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sur 1132 notes
« La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens. »

Cette histoire se déroule à Paris au début des années 2000. Hell, la personnage principal féminin, est une jeune fille de 18 ans égoïste, qui est jolie et qui le sait. Ce n'est pas vraiment le personnage auquel on peut facilement s'identifier… Tout le monde n'a pas la chance de ne pas avoir besoin de travailler pour vivre, tout le monde ne passe pas ses soirées en boîte de nuit dans les carrés VIP à se bourrer la gueule au champagne et à la vodka-orange, tout le monde ne s'en met pas pleins le nez pour oublier un instant les problèmes de la vie et tout le monde n'enchaîne pas les partie de jambe en l'air. Alors pour quelles raisons je me suis attachée à ce personnage? Très certainement pour cette manière qu'elle a d'être désintéressée de tout, ou la façon dont elle nous fait comprendre qu'on a beau blâmer la société, au final, on est cette société… Elle est réaliste et c'est son point fort.

 «Une porsche noir surgit de la rue du Colisée et manque de nous renverser, elle est immatriculée 750NLY75, et mon coeur se met à battre sourdement. »

La seule chose qui va la faire vraiment réagir dans son indifférence, qui a fait que l'espace d'une seconde, qu'elle ne pensait plus à pourrir le monde, c'est Andréa. le personnage principal masculin, il est forcément beau comme un dieu et bourré de charisme. Ce qui est exceptionnel, c'est qu'il est comme elle, cynique, désabusé, méprisant et un peu fou. 

« Votre avenir se résume à la répétition de votre présent ».

Ce roman est un véritable ascenseur émotionnel qui permet d'ouvrir un peu les yeux sur ce qui nous entoure. Il est dérangeant de par son côté crue, mais aussi incroyable puissant. J'ai découvert ce livre grâce à Premier bilan après l'apocalypse de Frédéric Beigbeder et j'ai survolé un peu les critiques avant de le lire.Elles étaient pour la plupart négative, et ça m'a encore plus donné envie de la lire afin de me faire mon propre avis. Et sincèrement, j'ai adoré. L'effronterie de Hell et son mépris pour tout, ne m'ont pas dérangé plus que ça. C'est d'ailleurs ce qui fait que j'aime ce personnage qui change un peu de ce que l'on peut voir d'habitude.
Ce qui m'a le plus marqué dans ce livre, c'est sa fin qui est juste inattendue, un peu comme (presque) tout ce qui se passe entre ces pages...

« L'humanité souffre et je souffre avec elle »

Lien : http://bibliopochiyo.blogspo..
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Lolita Pille veut se la jouer Bret Easton Ellis : critique des générations dorées qui ont tout ce qu'ils veulent mais ne sont pas heureuses, qui nagent dans le luxe, les drogues et l'apparence. Cette petite jeunesse branchée à la Beigbeder est très sympathique sur le papier, mais concrètement, la critique ne prend pas.

L'écriture peut être très propre, comme très détestable. Comprenez-moi : ce n'est pas le cynisme qui me gêne, j'aime plutôt ça. C'est juste que contrairement à ses idoles, Lolita Pille n'arrive pas à faire de Hell un personnage attachant, un anti-héros que l'on aime pour ses défauts. Quand Beigbeder le fait dans 'L'Amour dure trois ans' ou Ellis dans 'Moins que zéro' c'est la grande classe ; on aime ces destins perdus et désillusionnés. Dans "Hell", on les déteste.

