Sa majesté des chats

Une épopée chevaleresque et parfois une peu tirée par les cheveux se dessine dans ce tome, mais j'ai beaucoup souri à la lecture de ce dernier. Et j'avais très hâte de lire le dernier tome une fois celui-ci refermé. Je suis toujours aussi fan de la plume de Bernard Werber, du côté si humanisé et drôle de ces chats même si, ce cycle est un peu plus farfelu que ceux qu'on lui connaît habituellement.

Bernard Werber a consacre une trilogie a nos amis pleins de poils et a leurs aventures avec un humour ravageurs et une vraie connaissance de cet animal indépendant et bougrement attachant.Leur batailles contre les rats sont epiques et leur vision et analyse de la vie humaine délicieuse.Une trilogie humoristique incontournable.

"Tout ce qui n'est pas raconté est oublié.
Et tout ce qui est oublié, c'est comme si cela n'avait jamais existé. Raconter une histoire revient à la rendre immortelle."

Bastet est une magnifique chatte noire et blanche, extrêmement imbue d'elle-même, ce qui peut se comprendre quand on entend devenir la Majesté d'un nouveau règne de chats. le projet de Bastet est simple : que tous les êtres vivants se connectent comme les cellules d'un seul corps ; que la communication entre les espèces soit la loi universelle. Les citations de sa mère raisonnent comme celles de nos grand-mères, et les aventures des chats sont rebondissantes, n'oubliant jamais d'ajouter les extraits de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, initiée par Edmond Wells et poursuivie par Roman Wells. Cette encyclopédie renferme la mémoire des événements historiques, des expériences, des avancées scientifiques du monde entier, vulgarisés pour notre plus grand plaisir.
Attention spoil !!
Deuxième tome de cette trilogie, Sa Majesté des chats nous emmène dans un Paris dévasté par les rats, qui entendent prendre le pouvoir sur les hommes. Pythagore, le chat siamois très proche de Bastet, est issu d'une expérience en laboratoire et dispose d'un branchement usb, offrant l'accès à internet aux félins. L'opération "sauver le monde pour l'instruire par la communication".

Bernard Werber joue de nouveau, avec un humour et un sens de l'auto-dérision quil manie avec brio, le rôle De La Fontaine, en conteur irrésistible mettant en scène les animaux dénonçant nos pires défauts d'humains, et de HG Wells et sa Ferme des animaux. de Wells, il garde le nom pour sublimer l'Encyclopédie précitée, que je suis avec délice depuis le cycles Les Fourmis. Cet auteur est tout bonnement irrésistible, et ses histoires des mines d'informations ! Je ressors de nouveau de cette lecture avec une connaissance agrandie et un plaisir démultipliés !

Une histoire de chats.
La suite d'une incroyable trilogie qui nous entraine depuis les buttes de Montmartre, dans un quotidien sommes toutes banal jusqu'aux côtes Américaines.
C'est une histoire de communication : l'échec de la transmission humaine qui conduit a l'effondrement de l'espère dominante et ouvre donc la porte à l'entraide inter-espèce avec pour protagoniste des chats. Ou plutôt un chat : Bastet, qui cumule des qualité mais également un égocentrisme et une mauvaise foi très humaine.
Un roman, comme ceux de Werber qui se lit avec plaisir et sans effort mais qui ressemble sur de nombreux cotés aux précédents du même auteur. Il reprend les recettes qui ont déjà fait son succès sans vraiment révolutionner l'écriture ou l'intrigue. On passe finalement un bon moment sans pour autant plébisciter ce livre

Je décerne une très bonne appréciation pour "Sa majesté des chats".
Ce livre se lit très facilement, l'écriture est simple et agréable, les chapitres sont relativement courts et bien illustrés par une documentation enrichissante et bien venue, tout au long de l'histoire.
Les différents animaux avec leurs particularités sont attachants et l'on est surpris de l'intérêt que l'on peut éprouver à suivre le cheminement et les péripéties vécus par le groupe jusqu'à la dernière page. Ceci vaut également pour le premier tome "Demain les chat".
Divertissants mais également livres-messages puissants à l'image des "Fables de la Fontaine", ils nous éclairent tous deux sur des faits-vérités de notre réalité.

Une impression de "déjà lu". Après Demain les chats qui ne sentait pas trop "le Werber", les vieux travers reviennent, la philosophie de vie, ses révélations, sont encore martelées et cela entrave la lecture. le livre commence bien et la dynamique est respectée, alors on lit jusqu'au bout pour savoir, car pour le coup, les différents dénouements sont plein d'originalité et d'énergie. Mitigée, c'est ce qu'il me reste. Début prometteur, style fluide et puis la lourdeur s'installe, au fil des pages, insidieusement. Jusqu'à ce que la tentation de lire en diagonale s'insinue... Bref, un bon vieux "Werber"...

