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3,51

sur 712 notes
Je n'ai toujours pas lu les romans consacrés aux chats par Bernard Werber mais j'ai été sélectionnée par cette Masse Critique de Babelio, que je remercie. Je suis super contente. Et c'est une BD. Personnellement, je ne suis pas très bande dessinée mais il m'arrive d'en lire de temps en temps, notamment pour ces masses critiques. Bon bref, je suis contente car je vais pouvoir voir ce que donnent les chats de Bernard Werber.

Un chat rêve de savoir lire pour pouvoir raconter son histoire. Mais il doit fuir à cause d'attaques de rats. Ils sont accueillis dans un endroit où il y a de nombreux animaux et des humains. Il va rencontrer Bastet, une chatte. Mais très vite, ils vont devoir trouver de quoi se nourrir et affronter diverses situations, se sauver, rencontrer d'autres animaux, d'autres humains, pour tenter de s'en sortir.

L'histoire se passe en France, notamment à Paris. Les rats ont pris le pouvoir, aussi bien sur les animaux que sur les êtres humains. Les rats détruisent tout. Les rats n'ont plus confiance car ils ont subi trop d'expériences dans les laboratoires.

Une bande dessinée qui donne une belle part aux animaux, aux chats qui arrivent à côtoyer d'autres animaux. Mais les chats sont supérieurs à tous et notamment aux êtres humains. Mais Bastet rêve de pouvoir dialoguer avec son humain. Les auteurs ont prévu des encarts historiques qui expliquent des personnages célèbres, des situations antérieures.

Bastet est une chatte fière, contente d'elle. Elle est intrépide, aventurière, elle souhaite dominer son monde et surtout son humain. Car on le sait, l'humain est le serviteur du chat. J'ai beaucoup aimé le fait que les êtres humains puissent échanger avec les animaux, même si cela passe par l'installation d'une puce.

Un album dédié à la planète, au bouleversement climatique. Un album dédié aux animaux, à ceux qui sont maltraités dans les laboratoires, ceux qui servent à l'abattoir, aux corridas… Mais un album où les animaux et les humains peuvent s'unir pour que le monde puisse de nouveau vivre ensemble. Car les uns ont besoin des autres et inversement. Que serait un monde sans les humains, qui réfléchissent, et les animaux qui apportent tant ?

De magnifiques dessins qui peuvent être bouleversants. Des dialogues tout autant mais également avec beaucoup d'humour.
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Après leur première victoire sur les rats, les chats et les humains sont à nouveau confrontés à de multiples aventures qui vont les conduire à rencontrer et à communiquer avec d'autres espèces : cochons, chiens, faucons, etc...
La chatte Bastet prend le lead aidée de "son" humaine et de son mâle, Pythagore.
Au fil des pages, elle va découvrir les connaissances des humains et forger son destin : prendre la relève des humains et ériger le règne des chats.

Bernard Werber a bien su décrire le caractère du chat, via Bastet : indépendant, orgueilleux, hautain, égoïste.
Par contre, trop de rebondissements tue le rebondissement. Au fil du roman, on perd l'engouement du début et toutes ces rencontres ne donnent pas forcément d'intérêt à l'intrigue (qui est, finalement, limpide).
Espérons que le troisième tome redresse un peu la barre...
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Plein de choses dans ce bouquin.
Lisez le que vous aimiez les chats ou non.
Un regard sur l'humain sur son histoire beaucoup de sujets abordés font que ce roman est très très sympa.
Je vous donne quelques pistes .
C'est quoi le "chat kan do"
Quels sont les moots qui régissent notre sociéte "viole,ce" "compassion""félicité" fanatisme"l'ennui et la jalousie"
C'est quoi la déchatisation , la ronronthérapie
J'ai sourit et j ai eu aussi peur pour cette minette qui est une minette qui ne se laisse pas faire et pleine d'ambition , de volonté qui lutte comme les humaines et qui est très "féministe"
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Demain Les Chats m'avait séduit malgré un arrière-goût assez minimaliste, l'impression que Bernard Werber s'aventurait sur les sentiers de l'aventure féline en se contentant du minimum syndical. Il n'empêche que quand j'ai appris que l'auteur comptait faire de ce périple félin une trilogie, j'ai été plutôt enthousiaste. C'est donc confiant que je me suis lancé dans ce second opus.