Je pense que Lolita Pille a du talent. Certaines phrases, certains paragraphes m'ont plu, j'y ai reconnu un vrai style littéraire. Ce qui me gêne, c'est le côté peu naturel de ce roman, la volonté initiative de "faire comme si" : un peu wannabe, en somme. En voulant imiter ses idoles, elle perd un peu de son écriture naturelle. le name dropping incessant devient poussif et la critique incisive qu'elle veut faire passer se dénature. On oublie donc finalement très vite cette escapade luxueuse et nauséabonde.
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C 'est en navigant dans Babelio que j'ai, par hasard découvert Hell. C 'est le sujet qui m'a motivée pour cette lecture : faire la connaissance de ce milieu et de cette jeunesse parisienne riche et oisive qui ne vit que la nuit avec pour objectif, sexe, alcool et drogue, génération des années 2000.
L'auteur décrit une jeunesse qui ne vit que de sorties nocturnes dans la débauche où l'argent domine jusqu'à agacer, voire écoeurer.
Seule, l 'histoire d'amour ramène un peu plus d'humanité dans le récit.
Ce roman est une performance , sachant que Lolita Pille l'a écrit à dix sept ans, et grâce à elle maintenant, je sais ce dont je n'avais aucune idée jusque-là.
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Après cette relecture, mon avis n'a pas changé. Je n'ai pas lu ce que j'avais écris il y a quelque mois sur ce livre que j'avais lu il y a 4 ans mais je me rappelle très bien ce que j'en avais pensé. J'ai vu que j'avais lu seulement une dizaine de pages à cette époque (je cornais les pages avant) & si j'ai pu le finir aujourd'hui, c'est seulement parce que je me suis lancé dans le challenge "re-lecture", sans ça, je ne l'aurai jamais relu je pense.
Je ne sais pas si l'auteur écrit tous ses livres de cette façon mais j'ai trouvé les mots tellement crus, tellement brutaux & grossiers que je faisais une grimace quasiment à chaque phrase..
Ella, qui se surnomme elle-même Hell, est une adolescente de dix-neuf ans riche à en être arrogante. Elle a tout ce qu'elle désire mais ce n'est pas pourtant que l'argent fait son bonheur. Elle tombe petit à petit dans la débauche & ne respecte personne, ni elle ni les autres. Sexe, drogue, alcool, fêtes jusqu'au petit matin, plan à plusieurs.. Voilà son rythme de vie. Elle rencontre Andréa, qu'elle sait être un jeune homme pervers, imbu de sa personne & irrespectueux mais ne pourra plus se passer de lui. Ils font tous les interdits ensemble & ne se quittent plus. Elle a trouvé un sens à sa vie même si les habitudes reviennent vite & que la drogue l'appelle encore. Mais la réalité refait vite surface pour Hell & au bout de six mois, elle le quitte, comme ça, alors qu'elle l'aime. Alors qu'il l'aime..
C'est un univers très spécial où tout est mélangé mais rien de bon. Hell est très égoïste & prétentieuse. Andréa n'est pas mieux. Ils se ressemblent beaucoup & n'ont aucun intérêt tous les deux ! Seulement la fin m'a touché parce que Hell ressent une telle peine qu'on arrive à la ressentir aussi.
Mais ce langage trop cru à mon goût, gâche tout. Je pense qu'on peut parler du milieu de Hell sans pour autant tomber dans autant de vulgarité. Je n'ai eu aucun plaisir à lire ce livre & je ne compte pas en lire d'autres de cet auteur..
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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Quand on veut écrire un livre en mode "superfciel-j'ai-tout-je-m'en-fous", il y a un gros risque que le livre soit complètement raté. Et c'est bien le cas ici.
Ayant vu ce livre sur de nombreux blogs, avec des critiques tellement positives, j'ai voulu essayer, et franchement, je ne le conseille absolument pas.
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Ce livre est à lire. Il plait ou non.
Certes son vocabulaire est trash, mais cela dit, l'histoire a tout de même un sens. Il y a pour les romantiques, et pour ces gens qui se sentent perdus, faibles..
Et je pense que même q'il y a lieu de Coke, alcool, et relations sexuelles, c'est un milieu qui est certain d'exister. Pas forcément pour nous.
Quant aux citations, c'est exceptionnel!

