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3,52

sur 93 notes
Le commandant Lazaret, mentor et amant occasionnel de la capitaine Mathilde Sénéchal, atteint d'un cancer se suicide en mer, son bateau est retrouvé à la dérive. Il laisse à Mathilde un dossier vieux de trente ans, la disparition non élucidée de Jeanne Bihorel qui donnait parfois des cours de piano à Mathilde. Une disparition survenue le même jour où Mathilde, alors enfant, a eu un accident de vélo qui l'a laissée en partie amnésique.

L'intrigue met beaucoup de temps à débuter, il faut attendre plus de la moitié du récit pour que les premiers éléments de l'enquête et du passé nous parviennent. En effet dans cette première partie l'auteur s'attache surtout à faire ressortir le mal être et les états d'âme de Mathilde traumatisée par son passé. La dynamique de lecture s'avère très lente et le récit ne parvient pas à capter suffisamment l'attention du lecteur.

Quand débute réellement l'enquête, les interrogatoires des témoins du passé n'apportent que peu d'indices au lecteur sur la disparition de la jeune femme. Dans cette deuxième partie l'auteure fait ressortir les faits qui se sont déroulés le même jour que la disparition de la jeune femme femme dans les décennies passées. Des faits troublants de morts inexpliquées qui donnent une atmosphère oppressante au récit, des morts de proches des familles toujours au même dates qui permettent de maintenir le suspense. Les interrogatoires ne fourniront rien de véritablement concret pour l'enquête, c'est surtout le travail de Mathilde sur elle même qui conduira au dénouement. La totalité du récit est plus basé sur l'atmosphère que sur les faits.

Le personnage de Mathilde s'avère très fouillé , néanmoins le fait que l'on se retrouve une fois de plus avec un personnage marqué par son passé, c'est devenu une habitude dans les thrillers et les romans policiers, ne nous permet pas de s'attacher à elle. Dans ce roman de la deuxième série de l'auteure on est aux antipodes du personnage central de la première série de l'auteur qui lui se révélait attachant. A notre avis, hormis le personnages d'Hortense, les personnages secondaires ne sont pas suffisamment exploités.

La plume de l'auteure est beaucoup plus riche et travaillée que dans la majorité des romans du genre, mais cette qualité dans la première partie du roman à son revers. L'auteur comme mentionné ci-dessus s'attachant trop aux ressentis de son personnage, l'écriture accentue l'effet de lenteur.

Une lecture qui à la sortie nous laisse sur un sentiment mitigé.



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J'aime beaucoup les romans d'Elena Piacentini qui possède l'une des plumes les plus intéressantes parmi les auteurs de polars et thrillers.
Cette histoire est le second tome des aventures de Mathilde Sénéchal capitaine de police et bien sur je n'ai pas lu le tome précédent (le boulet traditionnel 😂).
Dans ce roman c'est un retour dans le passé de Mathilde Sénéchal qui est le fil conducteur de l'enquête.
Après la disparition de son chef, elle reçoit de celui ci une lettre sibylline qui va la conduire à rouvrir une enquête vieille de 30 ans.
Mais le passé doit y être déterré ou vaut-il mieux qu'il reste enfoui?
Comme toujours dans les romans d'Elena Piacentini il n'y a pas d'esbrouffe, pas de flic borderline ou d'enquête démentielle, c'est tout en subtilité , en un mélange de force et de douceur que l'auteure nous embarque dans ses histoires.
Ici c'est exactement comme cela que nous suivons Mathilde dans la remontée des évènements passés jusqu'au dénouement.
J'aime la façon dont l'auteure nous embarque dans sa vision et dans ses enquêtes.
Tout est en sensibilité et en subtilité et ça change des romans policiers dans lesquels il y a une surenchère de détails gore ou de situations ubuesques.

