plein d'amour, plein d'humour qui fait bon lire pour se changer les idées
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Un livre qui se veut un peu déjanté. Les personnages sont hauts en couleur, très borderline. Un père, désespéré, prend tout un immeuble en otage contre rançon pour s'enfuir ensuite avec sa fille dont on lui a retiré la garde et qu'il a à peu près kidnappé avec les autres. Bien entendu rien ne va se passer comme prévu. Comique oscillant du vaudeville au comique « de chute ». C'est un livre assez théâtral, pas d'unité de lieu mais quelques décors suffisent à l'ensemble. Un passage m'a beaucoup fait penser à Ugly dans Ugly : Ohmondieumondieumondieu ! tiré des chroniques de Daniel Mermet : le sort du gros méchant qui va chez l'ex femme de notre héros Gus.

L'histoire me semble plutôt prétexte à des scènes, mais elle se tient tout à fait.
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Gus est un trentenaire adepte de plans foireux. Ce loser a tout raté, n'a plus un sou en poche et vient de perdre la garde de sa fille de 14 ans, sa "petiote". Il se retrouve au RSA dans un hôtel de passe à Chalon. Dans sa tête surgit alors une idée à son image: profondément débile et génialement foireuse. Il décide de prendre le propriétaire, les clients de l'hôtel miteux et sa fille en otage. Cerné par la police, il exige un avion pour fuir au Venezuela avec la conviction qu'il va pouvoir créer des liens avec son adolescente revêche.

L'action se passe en moins de 24 heures: Gus n'a rien organisé et kalachnikov sous le bras, il s'associe avec Cerise (la prostituée rencontrée dans le roman Mamie Luger) dans l'espoir d'être entendu.... Dans cet hôtel, des personnages haut en couleur. Un vrai casting de comédie un peu lourdingue: un trafiquant d'armes serbe, un SDF bourru et alcoolique, un livreur accro à la fumette, une migrante enceinte, un couple illégitime, une femme battue et un généreux tenant d'hôtel. Sans oublier une négociatrice au caractère bien trempée et un journaliste sans scrupule. Des personnages sur-caractérisés comme dans une fable humoristique où l'on suit un homme qui cherche la rédemption.

L'auteur remplace la caméra par le stylo et réussit à donner une sensation visuelle par les mots (d'ailleurs, Georges, le propriétaire de l'hôtel, apparaît dans Lullaby, un des films de Benoît Philippon).
Des rebondissements, des dialogues truculents, un texte drôle et attendrissant... mais un style dont je commence à me lasser. J'ai lu plusieurs ouvrages de Benoît Philippon et les répliques baroques et barrées deviennent redondantes. A ma première lecture (Mamie Luger), j'avais adoré la fraîcheur de son style et son humour truculent. Mais plus je lis d'ouvrages de cet auteur, moins je suis enthousiaste. Je pense que ce sont des lectures qu'il vaut mieux espacer... Je lirai sans doute un des autres ouvrages de cet auteur mais il va falloir que prenne un peu de recul avant...
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Joyeux bordel !!!  (Attention, chronique à lire avec sa bande son, voir plus bas !!)

Comme Lapeyre, y en a pas deux comme Philippon pour donner le las en quelques paragraphes !

Il connaît sa gamme pour croquer illico ces mecs à la gomme à qui colle aux crampons comme d'autres un bubble-gum une mouise épaisse comme une crème normande entière Elle & Vire répandue sur un linoléum Leroy Merlin.

Ça patauge dans le cambouis en moins de deux.

Ça poisse parce que justement ils la portent, la poisse !

Qui a lu ‘cabossé' se souvient de Roy.

Ici le gugusse s'appelle Gus et a pris le bus de la mouise pour parcourir sa chienne de vie comme une puce feignasse un clebs galeux pour entreprendre le chemin semé d'embuches (pas de Noël) de sa destinée.

« Inutile de fuir ou de lutter
C'est écrit dans notre destinée
Tu ne pourras pas y échapper
C'est gravé. (1) »

Il a pas l'anus bordé de nouilles Barilla le Gus, plutôt les panards dans la super-glue Loctite, le ciment Lafarge fangeux de ceux qu'ont la pire carte truquée tirée au tarot taré de la diseuse de mauvaise aventure !
Niqué par madame Irma, le Gus.

Il a pas de bol Henriot, il a bu la tasse Ikea gladelig, ébréché qu'il est !
Va être question de se rafistoler, fiston !

« Venez avec nous risquer vos vies
Sur les autoroutes de la folie
Alors vous comprendrez
Jusqu'où on peut aller
Quand on n'a plus rien à perdre
Plus rien à perdre (2) »

Et en effet, comme il n'a plus rien à perdre notre lascar, il peut se laisser gagner par la tentation ultime de finir sur un gros coup, jouer sa finitude à file ou passe, son va-tout, entonner son chant du cygne, son appeau Théose (c'est la marque).