Je le conseille à certaines personnes. J'ai beaucoup aimé. Et même malgré un vocabulaire vulgaire, on remarque un vocabulaire varié!
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Le livre dresse le portrait d'une jeune femme, Hell, qui du haut de son jeune âge va nous expliquer que les plus riches ne sont pas forcément les plus heureux et que ce petit monde très fermé est rempli de superficialité, d'argent, de sexe, de drogue, de bonheur matériel. Elle va trouver l'amour, mais peut-on trouver l'amour dans une vie si éphémère ?
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Relecture de ce livre que j'avais lu il y a quelques années et que je n'avais pas apprécié. N'allez pas croire que j'aime souffrir en relisant des livres qui ne m'ont pas plu, mais parfois on peut passer à côté d'une lecture et réessayer quelques temps plus tard, peut faire varier un opinion. Ca ne sera pas le cas cette fois-ci, mon avis n'a pas changé. L'écriture est nerveuse, agressive, vulgaire. Je ne sais pas si c'est autobiographique, mais concernant le personnage d'Hell, je lui renvoie volontiers le mépris qu'elle ressent pour les gens qui ne sont pas de sa catégorie. Pour moi c'est une paumée qui est pitoyable, j'ai plus eu d'empathie pour Andréa qui bien que lui ressemblant apparaît plus humain. J'ai un autre titre de cette autrice d'un genre très différent, mais en voyant les critiques très mitigées, je vais attendre un moment avant de m'y risquer.
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Je n'ai jamais vu le film de Bruno Chiche avec Sarah Forestier (César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans l'Esquive) et Nicolas Duvauchelle, mais je savais qu'il était inspiré d'un roman du même nom, et qu'il faisait scandale parce qu'il montrait ce que jusqu'alors le société imaginait pur, sage et bien élevé : les gosses de riches.

Ella est une ado pas encore majeure qui s'emmerde dans une vie d'enfant pourrie gâtée, qui fait des caprices comme du shopping, et dont la vie s'articule essentiellement autour de ses soirées en boîte, au détriment de ses études et de toute une vie de misérabilisme populaire qu'elle déteste. Pour faire plus adapté à son caractère, Ella se fait appeler Hell. Et Hell nous déteste, nous, les autres, ceux qui l'envions mais ne serons jamais comme elle.

Elle prend les mecs, s'amuse avec, les jette. Elle a bien eu des histoires plus sérieuses avec A et B, mais franchement, ce sont des loosers en Aston Martin, tout juste bons à draguer au champagne au carré VIP du Queen. Pourtant Hell va rencontrer Andrea, une sorte d'alter ego masculin, un type de son monde dont la réputation lui est déjà parvenue, et qui réussit à l'intriguer.

Deux fauves dans une cage qui se tournent autour, puis arrivent à s'entendre et à vivre quelque chose. Juste un instant, avant que la passion n'éclate, ne soit trop forte, ne devienne destructrice. La débauche, les soirées, la drogue, les excès de principe et les délires sans fin auront raison d'une relation qui ne sait pas capituler face à la fierté.

Hell est un roman violent, en ce sens ou il dévoile une image jusque là plutôt "fils à papa" de la bourgeoisie parisienne et de sa jeunesse dorée, qu'on imagine volontiers fréquentant les grandes écoles internationales et les cercles d'initiés de gens du même monde. Une histoire d'amour, d'adolescents qui s'ennuyent, qui jouent aux adultes, à se faire mal, sans plus rien maîtriser. Une histoire qui ira s'exploser contre le bitum, et ne laissera personne indemne. Sauf vous, peut-être.
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J'ai adoré et détesté ce livre. Mais il ne m'a pas laissé indifférente... Je l'ai dévoré en 1 jour, certes il est court. J'ai détesté tout ce pognon gâché dans des fringues, de la coke, de l'alcool... Alors que beaucoup de personnes crèvent de faim et de froid. J'ai adoré le style, j'ai adoré le côté désespoir, défonce, orgie de cette jeunesse qui grâce au pognon fait tout dans l'excès et ça dès le plus jeune âge. On nous dit qu'ils commencent à fréquenter le milieux de la nuit à 14 ans. C'est jeune putain. Mais ou sont les parents ? Et après on veut culpabiliser les pauvres de laisser traîner leurs gosses en bas des hall d'immeubles pendant qu'ils se tuent au travail. Mais pour la jeunesse dorée il n'y a aucun problèmes...
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