Une auteure à découvrir si vous ne la connaissez pas , vous serez surement séduit par sa plume .
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Il n'y a rien que j'aime plus que d'ouvrir un livre et découvrir l'arbre généalogique des personnages que nous allons côtoyer pendant plus de 300 pages. Mathilde Sénéchal est notre personnage central, elle est capitaine de Police et guidée par Lazaret son ancien mentor, elle va enquêter sur une ancienne affaire de plus de trente ans, sur les lieux de son enfance dans le petit village d'Arcourt. Elle a beau faire elle ne se souvient plus de ce qui est arrivé le jour où elle est tombé de vélo, le jour où Jeanne a disparu, elle avait neuf ans. Elle va se retrouver confronter au silence des habitants, plus taiseux il n'y a pas. Des souvenirs qui vont revenir la hanter, des odeurs insupportables… L'auteur nous propose de suivre plusieurs fils qui se croisent avec brio et nous mènent par le bout du nez avec intelligence. Les personnages sont abîmés par la vie que ce soit la jeune Adèle dont Mathilde prend soin ou encore la vieille « tante » Hortense, on ne rencontre quasiment que des personnages qui ont eu des vécus douloureux, Mathilde la première. L'intrigue est bien pensée et tous les ingrédients sont réunis, il y a des non-dits, des secrets, des pièges et des morts, du sang et un jour anniversaire. Tout s'enchaîne sous une plume fluide, les chapitres ont leur propre rythme et l'atmosphère qui s'en dégage devient de plus en plus pesante et angoissante. Il y a un jeu passé – présent qui entretient le suspense et les rebondissements nous font prendre conscience en même temps que Mathilde de ce qui se joue. Un thriller particulièrement efficace, tout en subtilité qui nous rend complètement dépendant jusqu'à la dernière ligne. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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J'ai assez bien aimé, même s'il y a des pages lourdingues, à force de vouloir faire dans l'original et trouver à tout prix des comparaisons ou images pseudo poético-profondes.

Un problème aussi avec cette vendetta et ses nombreux acteurs et actrices dont on a du mal à la longue à retrouver qui est qui.
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Mathilde est une femme flic qui sait mettre sa vie personnelle de côté afin de faire aboutir ses enquêtes.
Mais là, elle va être rattrapé par son passé
Rien de nouveau
Soit
Sauf que l'auteur sait nous accrocher et je dirai même qu'elle nous mène par le bout du nez.
Mathilde souffre et n'a pas très envie de faire ressurgir son passé pour trouver pourquoi elle n'a aucun souvenir d'une certaine période de son enfance.
Mais elle sait aussi que ce n'est qu'à ce prix qu'elle retrouvera la liberté.
Le texte est compact et il faut s'habituer au style particulier d'élèna Piacentini.
Mais ensuite on se délecte : l'écriture est poétique, elle prend son temps tout en rythmant son histoire avec des chapitres courts.
Les personnages sont ou ont été malmenés par la vie et chacun a leur façon ils sauront nous interpeller.
Les secrets de famille, bien gardés et les non-dits donneront à ce roman une réelle profondeur.
Merci à Babélio et aux éditions FLEUVE NOIR et merci bien sûr à l'auteur pour ces longues heures de voyage dans ce petit village et dans les âmes de ses habitants.
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Je ne suis pas arrivée à entrer et à m'immerger dans ce polar qui fait remonter des secrets de famille enfouis sur plusieurs générations malgré des personnages attachants et des surprises vers la fin.
Des chapitres très courts font passer très vite d'un personnage à un autre qui, parfois, s'exprime sans qu'on sache de qui il s'agit, d'un lieu à un autre, d'une époque à une autre, d'un souvenir à un autre. Des phrases sibyllines ponctuent certains chapitres et ne font qu'ajouter à l'incompréhension. Cela va trop vite, j'ai été perdue et j'ai eu l'impression à plusieurs reprises d'être larguée ce qui a fini par me lasser.
Malgré l'éveil de mon intérêt vers la centième page, le personnage d'Hortense, haut en couleurs et la fluidité de l'écriture, je ne garderai pas un souvenir impérissable de cet honnête polar.
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Je n'ai pas adhérer.
Les personnages sont plutôt intéressants mais trop de longueurs à mon goût.
Il m'a fallut énormément de temps et de pages pour rentrer pleinement dans l'histoire, et encore...
L'écriture ne correspond d'ailleurs pas non plus à mes attentes. Des longueurs inutiles, des détails ou faits longues, bref.