C'est ce qu'il tente, notre Gus parce qu'il a tout perdu le pauvre, son boulot (chiant), son peu de fric (très peu), son couple (rongé par la routine) et surtout, surtout, l'estime de sa fille en même temps que sa garde pas partagée.

Alors il veut la reconquérir sa petiote, lui montrer que son père n'est pas qu'une loque sans avenir même si les apparences sont trompeuses puisqu'il végète, minable, dans un hôtel miteux de quatrième zone, autant dire une cour des miracles.

Va-t-y y en avoir un de miracle justement, nous braille Céline ?
« Le miracle est partout mon amour
Sauras-tu le voir
Au coeur de nos coeurs, au-delà des contours
Le miracle est partout mon amour
C'est à toi de le voir »(3)

Kalachnikov en main et, de l'autre l'aide d'une jeune prostituée aux cheveux mauves du nom de Cerise (c'est Groupama qui doit tirer la gueule), il décide de prendre en otages les pitoyables clients de son garni pourri, à savoir une triste ramassée de rebuts de la société (pas Roquefort) qui ont trouvé refuge dans cette arche de Noé échouée là où plus personne ni ne dérive ni ne s'aventure.

« Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Parce que je t'aime
Je t'aime encore
Je t'aime encore » (4)

Drôle de coup d'éclat pour exprimer son amour à sa descendance (Okay!)

Surtout quand le tournage du vidéo message de revendication vire au sketch mâtiné par Audiard et fait le tour du Net et la risée générale. Vaudeville ou plutôt vaudefaubourg étant donné le chic du quartier.

D'une verve qui n'a d'égale que son imagination encore plus agitée qu'un Orangina dans sa publicité, l'auteur nous plante au milieu de ce triste tableau Velléda dont il sait tirer profit pour nous livrer au marqueur Bic marking un récit à la fois drôle et pathétique où les personnages surnagent, dépassés par une situation qui échappe à tout le monde, surtout quand déboulent une commissaire/négociatrice sortie trop brutalement de son repos heb'dromadaire (elle bosse trop) et un journaliste peu regardant sur la déontologie de sa profession comme sur son hygiène corporelle (quand ça pue, ça pue), au pied de cet hôtel décati ou cathos et catins pouvaient cohabiter en toute quiétude révolue.

« You'll be so lonely, you could die
Although it's always crowded
But you still can find some room
For broken hearted lovlovers
To cry there in their gloom » (5)

Ça devient carrément gothique !!

Dans une unique unité d'espace et de temps à la façon d'une pièce de théâtre (j'en visualise bien l'adaptation), nous suivons cet hétérogène microcosme improbable qui, côté sentiments, oscille entre compassion et détestation, compréhension et rejet sauf quand ça défouraille du canon car alors, le moment n'est plus au brainstorming tant y  faut que ça bouge.

Puis, tout à coup, une seconde scène s'ouvre, là-bas,  « Tout au bout de la ville vers le sud, on voit passer les lumières
Ce soir, des tas d'étoiles se trainent par terre
La brume et les rêves, les ombres et le soleil t'enchainent
Dehors, la centrale crache la déveine
Tu dis qu't'aimerais partir mais c'est plus la peine » (6)

L'effet domino domine mine de rien et si, sur la première scène on se farcit un dindon au cervelet mouxx du genouxx qui pète un plomb, sur la deuxième se présente le grand méchant pouxx qui va sévèrement nous hérisser le poil (pour qui n'a pas encore reçu son braun silk-épil lumière pulsée vendu en promo chez Amazon jusqu'à demain) et mettre à mal nos glandes sudoripares non traitées aux sels d'aluminium (Axe bodyspray en solde chez Lidl !).

- Comment se terminera cette pitoyable prise d'otage ?
- Le courant passera-t-il de nouveau entre les coeurs dénudés du père et de sa fille ?
- La guigne quittera-t-elle enfin notre Gus acculé à une extrême action ?
- Quittera-t-il le plancher des vaches maigres sans une extrême onction ?

Benoit Philippon vous le dira. Promis, juré, craché par terre (déconnez pas, c'est moi qui nettoie avec mon Viléda !)

