AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 707 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deuxième tome de la trilogie des chats, que j'ai lue dans le désordre en commençant par le dernier (hum).
On retrouve Bastet, l'horripilante (mais adorable) narratrice féline, réfugiée avec quelques compagnons sur l'Ile aux Cygnes d'un Paris envahi par des hordes de rats décidés à régner sur le monde. Bastet et ses amis parviendront-ils à échapper aux rongeurs ? Réussiront-ils à convaincre les autres animaux de s'unir à leur maigre troupe pour vaincre l'ennemi et instaurer... le royaume des chats ? Vous le saurez en lisant ce tome 2 !

Bon, ayant déjà lu le tome 3, je connaissais la réponse et je n'attendais rien de cette lecture -à part boucler la boucle de cette trilogie. Je n'ai donc pas été déçue : Bernard Werber se lit toujours aussi facilement (et rapidement), l'histoire est toujours aussi rocambolesque, et on apprend toujours de drôles de petites anecdotes grâce à l' "Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu".
Une fois encore, Werber profite de l'occasion pour rappeler la façon dont les humains se comportent envers les animaux -c'est toujours utile. J'ai toutefois regretté qu'il rende les rats si méchants, alors qu'ils sont en réalité dotés de belles qualités altruistes. Ca reste néanmoins une gentille fiction totalement foutraque, idéale pour passer le temps sans se prendre la tête, et ce n'est finalement pas si désagréable.
Commenter  J’apprécie          4113
Bernard Werber m'a ouvert à de nouveaux horizons, et pour cela, je lui en serai toujours reconnaissant : c'est avec lui que j'ai découvert, adolescent, la littérature de l'imaginaire avec sa saga sur les fourmis. Et même si depuis, j'ai quelques reproches à faire sur le style et sur certaines facilités de scénario, je l'ai longtemps longtemps loué pour sa créativité et les idées originales qu'il parvenait à développer.

Ça fait un petit moment cependant que je sens une certaine paresse dans les livres qu'il sort avec une régularité de métronome : les mêmes passages de l'Encyclopédie, les mêmes protagonistes, les mêmes scénarios, les mêmes « révélations » sur la puissance de l'esprit … Tous les chapitres sont des recyclages plus ou moins discrets de passages des livres précédents. Très dommage, car les sciences cognitives se sont encore développées après l'an 2000, et il y a de nouvelles découvertes qui permettraient de développer de nouvelles thématiques.

Un point qui m'a gêné également, le livre pointe explicitement l'islam comme LE responsable de l'effondrement de l'espèce humaine et le principal moteur de la violence dans la société. Assez dommage, surtout que ses premiers livres partaient plutôt du principe que chaque religion, chaque philosophie, contient une part de vérité et a quelque chose à offrir au monde.

Tout n'est cependant pas à jeter dans ce roman, il se lit tout de même facilement, l'idée des animaux qui jugent l'espèce humaine et tentent de prendre la place du dominant absolu est assez amusante… mais quand on connaît un minimum la bibliographie de l'auteur, on n'éprouvera qu'une grande lassitude et une forte impression de déjà-vu.
Commenter  J’apprécie          220
Avec ce titre, Bernard Werber poursuit "Le Cycle des chats" commencé en 2016 avec "Demain les chats". Dans un monde détruit par le fanatisme, les luttes pour le pouvoir continuent. Une poignée d'humains et quelques dizaines de chats se sont réfugiés sur l'île de la Cité. Mais les rats dont la force réside principalement dans leur grand nombre organisent un siège de l'île afin d'en affamer les occupants. Nathalie, Bastet et Pythagore tentent de s'échapper par les airs à l'aide d'une montgolfière de fortune pour trouver de l'aide. En plein vol, ils sont attaqués par des pigeons qui provoquent un atterrissage forcé. Leur périple désormais terrestre va être semé de nombreuses embûches avant de parvenir à leur fin. Mais cela en sera-t-il vraiment une ?

Cat-lover inconditionnelle et séduite par cette technique de l'anthropomorphisme employée par Bernard Werber, qui tel un nouveau Jean de la Fontaine, prête aux animaux des pensées et réactions humaines, j'avais plutôt bien adhéré à "Demain les chats". Dans ce conte philosophique au décor post-apocalyptique, les réflexions de cette peste de Bastet m'avait amusée. Malheureusement, avec ce tome, aucune nouveauté n'est venue ranimer la flamme. Bernard Werber continue sur la même lancée en accentuant le caractère exécrable de son héroïne qui du coup finit par taper sur les nerfs du lecteur. Tant d'arrogance, d'égoïsme et d'indifférence devant la souffrance d'autrui (même de ses alliés), c'est trop ! Je suis très déçue que l'auteur nous resserve le même scénario, de la même écriture simpliste et avec les mêmes extraits pseudo-scientifiques empruntés à son "Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu". Lui dont l'imagination m'avait tant époustouflée avec sa trilogie "Les Fourmis", manquerait-il d'inspiration ?
Petit exemple concret : voulant poster une citation sur Babelio, j'ai fait une recherche avant afin de voir si elle n'y figurait pas déjà. La citation était celle-ci : "Les optimistes sont des gens mal informés", j'ai donc saisi en mot-clé "optimistes". Effectivement, cette maxime n'avait pas échappé à la vigilance des lecteurs mais ma surprise fut de découvrir qu'elle avait été répertoriée dans au moins 4 livres différents de Bernard Werber : "Le miroir de Cassandre", "L'Arbre des possibles et autres histoires", "Sa majesté des chats" et "Les micro-humains"... Alors comme ça, on nous sert du réchauffé ?
Pas de tome 3 pour moi et si j'accorde 10/20, c'est pour saluer le courage de Pythagore qui supporte avec sagesse la perfide Bastet.
Commenter  J’apprécie          211
🐱 Magnifique couverture avec ce chaton gris à poils longs et aux magnifiques yeux bleus.