Une fois de plus c'est Bastet qui nous raconte miaule son épopée post Effondrement, une chatte plus que jamais persuadée que l'avenir du monde repose désormais sur les épaules des chats… chats dont elle entend bien, en toute modestie, être la souveraine incontestée. Mais avant ça il lui faut trouver un abri hors de portée de l'obscurantisme des barbus et aussi des rats, dont le nouveau chef, semble avoir réussi à fédérer une puissante horde qui lui est dévouée corps et âme.

Je reconnais volontiers que parfois j'ai eu envie de balancer seau d'eau glacée à la tête de cette narratrice féline imbue d'elle-même au plus haut point et d'un ego démesuré. Heureusement que son compagnon d'aventures, Pythagore, est là pour lui remettre les pieds sur Terre.

Il faut dire que nos amis les chats et leurs accompagnateurs humains n'auront pas beaucoup de temps pour souffler, leur périple sera riche en surprises (bonnes ou mauvaises) et en rencontres (bonnes ou mauvaises) pour le moins inattendues.

Incontestablement l'intrigue de ce second opus est nettement plus dense et intense que dans le précédent, le rythme est soutenu et quasiment continu de la première à la dernière page.

Les chapitres propres à l'intrigue alternent avec les extraits de l'ESRA (Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu) chère à Bernard Werber. Ils s'intègrent à la perfection au récit sans jamais venir casser le rythme.

Une intrigue nettement plus sombre que la précédente, mais l'auteur dispense çà et là quelques touches d'humour bienvenues.

Du coup il me tarde vraiment de découvrir l'ultime opus de cette trilogie, d'autant que la fin de ce second tome est des plus prometteuse quant à la suite des événements…
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Légère déception

Comme tous les ans à cette période je me jette sur le dernier Bernard Werber.
Tous les ans je suis au RDV. Je les possède tous. Je suis une inconditionnelle.
Et peut-être que le problème est là...

Cette fois j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Sa majesté des chats est la suite de Demain les chats.
Tous les ingrédients « werberiens » sont là mais j'ai eu une sensation de déjà lu...
Mêmes thèmes abordés, même structure narrative.
Même les articles de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu... à plusieurs reprises je me suis dit « mais je l'ai déjà lu dans un tome précédent ça ».

J'ai tout de même apprécié ma lecture mais pas autant que ce que j'espérais.
En fait, l'auteur ne m'a malheureusement pas surprise.
J'ai eu la sensation qu'il ne se mettait pas en danger, qu'il reprenait une même recette.
Moi qui suis une grande fan, ça me fait mal de dire cela mais je dois reconnaître que je n'ai pas été aussi emballée que lors des premiers livres de cet auteur.

Ça reste une lecture plaisante, une jolie allégorie et une fine analyse de l'humanité. C'est également toujours une mine de savoirs.
Mais peut-être qu'il ne faut pas avoir lu tous les Werber pour réellement l'apprécier. Ou peut-être qu'il faut attendre la fin de ce cycle sur la "félicité" pour réellement l'apprécier.

Je reste très curieuse de comprendre ce qui lie tous les livres de l'auteur, pourquoi on retrouve les personnages d'une même famille.
Je sens toujours que le projet est bien plus grand que ce que racontent chacun des tomes.