J'aime lire les romans de Werber mais on peut faire un reproche à ses oeuvres, c'est qu'elles se basent toujours sur le même canevas :
- un narrateur, héros de l'histoire.
- des dangers multiples qui se révèlent être toujours des fanatiques religieux ou des anti-sciences ou encore des totalitaristes.
- la recherche d'une nouvelle « humanité ».
- la mise en abime de ses romans voire de lui (ici, Bastet compte écrite le roman « Demain les chats » et parle d'un écrivain racontant leur histoire).
- des épreuves qui permettent de rencontrer des futurs alliés ...
Et puis le style Werber qui est une écriture très simple, claire, rapide, intense... qui privilégie l'action à la description.
On ne s'ennuie pas à la lecture et on retrouve toujours les mêmes idées ou pensées (voire idéologie) : la réincarnation, le pouvoir des chiffres (Werber indique aussi régulièrement l'état des forces en présence, les pertes et les survivants d'une bataille...), le sens de la vie, le dialogue avec ses vies passées, le besoin d'évoluer ...
Bref, soit on est fan, soit on trouve ses livres creux et sans intérêt.
Moi j'y trouve mon compte en trouvant des personnages attachants (quoique cette fois-ci Bastet est assez horripilante, j'aurai préféré Pythagore comme héros et conteur de l'histoire) et une intrigue passionnante. Et puis je suis assez ouvert à ses idées de réincarnation et du sens de la vie.

Un second tome alarmant pour l'avenir de notre planète et le règne humain !

Tous les ans, c'est devenu comme un rituel, j'attends la sortie du petit nouveau de Bernard Werber pour pouvoir le découvrir. Même si j'ai clairement du retard par rapport à sa date de sortie, j'ai su me prémunir pour éviter tout spoil et profiter pleinement de la suite du roman Demain les chats, que j'avais également chroniqué sur le blog.
Lien : https://www.acaniel.fr/sa-ma..

✔️Mon ressenti : Ce roman est la suite de Demain les Chats. Alors pas de panique si vous souvenirs sont lointain, où même si vous désirez commencer par celui-ci. L'essentiel nous est rappelé.
La quatrième de couverture en dévoile si peu que je ne dirai pas grand-chose. Bastet est la voix de ce roman. C'est une chatte très hautaine et certaine de son destin : Elle sera Reine.
Elle nous offre son point de vue de chat sur de nombreux sujets. Et je trouve cela très drôle. C'est sûr, comme avec le premier tome, je regarde les chats différemment. Elle retrouve Pythagore, chat à qui les humains ont implanté un troisième oeil : une connexion USB pour pouvoir communiquer mais également avoir accès à internet. Suite à la perte de nombreux humains, les chats et les rats se disputent la place de Maîtres du Monde.
Alors en fait, malheureusement, je m'y suis ennuyée, à part les passages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu et quelques situations cocasses, il ne se passe pas grand-chose.
La découverte avait vraiment été intéressante avec « Demain les Chats » mais là rien de tellement neuf finalement. Cela m'attriste un peu parce que j'aime beaucoup l'auteur et tout ce qu'il fait, mais selon moi une trilogie n'était pas indispensable. Cela reste mon ressenti, j'en attendais peut-être trop, je vous laisse découvrir.
Petit passage assez difficile, du moins pour moi, le jugement des humains dans l'abattoir… c'est une scène qui va me rester graver longtemps.
🗣Citation : « Je vais peut-être vous surprendre mais je ne suis pas méprisante envers nos serviteurs humains. Les pauvres, ils sont si peu gâtés par leur physionomie. Pour tout vous dire, plus je les connais, plus j'apprends à les apprécier. »
🎯Mots Clefs : Chat/ Futur /Rat / Pouvoir / Organisation
🏆Ma note : 15/20

Sur la Planète, l'Effondrement a eu lieu. L'Homme est en train de perdre sa prééminence sur les autres espèces. La guerre civile fait rage partout entre humains (avec les « barbus religieux » qui entendent prendre le contrôle) mais surtout avec les autres espèces animales. Paris est en ruines. C'est dans ce décor de désolation que Bernard WERBER plante ses personnages : Baster, la chatte, Pythagore, son compagnon chat au Troisième Oeil, Nathalie, maîtresse de Baster, Angelo, le chaton de Baster, Roman, universitaire à Orsay, Champollion, le perroquet. Face à la menace grandissante de Tamerlan, et de sa horde brune de millions de rats qui lui obéissent au doigt et à l'oeil et massacrent tout sur leur passage, quelques humains et chats tentent d'abord de s'isoler sur l'Ile Lacroix puis sur l'Ile de la Cité avant que quelques uns s'échappent par les airs (en montgolfière) pour aller demander de l'aide face aux rats qui ont mis le siège. de rencontre en rencontre (d'autres chats égoïstes autour de leur chef Sphinx, la fauconne et son petit épargné, les Chiens obéissants aux Hommes mais pas aux Chats, les Porcs qui veulent justice d'avoir souvent fini en cochonaille, les Pigeons rancuniers d'avoir été bousculés dans les airs par la montgolfière), Baster, Pythagore & Nathalie vont tenter de se faire des alliés pour contrer les Rats et, dans l'esprit de Baster, installer la « félicité », l'univers Chat où Baster serait Sa Majesté des Chats. Si, dans cet univers décalé, on suit les tribulations de notre petite troupe et on se surprend à trembler pour ce qu'ils vont devenir, on s'interroge plus profondément sur le rapport des Hommes aux autres animaux et la rancune que ceux-ci ont pu développer par rapport à l'hégémonie humaine. Ne sommes-nous pas finalement un animal parmi les autres qui a su s'imposer par sa pensée, par ses connaissances, par sa technique mais qui pourrait la perdre si les autres animaux atteignaient le même niveau de connaissances ? C'est toute la quête de Tamerlan, chef des Rats, qui ne rêve que de subtiliser à Baster, la clef USB qu'elle garde autour du cou de l'ESRAE, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu Etendu. Si la fin est quelque peu décevante, le roman se lit comme du petit lait. Très philosophique en tous cas !