🐱 Suite des aventures de la chatte Bastet rencontré sur le premier tome "Demain les chats".
On les retrouve où on les avait laissés et ils vont devoir innover pour pouvoir se nourrir et sauver leur groupe.
Malheureusement, Pythagore n'est pas le seul a avoir un port USB au sommet du crâne et à s'en servir pour apprendre de l'humain. Et les autres possesseurs de se savoir en veulent aux humains qui sont de moins en moins nombreux.

🐱 Un tome qui est donc plus sombre, plus violent de bout en bout cette fois.
J'ai encore une fois retrouvé, dans ce roman, beaucoup de liens vers ses autres romans. Il fait sa propre pub mais après tout ne dit on pas qu'on est jamais mieux servie que par soi-même !
Il y a toujours cette alternance entre l'histoire qu'il nous raconte et l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu.

🐱 Je suis moins emballée par ce tome que par le précédent. Il me reste le tome 3 à lire, version dédicacé en plus ! Donc forcément, je vais le lire, en espérant y trouver un peu plus de bonheur et de joie de vivre pour clôturer la série des chats.
Pour l'instant, les rats qui envahissent les rues et les chats qui veulent prendre le pouvoir ne me mettent pas l'envie de lire. Chat peut se comprendre, non ?
Commenter  J’apprécie          102
Et si le salut des humains dépendait de la communication avec les animaux? et si les animaux prenaient leur revanche sur cette espèce humaine qui les a fait souffrir, les a humiliés, les a asservis?
Bastet, Pythagore, leur congénères et quelques humains se sont retranchés sur l'Île de la cité, à Paris. Assiégés par les rats et leur inquiétant chef, Tamerlan, les félins doivent chercher de l'aide. ...
Cet album est la reprise du livre de Bernand Werber : à mi chemin entre la fiction, la science fiction et la loufoquerie, l'auteur en profite pour nous transmettre quelques messages sur notre rapport à l'espèce animale.
Le dessin n'est pas particulièrement séduisant, alors que la première de couverture reste attirante.
Un album qui se lit bien mais qui n'invitera pas forcément son lecteur à découvrir le roman.
Commenter  J’apprécie          60
Après « Demain les chats », je me suis bien volontiers plongée dans la lecture de la suite. Et c'est donc avec joie et impatience que j'ai retrouvé Pythagore, Bastet, Nathalie et les autres.

Certains éléments présents dans le tome 1 de cette saga se retrouvent dans cette suite et, il faut bien l'avouer, ça fait du bien. le narrateur est fidèle à lui-même, parfois exaspérant, mais intelligent et attachant.


Le style narratif est lui aussi fidèle à l'auteur, mêlant fiction et réalité. Il semblerait qu'une fois encore l'envie d'en apprendre plus au lecteur prédomine, tout en l'invitant à la réflexion.

Et pourtant… si le fil de l'histoire se reprend aisément, que la plume de l'auteur reste appréciable, le récit m'a paru long et fastidieux.

Bien qu'il soit une mine d'informations et de réflexion, je dois bien avouer que j'ai eu énormément de mal à me mettre dans l'histoire. Malgré mon attachement aux personnages, le finir a demandé un certain effort.

Le rythme du récit est par moment pesant et l'histoire en elle-même parfois ennuyante. Ce tome ne m'a donc pas conquise, voire même peut-être un peu déçue.

Face à ce constat, une pause s'est révélée nécessaire avant de lire la suite de cette saga. Espérons qu'elle sera plus envoûtante…

Affaire à suivre…
Commenter  J’apprécie          30
🐱 A la découverte de 🐱
Demain les chats et Sa majesté des chats de Bernard Werber
Albin Michel

Je ne connaissais pas l'auteur mais la foire de Brive fut l'occasion de le croiser et de découvrir son univers. J'ai donc découvert les deux premiers tomes de la Trilogie des chats, il me reste à lire le dernier La planète des chats que je n'ai pas encore.

