Ce premier tome de la trilogie est un ovni dans la littérature SF. Les décors, costumes et maniérismes que Pinto se fait un plaisir de détailler renvoient à une imagerie très Drag Queen. A la recherche maladive de pureté qui régit toute l'étiquette de la société d'Osakrum s'opposent la laideur et la saleté des populations (esclaves) qui permettent à la cité de subsister. Ajoutez à cela le raffinement des tortures et mutilations qui parsèment l'ouvrage (rituels religieux, punitions ou conséquences d'une fonction) et vous avez un livre fascinant, dérangeant, quelque fois un peu long mais qui marquera le lecteur.
Commenter  J’apprécie         10