Un petit livre autobiographique sur la vie et les engagements d'un de ces prêtres africains de l'ombre, indispensables à la survie des paroisses de campagnes, que l'église a du mal à assumer, alors que les rares paroissiens les apprécient particulièrement pour leur joie de vivre.
Écrit dans un style simple, cette petite histoire est un témoignage intéressant sur l'amour du prochain, l'humilité et la tolérance, malgré parfois un côté un peu moralisateur et simpliste.
La partie guyanaise de son expérience nous laisse sur notre faim, dans la mesure où il semble être reste spectateur et n'avoir pas su comment apporter un peu plus de fraternité aux peuples autochtones (Marrons ou amérindiens) .
Il ne fait également que constater la perte de foi et la désertification religieuse des régions mettopolitaine. le plus intéressant est sa réflexion sur son rôle et sa mission, sans qu'il y apporté vraiment de réponse.
Mais globalement je m'attendais à un peu plus d'engagement dans les sujets humains et sociaux dans lesquels il a été plongé. Un peu déçu donc.
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Préface par Mgr E. LAFONT, eveque de Cayenne :
Je remercie Prosper avec d'autant plus de joie que nous avons travaillé ensemble pendant neuf ans en Guyane et que j'ai personnellement beaucoup reçu de lui, de sa gentillesse, de sa droiture, de sa franchise et de son amour de Dieu, de l'Eglise et des personnes. Il n'a laissé personne indifférent et le diocèse a eu beaucoup de chance de l'avoir associé d'une manière privilégiée à son synode diocésain et à la pastorale de la ville de Cayenne, notamment à la cathédrale dont il fut le pasteur pour trop peu de temps à mon goût.