Je suis déçue… J’avais choisi ce livre par sa couverture trop chou, un petit garçon trop mignon qui tient dans ses bras un oiseau. L’arrière-plan est flou pour souligner la solitude de l’enfant. J’ai survolé la quatrième de couverture, je ne voulais pas trop en savoir.
En 1945, c’est la guerre civile, il ne reste que des ruines partout sur l’île de Java (Indonésie). Izak est un petit Moluquois qui est obnubilé par le piano de njonja Alma, une dame qui lui a dit qu’il avait des mains de pianiste. Mais le piano a disparu et il part à la recherche de celui-ci et de njonja sans voir les paysages désolés. Difficile de rentrer dans l’histoire, tout est vu avec les yeux d’Isak, garçon d’environ 7-8 ans, il rencontre des musiciens puis Saïd Printah et la princesse et enfin, Masta Pelmasta Wong, un chinois qui le prend en main. La vision de l’enfant est assez décalé, il voit beaucoup d’horreur mais reste fixer sur son objectif de retrouver son piano. Pas évident à suivre quand s’intercalent dans ces images, des mots et expressions malais. J’ai apprécié les rencontres d’Isak mais je suis restée un peu en retrait, impossible de comprendre complètement ses pensées. Heureusement qu’il y a ces sons, ces musiques puis silences qui se succèdent et donnent un charme à l’errance d’Isak.
Peut-être un peu trop onirique pour moi…
Commenter  J’apprécie         120
Mais, heureusement, il voit le piano comme s’il l’avait sous les yeux. Il en connait chaque ligne, chaque nervure, chaque creux, chaque éraflure, il connait les touches comme ses doigts. Non, il ne se fait pas de souci à ce sujet, il est sûr de revoir le piano.