Avec son rythme sur-dynamisé à rendre jalouses les 24h du Mans moto toutes entières,
- son langage encore plus fleuri qu'une vitrine Interflora flanquée de flasques tulipes hollandaises,
- sa mécanique plus huilée qu'Arnold Schwarzenegger en micro moule-boules sur le podium de Mister Univers,
- ses situations plus colorées qu'un petit top Desigual vraiment trop mignon,
- et ses personnages plus distordus qu'un tonitruant larsen d'ouverture de Metallica au Hellfest 2024 (du 27 au 30 juin à Clisson),
ce ‘Petiote' nous entraîne à fond le caisson aussi urgemment que dans le sillage d'un body bordeur poursuivi par une meute affamée de pitbulls lancés sur une piste gelée de bobsleigh creusée dans les hauteurs immaculées de l'Everest, le tout avec un sourire permanent et jouissif à se faire de facto une zygomatiquite aigüe! (Bonjour les moucherons sur les ratiches (Email diamant effacera ça !!!))

Rock-en-bollesque et Tony-truand comme il sait si bien les trousser de sa plume Mont-blanc légère et trépidante, Benoît Philippon attrape le pompon et nous pond (dit chérie) un polar poilant d'un excellent cru gouleyant qui nous laisse pan toi et tous rôtis sur notre plateau de service ‘Guy prends en de la graine" et surtout sur le Qroupion (parce que mon Q c'est du poulet ?) par un final flamboyant digne d'un blockbuster hollywoodien où les jeunes filles pleurent sur le mot FIN !!!

De le lire, nous, on a de la chance, bien plus que n'en n'a notre pauvre Gus en pleine (morne) déshérence et lamentation!

Ode à Gus, vas-y JJ :
« Il faudra que tu apprennes
À perdre, à encaisser
Tout ce que le sort ne t'a pas donné
Tu le prendras toi-même
Oh, rien ne sera jamais facile
Il y aura des moments maudits
Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
Et toi seul en sauras le prix » (7)
 
(1)   Guy Marchand, Destinée,
(2)   France Gall et Daniel Ballavoine,  Starmania,
(3)   Céline Dion, le miracle,
(4)   Serge Lama, D'aventure en aventure,
(5)   Elvis Presley,  Heartbrake hôtel,
(6)   JP Capdevielle, Tout au bout de la ville,
(7)   JJ Goldman, C'est ta chance.
 
PS: Combien de marques avez-vous trouvé ?
 
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Si j'avais eu un peu plus de temps, j'aurai sûrement dévoré cette histoire d'une traite. Malgré des personnages un peu trop caricaturaux à mon goût et certains évènements un peu courus d'avance, j'ai vraiment apprécié cette lecture. J'ai tout de même trouvé les personnages attachants malgré les clichés et j'ai adoré cette folle prise d'otages. C'est parfois tiré par les cheveux, mais tant pis, on se retrouve happé tout de même et on a hâte de connaître le dénouement ! Encore une fois, j'ai retrouvé et apprécié le style de Benoît Philippon, qui est fluide et "vrai" dans les dialogues. C'est un peu cru parfois, mais moi ça m'plait bien !
Si vous avez apprécié Mamie Luger et cabossé, vous allez sûrement aimé "Petiote"!
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12.03.2024 #014

J'avais adoré « Mamie luger » et j'attendais avec impatience le dernier @benoit.philippon à paraître fin février : « papi Mariole ».

Donc afin de patienter et vérifier que le style désopilant de l'auteur pour traiter des sujets parfois si sensibles (temps de guerre, conditions de la femme, légitime défense) se prolongeait, je me suis lancée dans « Petiote » en fin de vacances 🏝️

La couverture du livre peut faire penser au film Leon avec Jean Reno et Natalie Portman, mais on en est à des années lumière ! J'avoue que je n'ai pas été très attentive au début et que le personnage de Gus, loser de première, mauvais père, mettant en péril sa famille avec ses plans foireux m'a légèrement agacé… 😡

J'ai enfin repris sérieusement la lecture et j'ai retrouvé avec bonheur la plume si précise pour décrire tous ces écorchés de la vie, migrants, sdf, prostitution, famille décomposée, couple à bout de souffle, médias sans scrupule 🥹

Comme dans Mamie Luger, la mort rôde et frappe à plusieurs reprises, mais quand il s'agit d'enchaînements malheureux entraînant l'élimination de méchants tueurs c'est une mise en scène incroyable de malchance et drôle dans ses descriptions improbables 😂

Des moments très émouvants qui viennent ponctuer cette prise d'otages ubuesque…

Jusqu'où un homme blessé peut il aller pour regagner sa fille ?
Comment va se terminer ce duel entre un père qui n'a rien à perdre et une négociatrice expérimentée ?