Je continuerai donc à acheter chacun des livres de Bernard Werber, que j'aime toujours autant, malgré cette petite déception cette fois.
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Et si le salut des humains dépendait de la communication avec les animaux? et si les animaux prenaient leur revanche sur cette espèce humaine qui les a fait souffrir, les a humiliés, les a asservis?
Bastet, Pythagore, leur congénères et quelques humains se sont retranchés sur l'Île de la cité, à Paris. Assiégés par les rats et leur inquiétant chef, Tamerlan, les félins doivent chercher de l'aide. ...
Cet album est la reprise du livre de Bernand Werber : à mi chemin entre la fiction, la science fiction et la loufoquerie, l'auteur en profite pour nous transmettre quelques messages sur notre rapport à l'espèce animale.
Le dessin n'est pas particulièrement séduisant, alors que la première de couverture reste attirante.
Un album qui se lit bien mais qui n'invitera pas forcément son lecteur à découvrir le roman.
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Un deuxième tome plaisant et intelligent, tout à fait dans la ligne du tome 1. Bien sûr, il comporte aussi quelques défauts.
Mais commençons par les qualités qui sont bien plus importantes. On apprend beaucoup de choses dans cette lecture, avec des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, toujours court et à bon escient dans le récit pour étayer l'histoire et la réflexion. Car c'est surtout cette dernière qui est mise en avant. le livre aborde beaucoup de thèmes et de sujets, parfois de façon philosophique mais jamais en en faisant trop. La philosophie c'est pas mon truc, ça devient vite imbuvable. Mais là c'est par petites touches. On se questionne sur l'amour, l'art, la société, le bonheur, les épreuves, la société, la compréhension de l'autre, la communication (j'aime que Bastet veuille inclure les plantes dans sa communication inter espèces, car elles aussi sont vivantes), l'intelligence, le savoir, l'écologie,... Et encore beaucoup d'autres. On se remet alors en question, nous personnellement, nous société, nous être humain, nous être vivant sur cette planète... Des réflexions d'autant plus importantes dans le contexte de pandémie et de réchauffement climatique. D'ailleurs le contexte est d'actualité et détruire la planète et s'autodétruire pourrait bien nous arriver, nous qui nous croyons au dessus de tout.
Bien sûr pour que tout ça soit accessible, il y a de l'action, des revirements de situation, et de l'humour grâce à la vision chat.
Par contre je trouve que ça manque un peu d'une ligne directive, ils ne font que fuir les rats, ce qui donne une succession de péripéties parfois un peu linéaire et créant quelques longueurs avec les réflexions de Bastet pas toujours très variées.
Les personnages sont variés dans leur espèce mais aussi dans leur comportement et leur caractère. Ce qui permet de belle représentation de la société et de la planète. Bastet est loin d'être une héroïne comme les autres. En plus d'être un chat, elle est prétentieuse, hautaine, imbu d'elle même. Elle est parfois agaçante. Mais elle est aussi attachante. Car elle ne reste pas à subir les évènements, elle réfléchit, elle a de l'ambition, elle se remet en question, cherche à s'améliorer et à comprendre, à savoir. Malgré qu'elle soit chat elle me fait beaucoup penser à l'Homme par moment. Et c'est peut-être le but. Les personnages secondaires sont aussi déstabilisant et attachant. Pythagore avec ses airs de Monsieur je sais tout mais intègre, Angelo le bagarreur immature mais qui grandit comme il peut dans ce monde, Esmeralda l'éternelle pessimiste qui aide dès qu'elle le peut, Nathalie, Roman, Tamerlan, Champollion, Napoléon... Et même ceux qu'on ne voit pas longtemps sont utiles et subtiles.
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Avec le confinement et la conciliation familiale compliquée entre travail et Gremlins, j'ai mis un temps fou à lire le second opus de la trilogie du Cycle des chats de Bernard Werber.

Avec Dans Sa Majesté les chats, on retrouve les héros félins de Demain les chats, premier tome du Cycle des chats. L'humanité décline, une seule option de félicité la version chat de l'humanité. Cependant cette félicité à un obstacle de poids la raticité la version rat cette fois-ci de l'humanité ou bien encore de la Félicité. Son leader Tamerlan a l'instar de Pythagore à une prise USB sur la tête, il a donc accès tout comme le Siamois et Bastet à Internet et la connaissance de l'humanité.

Tamerlan leader sanguinaire, n'a d'autre objectif que détruire, supprimer tout adversaire et imposer le rat comme nouveau maître du monde.

