Paul est fils et petit-fils de luthier. Son grand-père, Fillipo l'initie à la lutherie. Un jour, ils doivent réparer un Stradivarius mais un trafiquant d'antiquités s'est lancé à la poursuite de l'instrument. Les chapitres alternent avec le point de vue des voleurs et celui de Paul. À la fin du livre, une recette de tiramisu est donnée, pour se moquer de la dispute entre la grand-mère de Paul, Augustina, et son ami Vincente (Vincent en italien). Ce dernier dit qu'il est barbare de mettre des copeaux de chocolat dessus et qu'il faut mettre des noisettes grillées. Augustina dit qu'il suffit de mettre des copeaux de chocolat pour décorer. Fillipo rit en écoutant leur dispute et jure qu'ils sont très têtus.
J'ai aimé ce livre, car les jeux de mots sont très fréquents, et sont accompagnés d'illustrations amusantes. J'ai apprécié Fillipo, car il est gourmand et drôle. On apprend beaucoup de choses sur la lutherie, à travers les textes et surtout à travers les schémas qui sont très clairs.
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Latable-sur-Éclisse était une petite ville où il faisait bon vivre. Les guides touristiques mentionnaient son église romane et le calme romantique des rives de la petite rivière qui la traversait, l'Éclisse. Pour les musiciens, la renommée du lieu était due à la présence d'un grand maître-luthier : François Staccato. Au 8, rue du chevalet, à l'enseigne du "Violon couronné", il fabriquait, réparait louait et et vendait des instruments à cordes : violons, altos, violoncelles et contrebasses. Lorsque le visiteur, attiré par la réputation du luthier, arrivait dans la boutique, il ne pouvait qu'être surpris par sa taille : elle était minuscule. En revanche, un magnifique violoncelle occupait toute la vitrine.