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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur le plan de la crédibilité et de la mise en place, ce polar est une mécanique bien huilée qui roule jusqu'à sa destination sans la moindre anicroche.

On a des personnages solides et une histoire bien structurée : les stups et la crim' enquêtent conjointement sur un trafic de drogue espagnol qui pourrait être lié à des meurtres sur le sol français. L'action, qui se déroule donc entre la France et l'Espagne, ne faiblit pas une seconde ce qui permet au lecteur de ne jamais s'ennuyer...

Pourtant, je ne peux pas dire que j'ai totalement adhéré à ce style et à cette histoire. J'ai trouvé que ça manquait un peu de fantaisie et d'humanité au sens où rien ne déborde dans ce récit au déroulement d'une précision chirurgicale. On a affaire à un auteur qui est un ancien pro de la police et qui sait de quoi il parle : c'est un avantage mais aussi un frein à une forme d'imaginaire.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Chaque année, je lis le polar qui a obtenu le prix du quai des orfèvres.
Celui de cette année est pas mal, sans plus. On sent que c'est écrit par un policier, ça sent le vécu, les situations sont ultra réalistes et bien documentées.
On suit deux histoires en parallèle : le meurtre de deux enfants à l'hôpital Necker à Paris et une histoire de go fast qui part du Maroc pour rejoindre Marseille.
Plusieurs brigades vont intervenir sur ces deux affaires et s'entraider. le héros s'appelle Patrick Girard.
Le point faible de ce roman c'est qu'il n'y a pas de véritable suspense, il y a des scènes d'action très efficaces, une petite dose d'humour, un grand sens du réalisme mais il manque quelque chose pour que cela soit un peu plus prenant. le style, non plus, n'est pas extraordinaire. Enfin, c'est juste mon avis, c'est à dire pas grand chose !
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Voici un livre qui fait le job et vous entraîne dans une enquête croisée Crim' du 36 et Stups de Nice. le style est plaisant, les 100 premières pages m'ont emballées. La suite m'a un peu frustrée. Certains développements de l'intrigue trop détaillés nuisent au rythme installé au départ, jusqu'à nous faire un peu oublier les raisons de cette double enquête. Néanmoins, je suis ravie d'avoir découvert cet auteur, dont je ne manquerai pas de lire d'autres livres.
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Ce prix du quai des orfèvres 2017 est un roman policier sympathique assez original dans sa construction, où s'entremêlent deux histoires a priori sans lien. L'une criminelle, l'autre relevant de trafic de stupéfiants. Cela donne l'occasion au personnage principal, commandant à la brigade criminelle, de sortir d'un environnement purement parisien pour aller enquêter jusqu'en Espagne. Il va croiser des personnages hauts en couleur, à la limite du crédible: un octogénaire indicateur hors pair, une commandant des stups plutôt ingérable n'hésitant pas à se lancer dans une mémorable session de stock-car...
Une réserve cependant : si les personnages masculins m'ont paru plutôt réussis, j'ai perçu comme une certaine condescendance dans la construction des personnages féminins, ce qui a nui à ma lecture et empêché d'en profiter pleinement.
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Roman policier intéressant pour son réalisme mais qui manque de suspense et dont la fin n'est pas réussie.
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Un roman teinté de réalisme c'est pour ça que je suis une inconditionnelle de ce prix pour son réalisme au seins de la police. Dans ce livre on voit bien les réalité entre les différents services de la police et les relation international. Je ne suis pas déçu de cette lecture et il mérite bien ce prix là malgré quelques longueurs pour vraiment nous imprégner de l'univers. Un polar bien ficelé.
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J'ai rencontré Pierre Pouchairet à la 25ème Heure du Livre au Mans. Attablé avec Sylvain Forge, ils attendaient tous deux le chaland, prêts à vendre leurs romans récompensés par le prix du Quai des Orfèvres ! Cette proximité n'est pas dûe au hasard, car au-delà d'avoir reçu le même prix, leur façon d'écrire et de décrire le milieu de la pègre et la gente policière sont très proches…
Je me dois également de constater que physiquement, ils sont un peu à l'image de deux frères, semblables et reflétant une espèce de caricature de policier comme on en voit tant dans les films et reportages ! D'autre part, leur parfaite connaissance de ces milieux transparait dans leur écriture.
Cela dit, Mortels trafics évoque une affaire complexe où drogue, assassinats et règlements de compte ont le beau rôle. le lecteur assiste d'abord à l'assassinat de deux enfants dans un hôpital parisien pour lequel la brigade criminel du Quai des Orfèvres va enquêter et suivre des pistes qui mènent vers l'Espagne et Nice où un ponte de la mafia est étroitement surveillé par la brigade des Stups. La proximité des deux enquêtes obligera les deux brigades à travailler conjointement. Ce ne sera pas sans occasionner de délicates situations…
Le style de l'auteur est à l'image de ce qu'il décrit, vif et violent. L'enchaînement des évènements laisse peu de place à une étude psychologique ou sociologique très poussée. Tout est un peu à l'emporte-pièce, mais dynamique et addictif.
Pierre Pouchairet étale parfois de façon lourde les méandres de l'institution policière, montrant par-là sa parfaite maîtrise du fonctionnement d'une enquête judiciaire et des antagonismes qui existent entre les diverses brigades, criminelles et Stups.
Mais parfois, il en fait peut-être un peu trop, agissant avec son lecteur comme avec un étudiant qu'il faut instruire. C'est certes intéressant mais parfois un peu brouillon, voire inutile pour la bonne compréhension de l'intrigue. En ce sens, il se rapproche de Sylvain Forge, son alter-ego.
Les personnages ont une certaine épaisseur malgré une certaine forme de caricature. On suit leur pérégrination avec un certain plaisir. Sans être particulièrement attachants et remarquables, ils sont suffisamment vivants pour que le lecteur s'intéresse à eux.
Je vais me répéter, mais il est notoire que le thriller et le roman policer à la française ont de beaux jours devant eux ! La génération qui émerge depuis quelques années compte un nouvel acteur de choix avec Pierre Pouchairet !