Avec ce roman, Bernard Werber ne réinvente pas la roue et propose un roman dans la lignée et la structure d'un roman de l'auteur. Avec une histoire entrecoupée de textes de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolue. L'imagination de l'auteur fait que chaque roman fini par nous surprendre et nous entraîne dans une aventure encore une fois passionnante qui finit en véritable climax qui fait que nous attendrons encore une petite année le dernier opus de la trilogie.

Sa majesté des chats qui n'est pas sans me rappeler par son titre Sa Majesté des mouches de William Golding, qui en soit n'as pas grand-chose à voir, donne la possibilité à Bernard Werber de nous proposer de découvrir une nouvelle version de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolue, mais cette fois dans sa version chat, disponible en librairie depuis le mois d'octobre 2019.
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Je n'ai pas lu le 1er tome de cette trilogie, « Demain les chats », mais j'avais très envie de lire « Sa majesté des chats ». Je m'étais assurée auprès d'un ami qui avait lu les deux tomes que je pouvais tout à fait prendre le train en marche sans être trop perdue. Je me suis donc lancée dans l'aventure. Et il est vrai que je n'ai pas été trop gênée dans ma compréhension de l'histoire car Bastet, la chatte héroïne de cette aventure, rappelle régulièrement les éléments indispensables. Décidément, la mode est aux livres qui annoncent de grands changements, voire de grands effondrements pour notre monde, souvent dus aux comportements des humains, soit pollution et anéantissement des espèces, soit bêtise humaine et violence, et/ou bien sûr à tout cela combiné. Ici, un grand effondrement de la civilisation humaine est arrivé suite à plusieurs phénomènes : d'une part la montée des barbus, terroristes violents et cruels qui ont commencé à exterminer tous les humains qui n'étaient pas d'accord avec eux, d'autre part une grande épidémie a décimé une majorité de la population mondiale, sans doute la peste puisque répandue par les rats. Ces mêmes rats qui sont des animaux intelligents sèment la terreur sous la houlette de leur chef, Tamerlan, rat très intelligent et cruel, et ont comme ambition de conquérir la planète à la place des humains. Et pour l'instant, cela fonctionne plutôt bien pour eux. Toute l'histoire nous est racontée par Bastet, une chatte, elle aussi très intelligente, très ambitieuse et disons-le, assez orgueilleuse et souvent égoïste. Son ambition à elle, est de profiter de la mort programmée de la civilisation humaine pour prendre le pouvoir et faire en sorte que la civilisation des chats, la félicité, advienne. Elle essaie de comprendre et d'apprendre de la civilisation humaine pour profiter de leurs avancées et de leurs erreurs. Ce qui est assez drôle c'est qu'elle considère les humains comme les serviteurs des chats. Elle a son humaine, Nathalie, sa servante qu'elle aime bien mais que souvent elle prend de haut. Certains animaux qui ont été des cobayes des scientifiques humains, possèdent un « troisième oeil », un branchement sur internet ce qui leur permet d'accéder à toutes les connaissances à disposition sur internet mais également de communiquer avec les humains. le mâle de référence de Bastet, Pythagore, en possède un, ainsi que Tamerlan, le roi des rats. Bien évidemment, Bastet en désire un, malgré les souffrances, car elle veut absolument communiquer non seulement avec les humains mais aussi avec toutes les espèces du monde. Et bien sûr acquérir toutes les connaissances possibles pour aboutir à son grand projet, la félicité qui remplacera l'humanité. Je ne peux pas vous raconter toutes les péripéties qui vont se dérouler tout au long du récit. Diverses attaques des rats, de pigeons… rencontres avec des communautés de chats redevenus sauvages, de chiens, de porcs etc. La communauté formée par Bastet, des chats et quelques humains vont vraiment devoir se battre pour survivre, faire des alliances avec d'autres espèces pour y arriver… C'est assez délicieux de suivre Bastet avec ses qualités mais aussi ses défauts (elle en a quelques-uns !) ! Elle a un sacré caractère et est vraiment très imbue de sa personne. On reconnaît assez bien l'attitude parfois hautaine des chats. Sa personnalité fait vraiment tout le charme de cette aventure. Et comme à l'habitude avec Bernard Werber, son récit est parsemé des connaissances de la grande encyclopédie du savoir relatif et absolu, instituée par la famille Wells (voir la série des fourmis) dont un représentant fait partie de cette histoire. Que vont-ils devenir ? Les rats vont-ils gagner ? A vous de lire « Sa majesté des chats » pour le découvrir ainsi que le 3e tome à venir.
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« Sa majesté des chats » est le second tome d'une trilogie consacrée à ces félins. Peut se lire indépendamment.