Nous attaquons le livre avec une narration plutôt originale car c'est une chatte, Bastet, qui nous raconte ses aventures. Un monde vu au travers les yeux et la perception d'un chat.
Bastet a un but dans sa vie, établir une communication avec une autre espèce, que ce soit un autre animal ou pourquoi pas un humain. L'idéal pour elle serait de communiquer avec sa « servante humaine » afin de mieux lui communiquer ses désirs.
Le monde des humains se déchire, la violence monte et les actes terroristes se multiplient sous les yeux de Bastet qui ne comprend pas vraiment ces comportements pour le moins étranges. Sa rencontre avec un autre chat, Pythagore, va lui ouvrir l'accès à la connaissance et à la compréhension du monde qui l'entoure. de nouvelles opportunités pour cette chatte qui ne manque pas de confiance en elle et d'ambition.

Ces deux premiers livres de la trilogie nous livrent un monde qui a plongé dans le chaos. Les humains s'entretuent, la population est décimée par la peste qui revient en force via les rats, tous ces changements ont un impact sur la vie et la survie de toutes les espèces et notamment sur la vie de Bastet.
Les rats envahissent les villes, se multiplient et prennent petit à petit possession des villes laissées à l'abandon. Les humains, les chats, les espèces animales n'ont d'autres choix que de lutter contre ces nouveaux envahisseurs tyranniques.

Un livre original mené tambour battant par une héroïne sûre d'elle et qui a de grandes ambitions. Elle ne doute pas et est bien décidée à remettre le monde sur le chemin de la paix pour instaurer le règne des chats, bien plus intelligents et aptes à diriger le monde.
Au fur et à mesure du récit, Bastet acquiert des connaissances, évolue et s'humanise aussi au contact des capacités humaines. Elle pointe nos points forts mais aussi nos incohérences et comportements parfois incompréhensibles.
Le second tome alterne entre le récit et des passages informatifs et historiques. Si cela est cohérent avec l'évolution des connaissances de Bastet, c'est parfois un peu trop lourd et ça coupe souvent l'histoire.
Même si j'ai été moins emballée par le second tome, j'ai quand même envie de découvrir l'ultime livre de la trilogie et de savoir comment finit cette histoire.

📖 Retrouvez ces livres par ici https://www.albin-michel.fr/les-chats-integrale-9782226482808
Commenter  J’apprécie          20
Quoi de mieux qu'un Werber ? Un Werber illustré. Je me suis souvent interrogé sur ce que pourrait donner en films les ouvrages de Bernard Werber. Je présumais à chaque fois que les coûts auraient été exorbitants à grand renfort obligé d'images de synthèse pour rendre les images conformes à l'imaginaire werberien.

Quel plaisir de retrouver Bastet, Pythagore et Nathalie en lutte contre Tamerlan. L'histoire mise en image, bien qu'allégée est fidèle au roman. Et l'esprit de Bernard Werber est bien présent. Les connaisseurs auront plaisir aussi à retrouver l'ESRA, cette encyclopédie du savoir relatif et absolu, tant convoitée par les chats et les rats pour assimiler tout le savoir des humains. Ce savoir, cette connaissance qui est tant décriée dans ce pays de France où les mots "intello" et "premier de la classe" sont devenus des insultes et où les raisonnements populistes, simplificateurs et manichéens, sont si tendance.

Explorateur des mondes parallèles, le monde animal avec les fourmis, les chats, les abeilles, le monde des morts avec les thanatonautes, les mondes encore inconnus dans le cerveau humain avec l'hypnose régressive, les mondes futurs avec l'arbre des possibles, Bernard Werber trouve dans la BD un autre moyen pour intéresser les jeunes à la science, à l'histoire et à ouvrir nos yeux sur nos comportements.

J'avais donc oublié la bande dessinée. Visualiser ainsi des visages humains ou animaux, des mouvements, une autre mise en scène. Jusqu'à inventer une forme d'écriture de chat, pour ne pas écrire leurs mots comme les nôtres. A ce propos de la mise en scène, peut-être un bémol à propos de la succession parfois abrupte des scènes sans qu'une forme de liaison entre chacune d'entre elles.

Bien sûr comme chaque fois avec Bernard Werber, on y croit, on n'y croit pas. Mais ne pas hésiter à se laisser emporter. Ne pas chercher à démontrer. Juste s'interroger. Werber n'impose pas, il propose. Il n'affirme pas, il suggère. A nous de prendre ce qui nous intéresse.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai préféré le deuxième récit de cette trilogie. Bernard Werber, par le biais du chat Bastet met en évidence les incohérences humaines. Notamment lorsque des cochons, des sangliers, des taureaux, des rats et des chats décident de faire leur procès et de les mettre en face des harcèlements et des tortures qu'ils font subir aux animaux. Ce qu'ils font subir aux animaux
- "c'est ignoble"
- "C'est humain, souffle t-il comme s'il s'agissait de la pire des insultes"

Le lecteur, par le biais de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu des chats en apprend également beaucoup.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai été très fan de Bernard Werber pendant mon adolescence. Maintenant j'avoue avoir beaucoup plus de mal. J'ai trouvé ce livre trop ressemblant à d'autres, dans le fond et la forme. On y retrouve encore et toujours l'encyclopédie (marque de l'auteur tout de même !), j'ai retrouvé quelques éléments qui m'ont fait penser aux fourmis également. Bref, tout à fait lisible et distrayant. Cependant, je ne le garderais pas dans ma bibliothèque...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1903) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4882 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}