Michelangelo 21/11/2018

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Je suis tout à fait du même avis que la lectrice Marieloclo. On sent que ce livre a été écrit par un pro des affaires policières, des procedures et du monde de la magistrature. Malgré cela, ou peut-être justement à cause de cela, le livre n'est pas très captivant. le lecteur doit constamment trouver son chemin entre les différents services, leurs attributions et surtout leurs sigles. La tension, on la ressent seulement dans les épisodes qui racontent les interrogatoires. La narration de l'affaire (des affaires) en elle-même ne m'a pas tenu en haleine. Pour la vraisemblance, on ne fait pas mieux, pour l'imagination, il faut chercher ailleurs.
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J'imagine que le jury qui décerne le prix du Quai des Orfèvres a été séduit, dans ce polar, par le réalisme de l'histoire et par l'exposé scrupuleux du déroulement d'une enquête impliquant différents services. Il y a d'ailleurs un glossaire à la fin du livre pour s'y retrouver dans la forêt des sigles administratifs désignant les entités policières françaises et même espagnoles... J'ai cru comprendre que l'auteur a appartenu professionnellement à ce grand corps, aux multiples membres, chargé du maintien de l'ordre et de l'arrestation des hors-la-loi.
Comme souvent dans les polars, deux enquêtes se chevauchent, qui vont finir par se rencontrer : une première, criminelle, concernant le meurtre de deux enfants dans un hôpital parisien, et une seconde visant un trafic de drogue entre le Maroc et la France, confiée aux "Stups". Criminelle du "36" et brigade des Stups de Nice sont symbolisées par deux commandants que tout oppose ou presque : le policier proche de la retraite dont les goûts en matière de musique s'arrêtent aux années 60 et la chef plus jeune et plus énergique se délectant plutôt du hard rock vont néanmoins apprendre à s'apprécier pendant le temps de leur collaboration. Mais l'auteur dépeint aussi toute une galerie de personnages secondaires, y compris parmi les truands, qui enrichissent le scénario. J'emploie ce mot à dessein car ce roman qui se déroule en plusieurs lieux (Paris, la banlieue nord, la côte d'Azur, les Pyrénées, l'Espagne du sud, le Maroc) pourrait, adapté par un réalisateur talentueux, donner naissance à un bon téléfilm. En tant qu'oeuvre littéraire, je le qualifierai d'"honnête".
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Go fast ou go slow, de grosses berlines remontent la coke vers la capitale et vers Nice. Agent infiltré, violence paranoïaque, les cognes s'apprêtent à taper les vilains en flag quand le hasard s'en mêle.
Course-poursuite, tension nerveuse, décisions hasardeuses, les ingrédients sont là et Pierre Pouchairet nous livre un bien agréable polar sous tension pour vos trajets en transport en commun.

Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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