Si vous aimez les chats, si vous avez envie de mieux comprendre leur façon de se comporter, et mieux, si vous êtes la servante ou le serviteur de l'un ou de plusieurs d'entre eux, foncez ! Vous vous régalerez ! Mais ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas dans ce roman que l'on vous dira que votre matou vous aime. Il vous apprécie, certes, mais « pas de croquettes, pas de chat ». Si la gamelle ne lui convient plus, le chat se carapate. Il est toujours à la recherche de son propre plaisir. C'est peut être d'ailleurs cette forme d'égoïsme qui est la clé de la réussite !
Nous voilà dans un Paris dévasté, envahit par les rats. L'espèce humaine est en déclin total, et nous retrouvons Bastet, notre narratrice du tome 1, une magnifique chatte blanche et noire qui a de grands projets pour elle et son espèce : dominer le monde ! Tout le roman se passe du point de vue de Bastet, on a l'impression d'être dans sa tête. le temps du roman, le lecteur se transforme en chat, cette bestiole mystérieuse et assez complexe n'aura finalement quasi plus de secrets pour vous.

Avec Pythagore, son mâle préféré (même si elle ne se l'avoue pas….), elle va se faire greffer un « troisième oeil« , au milieu du front, sous forme de clé USB lui permettant de se connecter à un ordinateur, et donc, à tout le savoir de l'espèce humaine. Et tenter de découvrir de nouvelles émotions, comprendre l'art, l'humour et l'amour, propres à l'homme et totalement abstrait pour cette minette altière.

Dans un road movie incroyable, Bastet est ses amis chats vont tenter de résister, puis de fuir l'invasion des rats, dont le chef se fait appeler Tamerlan, aussi cruel et avide de conquête que son homonyme humain du 14è siècle. Ces rats-Terminator, increvables, prêts à se sacrifier pour mener à bien leur objectif, à mon avis ils ont fait leurs classes dans un camp d'entrainement de Ben Laden.
Bastet est un poil utopique, il faut bien l'avouer, mais malgré tout, elle va nous être d'une aide précieuse. Elle va nous proposer de résoudre nos problèmes existentiels et de communication. Car elle ne souhaite que communiquer. Avec tout le monde. Que ce soit avec Nathalie, sa serveuse ou d'autres espèces animales, elle n'a de cesse d'apprendre, comprendre, interagir. Et apprendre à lire ! le livre, cet objet oh combien magique, détenteur de la pensée, permettant de la diffuser à la fois dans le temps et l'espace.

A travers des aventures totalement ubuesques, des rencontres inter-espèces invraisemblables, Bernard va nous conter les chats, mais aussi et surtout l'Homme. le caractère anthropomorphiste des personnages sont autant de caricatures de l'humain. Les références à « L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu » sont légions et m'ont donné une furieuse envie de la lire. C'est passionnant. On apprend une foule de choses, diverses et variées, l'air de rien, et ça j'adore ! C'est drôle, ludique, décalé. C'est assez hétéroclite. Tout pour plaire !

La plume est simple, plaisante, ça se déguste comme on laperait un bol de lait.

La couverture est superbe, ce chat est magnifique ! Il se la pète, c'est vrai, mais il a raison non ? Ses yeux m'ont envoutés durant toute la lecture. J'ai apprécié aussi la play list en fin de roman, que du bon !!

J'ai qualifié ce roman de « philosophie fiction », car, bien que l'on passe un excellent moment de détente, les coussinets en éventail, ronronnant de bonheur et d'apaisement, malgré tout, c'est une réelle réflexion sur l'humanité, notre passé, notre présent et notre avenir. Très enrichissant !

Une lecture ensorcelante et exquise que je ne peux que vous conseiller. Miaou miaou !
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