#policier #humour #paternité

Bonus : ce livre convient au challenge fb de mars « livre livre… transporte moi… » : couverture colorée !
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J'avais adoré Mamie Luger , plébiscité par mon groupe de lecture pour son humour décalé et amoral
Un livre qui faisait du bien entre deux lectures difficiles
Avec son beau bandeau, 500000 lecteurs ( et lectrices), conquis , je me suis laissé tenter
Patatras ! Je suis passé totalement à côté de ce livre que je n'ai pas terminé
Il y a un côté pieds nickelés assez amusant au premier abord
Mais j' ai trouvé qu'il manquait l'humour décalé de Mamie Luger,personnage inoubliable
Benoît Philippon passe un peu à côté et ne retrouve pas la même verve pétillante et humoristique
Le personnage principal, Gus, n'a pas le charisme de la fameuse mamie centenaire
Comme l'a écrit un Babeliote, cela pourrait faire un bon petit film rigolo à condition de trouver la distribution adéquate
A la lecture, c' est plutôt raté, à mon humble avis
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Avec son “Love/Lose Hotel” George est le grand saint des paumés. Entre Sergeï le marchand d'armes serbe, Cerise la pute aux yeux intelligents, Gwen qui vient tromper son mari en cachette (tout cela parce que ce salaud machiste et patriarcal refuse les relations libres), Boudu l'ex-SDF, Fatou l'immigrée clandestine, et Gus le Droopy désoeuvré prêt à tout pour récupérer sa fille, ce n'est pas l'action qui manque. L'argent, lui, en revanche, manque peut-être. Mais ça, c'est une autre histoire.
Si l'histoire est grotesque et edgy, elle peut au moins se targuer d'être sacrément bien rythmée et divertissante. Enfin, durant le premier tiers. On finit par s'embourber dans une prise d'otages guignolesque et bruyante, soutenue par des gentils qui sont gentils et des méchants qui sont méchants.
Un roman humoristique haut en couleur, qui m'a toutefois laissé une impression en demi-teinte.
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Je découvre Benoît Philippon avec ce titre grâce à la Sélection pour le Prix Passeurs de Mots 2024 auquel participe la médiathèque de ma commune et dont le thème est cette année l'humour. Il est certain que ce roman noir complétement loufoque ne dépareille pas dans la sélection. Je prêterai presque à l'auteur un petit côté San Antonio...

Bienvenue au "Love Hôtel" de Chalons, une sorte de bouge qui hébergent quelques naufragés de la société ! Un des clients, Gus, loser de première qui vient de se voir retirer le droit de visite à sa fille par la J.A.F., décide d'y faire une prise d'otages afin d'obtenir un avion pour s'enfuir avec sa "petiote" au Vénézuela. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Rapidement, tout part en cacahuètes dans un déluge de tirs et de sang. Il faut dire que les trafiquants serbes se sont invités à la fête...
L'auteur nous présente une galerie de personnages tous plus atypiques les uns que les autres. L'humour y est plutôt corrosif et ne fait dans la dentelle surtout en présence d'une jeune ado... Heureusement, Benoît Philippon compense en entraînant son lecteur la minute suivante, dans un bain d'émotions auquel il est difficile de résister. Derrière la loufoquerie, il y évoque les difficultés de la paternité, les violences conjugales, la situation des migrants tout autant que les agissements de la presse à scandales ou la prépondérance des réseaux sociaux, ce qui fait de ce roman une satire sociale qui déborde d'humanité.
J'accorde un 13/20 à ce titre auquel je reproche quand même cette fin qui met très, très longtemps à arriver.

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Petiote est un roman loufoque, bien dans la lignée des autres livres de Benoit Philippon. C'est l'histoire de Gus, un loser, un vrai, le genre de personne qui rate à peu près tout ce qu'il entreprend, et qui n'a qu'une préoccupation, voir sa fille. Alors il pète les plombs lorsqu'on lui retire la garde.

Comment faire pour la voir ? Pourquoi pas une prise d'otages ? Mais ce n'est pas si facile lorsqu'on n'a d'expérience en la matière, encore moins lorsque les otages ne se comportent pas comme prévu, et encore bien moins lorsque l'hôtel où a lieu la prise d'otages abrite des mafieux déterminés.

Gus est certes un loser, mais il finit par être sympathique au fur et à mesure de ses gaffes. Même ses otages, même la négociatrice de la police finissent par le trouver sympathique et essaient de le protéger contre lui-même. le récit est plein d'humour, pas toujours vraisemblable, les mésaventures de Günther en étant le meilleur exemple. Mais peu importe, on ne retient que le côté attachant des personnages.

On se prend au jeu bien que le récit soit vraiment loufoque, et on se demande comment notre ami Gus va pouvoir s'en sortir. Dommage que la fin soit un peu longue, à un certain moment les évènements les plus improbables s'enchainent sans arrêt, et on aimerait que ça se calme car ça gâche un peu la fin du roman.
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