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Il m𠆚 fallu près d’une semaine pour lire ce thriller pourtant pas très épais. J𠆚i eu un mal fou à me mettre dedans, pas à cause de l’histoire, qui m𠆚 vraiment beaucoup plue, mais à cause de l’écriture alambiquée d’Elena Piacentini. Ah oui, c𠆞st beau, mais ce n𠆞st pas ce que je recherche quand je me plonge dans ce genre de livre. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...
Pour autant, je ne tire pas un trait sur cette auteure, car j𠆚i beaucoup aimé l𠆚tmosphère, l’intrigue et toute l’histoire autour. Il est vrai que je n𠆚ime pas son style, mais je dois reconnaître qu𠆞lle a du talent.
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Elena Piacentini nous montre la détresse du capitaine Mathilde Sénéchal dans « Vaste comme la nuit » alors qu'elle est confrontée à un cold case la plongeant dans sa jeunesse.

J'ai toujours le même plaisir à lire cette auteure et cette fois elle m'a encore surprise par la façon dont elle mène son récit. Sa plume est comme d'habitude très acérée mais elle l'a plantée dans les secrets de famille. Elle avance avec délicatesse dans son histoire sans pour autant être mièvre. Ainsi, rien n'est simple quand Elena Piacentini décide de revenir sur le passé de Mathilde.
" Assise sur la dalle froide, Mathilde Sénéchal est hermétique à la magie du jour qui se lève. Un cauchemar l'a tirée du sommeil. Toujours le même. Elle, enfant, filant sur sa bicyclette, la gorge et le nez agressés par une puanteur mentholée, fuyant elle ne sait quoi ou qui. Et la chute, immuable dénouement de cette course effrénée, insensée. Une culbute vers l'abîme qui la laisse nauséeuse et remue des questions demeurées en suspens. "
Les mots sonnent juste dès lors qu'elle brosse la psychologie des personnages. J'ai découvert au fil des pages les méandres de la psychogénéalogie et me suis laissée entraîner dans une histoire de famille très complexe.

Bien sûr les personnages sont tortueux à souhait. Un cold case qui devient petit à petit brûlant avec des personnages truculents, sombres et inoubliables. Pour Mathilde, il faudra non seulement élucider une affaire mais aussi faire face à un passé douloureux. le tout est dilué dans le quotidien de provinciaux bien loin des considérations du modernisme à outrance.

Des secrets de familles se mêlent à la souffrance, aux souvenirs acides que Mathilde avait préféré oublier.

« Vaste comme la nuit » est surtout un roman noir plus qu'un polar. Noir comme ce que Mathilde avait décidé d'enterrer son passé. J'ai beaucoup apprécié ce cocktail de noirceur et de psychologie concocté par une auteure qui sait se renouveler ! Ce roman est sensuel et sensoriel qui mérite toute son attention.
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Mathilde Sénéchal, capitaine de police, est dévastée quand son ancien chef, Lazaret disparaît : son embarcation est retrouvée errante, pour tout le monde, il est évident que c'est un suicide, en effet, il se savait condamné par la maladie.

Celui-ci lui laisse une lettre, qui la pousse à retourner dans le petit village de son enfance près de Dieppe, afin d'enquêter sur la disparition de son ancienne baby-sitter et amie Jeanne alias “Siwan”, 30 ans plus tôt, alors que Mathilde n'avait que 9 ans. Cet été-là, suite à une chute de vélo, elle a perdu une partie de ses souvenirs d'enfance, dont ceux de la journée de la disparition de Jeanne.

Elle ne partira pas seule dans sa quête de vérité, Pierre, son compagnon et Adèle, sa petite voisine délaissée par sa mère, que Mathilde a pris sous son aile, l'accompagneront.

L'auteur jongle entre le présent, plusieurs passés, l'été 1987, mais l'année 1945 également.

J'avoue, au début du roman, je me suis perdue au milieu de tant d'histoires croisées, et surtout une intrigue longue à s'installer. Mais une fois les personnages en place, on est happée dans cette intrigue ou se mêle passé, présent, sombres histoires de famille, de jalousie, gâchant la vie des personnages du présent envahies par la haine transmis par leurs descendants, n'arrivent pas à oublier le passer. le roman se terminer avec la résolution du mystère de la disparition de Jeanne de façon surprenante, l'auteur ne nous laissant à aucun moment deviner la triste réalité.
Lien : https://bookliseuse.fr/vaste..
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